[color=0000FF]L'Association marocaine des droits humains indépendante) a réclamé jeudi pour le Maroc une "Constitution démocratique" dans laquelle les pouvoirs ne seraient plus concentrés entre les mains du roi. [/color]
[color=0000FF]"Nous réclamons une Constitution démocratique dans le fond et dans la forme", a notamment déclaré Abdelhamid Amine, président de l'AMDH, dans un entretien à l'hebdomadaire Assahifa. [/color]
La nouvelle constitution "ne doit pas comporter d'article comme l'article 19 (...) qui concentre le pouvoir entre les mains du roi seul", a-t-il ajouté, en référence à l'actuelle loi fondamentale, adoptée en 1996.
L'article 19 stipule notamment que le roi est "Commandeur des croyants", "représentant suprême de la nation, symbole de son unité, garant de la pérennité et de la continuité de l'Etat", mais aussi qu'il "veille au respect de l'islam", protège "les droits et libertés des citoyens", et "garantit l'indépendance de la nation".
Pour le président de l'AMDH, la Constitution doit instituer la séparation non seulement entre les pouvoirs, mais aussi "entre la religion et la politique".
"La constitution doit souligner que le peuple est l'unique source de tous les pouvoirs dans notre pays", souligne M. Amine.
L'AMDH a estimé, dans son rapport annuel pour 2003, que certaines avancées enregistrées au Maroc en matière de droits de l'Homme étaient "réversibles" notamment du fait de l'absence d'une "Constitution démocratique".
Quelques jours plus tôt, le 5 avril, un député islamiste marocain, Mustapha Ramid, avait publié un texte dans lequel il remettait en cause les prérogatives de la monarchie, plaidant lui aussi pour une réforme constitutionnelle.
M. Ramid, député du parti de la Justice et du développent (PJD, islamiste), a notamment estimé que "le statut de Commandeur des croyants (un attribut du roi du Maroc), du point de vue de l'Islam, ne confère pas à son détenteur des pouvoirs absolus et n'en fait pas une personne irréprochable à laquelle on ne pourrait pas demander de comptes."
AFP
[ Edité par Anchou le 8/4/2004 21:18 ]
[color=0000FF]"Nous réclamons une Constitution démocratique dans le fond et dans la forme", a notamment déclaré Abdelhamid Amine, président de l'AMDH, dans un entretien à l'hebdomadaire Assahifa. [/color]
La nouvelle constitution "ne doit pas comporter d'article comme l'article 19 (...) qui concentre le pouvoir entre les mains du roi seul", a-t-il ajouté, en référence à l'actuelle loi fondamentale, adoptée en 1996.
L'article 19 stipule notamment que le roi est "Commandeur des croyants", "représentant suprême de la nation, symbole de son unité, garant de la pérennité et de la continuité de l'Etat", mais aussi qu'il "veille au respect de l'islam", protège "les droits et libertés des citoyens", et "garantit l'indépendance de la nation".
Pour le président de l'AMDH, la Constitution doit instituer la séparation non seulement entre les pouvoirs, mais aussi "entre la religion et la politique".
"La constitution doit souligner que le peuple est l'unique source de tous les pouvoirs dans notre pays", souligne M. Amine.
L'AMDH a estimé, dans son rapport annuel pour 2003, que certaines avancées enregistrées au Maroc en matière de droits de l'Homme étaient "réversibles" notamment du fait de l'absence d'une "Constitution démocratique".
Quelques jours plus tôt, le 5 avril, un député islamiste marocain, Mustapha Ramid, avait publié un texte dans lequel il remettait en cause les prérogatives de la monarchie, plaidant lui aussi pour une réforme constitutionnelle.
M. Ramid, député du parti de la Justice et du développent (PJD, islamiste), a notamment estimé que "le statut de Commandeur des croyants (un attribut du roi du Maroc), du point de vue de l'Islam, ne confère pas à son détenteur des pouvoirs absolus et n'en fait pas une personne irréprochable à laquelle on ne pourrait pas demander de comptes."
AFP
[ Edité par Anchou le 8/4/2004 21:18 ]