A en croire le journal Assabah, la nouvelle commission de soutien à la production cinématographique marocaine a reçu le plus grand nombre de demandes de subvention de son histoire. Ce qui s’explique non par un engouement subitement cinéphile dont on ne serait pas au courant, mais en grande partie par les énomres moyens dont dispose cette autre institution très royale. Comme quoi l’argent peut faire des miracles. C'est le cas de le dire !
Si pratiquement tous les projets sont en arabe, ce qui n’est guère une surprise, il y a quand même -il faut s’en féliciter- une exception. Mohamed Mernich, un réalisateur amazigh pas très célèbre, a pris son courage à deux mains et a présenté un projet de film dont le titre serait « tamghra » ( fête en amazigh). Il est certain qu’il avait mûrement réfléchi avant de présenter son projet de film. Mais comme on dit, qui ne tente rien n’a rien. Au moins, et c'est à son honneur, puisqu'il a le mérite de se lancer. Même s'il ne faut pas se bercer de trop d'illusions.
Ahmed Boukous et ses amis sont donc attendus au tournant. On est vraiment très curieux de savoir quelle serait leur décision, car elle serait pleine de significations. Si la demande est refusée, cela ne va nullement nous surprendre vu l’amzighophobie légendaire du régime arabo-baâthiste du Maroc. Si la demande est acceptée, ce serait le début de la levée d'une terrible injustice. Il va sans dire que cela va encourager d’autres cinéastes amazighs à faire de même.
Pour l’instant, il faut bien reconnaître qu’ils ont raison de ne pas se bousculer au portillon. Habitués au mépris historique que le régime arabiste, raciste, colonialiste nourrit vis-à-vis de tout ce qui est amazigh, ils ont préféré rester dans l’expectative.
Il est à rappeler que le cinéma amazigh a produit, avec peu de moyens pas mal de chef d’oeuvre (tamghart w urgh, tagudi, sat ttaddngiwin gh imuran, Bu-tfunast....), plus d’une centaine de films en l’espace d’une dizaine d’années. Ce qui n’est pas du tout du goût des arabistes haineux, jaloux, racistes qui voient une telle grosse production d’un très mauvais oeil. Qu'est-ce qu'ils auraient aimé que leurs films comme de ptits pains comme c'est le cas des films amazighs !
Il est indéniable que le cinéma amazigh a dépassé qualitativement et quantitativement tout ce qui a été produit par le cinéma dit arabe (dans le pays des Amazighs) qui, comme tout monde le sait, n’est regardé par personne malgré l'immense générosité dont il profite allégrement de la part régime racial et d'appartheid de Rabat. Devenir arabe a quand même un prix, chèrement payé ! Walhamdoulillah, macha allah, comme diraient certains !
Espérons que Ahmed Boukous et ses amis, dont les connaissances dans le cinéma que ce soit dit en passant sont pour le moins discutables,- c'est le moins qu'on puisse dire- auront à l’esprit que le cinéma est avant tout une industrie . Il vaut mieux donc produire des films amazighs qui, a tous les coups, vont être vus par des milliers, si ce n'est des millions de gens, que des films arabes médiocres, artiticiels que personne n’aura envie de voir. Sauf leur exhibition comme des produits exotiques, avec généralement une couverture médiatique démesurée, dans quelques festivals dont personne n’a jamais entendu parler.
Si pratiquement tous les projets sont en arabe, ce qui n’est guère une surprise, il y a quand même -il faut s’en féliciter- une exception. Mohamed Mernich, un réalisateur amazigh pas très célèbre, a pris son courage à deux mains et a présenté un projet de film dont le titre serait « tamghra » ( fête en amazigh). Il est certain qu’il avait mûrement réfléchi avant de présenter son projet de film. Mais comme on dit, qui ne tente rien n’a rien. Au moins, et c'est à son honneur, puisqu'il a le mérite de se lancer. Même s'il ne faut pas se bercer de trop d'illusions.
Ahmed Boukous et ses amis sont donc attendus au tournant. On est vraiment très curieux de savoir quelle serait leur décision, car elle serait pleine de significations. Si la demande est refusée, cela ne va nullement nous surprendre vu l’amzighophobie légendaire du régime arabo-baâthiste du Maroc. Si la demande est acceptée, ce serait le début de la levée d'une terrible injustice. Il va sans dire que cela va encourager d’autres cinéastes amazighs à faire de même.
Pour l’instant, il faut bien reconnaître qu’ils ont raison de ne pas se bousculer au portillon. Habitués au mépris historique que le régime arabiste, raciste, colonialiste nourrit vis-à-vis de tout ce qui est amazigh, ils ont préféré rester dans l’expectative.
Il est à rappeler que le cinéma amazigh a produit, avec peu de moyens pas mal de chef d’oeuvre (tamghart w urgh, tagudi, sat ttaddngiwin gh imuran, Bu-tfunast....), plus d’une centaine de films en l’espace d’une dizaine d’années. Ce qui n’est pas du tout du goût des arabistes haineux, jaloux, racistes qui voient une telle grosse production d’un très mauvais oeil. Qu'est-ce qu'ils auraient aimé que leurs films comme de ptits pains comme c'est le cas des films amazighs !
Il est indéniable que le cinéma amazigh a dépassé qualitativement et quantitativement tout ce qui a été produit par le cinéma dit arabe (dans le pays des Amazighs) qui, comme tout monde le sait, n’est regardé par personne malgré l'immense générosité dont il profite allégrement de la part régime racial et d'appartheid de Rabat. Devenir arabe a quand même un prix, chèrement payé ! Walhamdoulillah, macha allah, comme diraient certains !
Espérons que Ahmed Boukous et ses amis, dont les connaissances dans le cinéma que ce soit dit en passant sont pour le moins discutables,- c'est le moins qu'on puisse dire- auront à l’esprit que le cinéma est avant tout une industrie . Il vaut mieux donc produire des films amazighs qui, a tous les coups, vont être vus par des milliers, si ce n'est des millions de gens, que des films arabes médiocres, artiticiels que personne n’aura envie de voir. Sauf leur exhibition comme des produits exotiques, avec généralement une couverture médiatique démesurée, dans quelques festivals dont personne n’a jamais entendu parler.