Talalit
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Il semblerait que la volonté du pouvoir en place à Tamazgha occidentale de réduire les jeunes berbéristes au silence ne fléchit jamais. Après avoir usé d’intimidations, de privations, d’emprisonnements, pendant plusieurs décennies, il fait actuellement recours à l’usage délibéré de la violence.
Depuis janvier 2004, plusieurs agressions ont été perpétrées contre des jeunes militants. Plusieurs villes universitaires ont été touchées. Le constat est amer : une vingtaine de blessés graves.
Le pouvoir tente désespérément de mater les revendications d’une jeunesse en mal d’être identitaire, économique et social qu’il n’arrive pas à corrompre.
Durant l’année 2004, une dizaine d’étudiants ont été gravement blessés par des armes blanches et des gourdins à Imtghren (dans la région de Tafilalt) : l’un des étudiants agressés, touché par une arme blanche, a la main paralysée. D’autres, à Agadir, ont été arrêtés par la police qui les a tabassés avant d’être relâchés. A Marrakech, ce sont des Sahraouis se déclarant de la fantomatique RASD [Polisario] à qui a été confiée la tâche.
Chaque fois, les services sous traitent cette violence à l’égard des militants amazighs et la confie à leurs relais dans les universités. Ces derniers agissent en toute impunité dans ces derniers bastions du berbérisme contestataire.
La violence n’a pas uniquement touché les jeunes au sein des universités. Des dizaines d’autres personnes dont des journalistes, des artistes et des entrepreneurs militants du mouvement amazigh, avaient subi des harcèlements moraux, insultes racistes et même des menaces de mort dans des lieux publics (boulevards, cinémas, parcs ...) ou même dans des autocars ou trains sous les regards impuissants d’autres concitoyens.
Au-delà des villes universitaires où la revendication identitaire gagne du terrain, un autre fait a défié la chronique. Du jamais vu dans les anales des raids menés contre les jeunes militants berbères. Un journaliste et militant à mobilité réduite, Bajji Saïd, a été kidnappé, en juillet dernier, par des "inconnus" à Khénifra. Il a été violemment battu, jeté dans la nature à 3h00 du matin, à 20 km de sa ville.
L’acte reste encore impuni. La plainte a été portée contre X et Bajji assure que ses agresseurs se promènent encore en toute impunité dans sa ville.
Face à toutes ces menaces, ce sang, cette violence et cette manipulation, l’IRCAM, les associations de droits humains, les partis politiques et plusieurs associations amazighes sombrent dans un silence de morts.
Il semblerait que le pouvoir a décidé de réduire au silence - de dékabyliser pour reprendre le terme en usage par ses services -, et cela par tous les moyens, une jeunesse rebelle et indépendante. Les vieux berbères de service, eux, ont profondément enfoncé leurs crocs dans la carotte.
Le but de tous ces actes barbares est clair. Le pouvoir a voulu intimider les jeunes et éventuellement les impliquer dans des actes de violence pour les réprimer dans le sang et leur endosser des chefs d’inculpation passibles de plusieurs années de prison. Toutefois, nul n’a été dupe. Le sang froid, la détermination et la conscience des militants ont fait échouer la tentative, du moins pour le moment.
Agir en urgence
Face à l’échec de leurs tentatives de réduire les jeunes rebelles et porteurs de nouvelles idées au silence, ces anti-amazighs, il n’est pas exclu qu’ils passent à d’autres méthodes encore plus violentes voir sanglantes. Des bruits circulent déjà dans ce sens : est-ce pour intimider et terroriser ou en prévision d’expéditions futures ?!
C’est pourquoi l’on doit redoubler de vigilance. L’enjeu est désormais de taille. Les militants doivent veiller à leur sécurité : ceci doit faire la préoccupation première de tous. La résistance est nécessaire et c’est pourquoi l’organisation est incontournable afin de faire face à toute nouvelle agression.
Jeunes berbères, unissez-vous !
(Aghilas - Tamazgha occidentale - www.tamazgha.fr)
Depuis janvier 2004, plusieurs agressions ont été perpétrées contre des jeunes militants. Plusieurs villes universitaires ont été touchées. Le constat est amer : une vingtaine de blessés graves.
Le pouvoir tente désespérément de mater les revendications d’une jeunesse en mal d’être identitaire, économique et social qu’il n’arrive pas à corrompre.
Durant l’année 2004, une dizaine d’étudiants ont été gravement blessés par des armes blanches et des gourdins à Imtghren (dans la région de Tafilalt) : l’un des étudiants agressés, touché par une arme blanche, a la main paralysée. D’autres, à Agadir, ont été arrêtés par la police qui les a tabassés avant d’être relâchés. A Marrakech, ce sont des Sahraouis se déclarant de la fantomatique RASD [Polisario] à qui a été confiée la tâche.
Chaque fois, les services sous traitent cette violence à l’égard des militants amazighs et la confie à leurs relais dans les universités. Ces derniers agissent en toute impunité dans ces derniers bastions du berbérisme contestataire.
La violence n’a pas uniquement touché les jeunes au sein des universités. Des dizaines d’autres personnes dont des journalistes, des artistes et des entrepreneurs militants du mouvement amazigh, avaient subi des harcèlements moraux, insultes racistes et même des menaces de mort dans des lieux publics (boulevards, cinémas, parcs ...) ou même dans des autocars ou trains sous les regards impuissants d’autres concitoyens.
Au-delà des villes universitaires où la revendication identitaire gagne du terrain, un autre fait a défié la chronique. Du jamais vu dans les anales des raids menés contre les jeunes militants berbères. Un journaliste et militant à mobilité réduite, Bajji Saïd, a été kidnappé, en juillet dernier, par des "inconnus" à Khénifra. Il a été violemment battu, jeté dans la nature à 3h00 du matin, à 20 km de sa ville.
L’acte reste encore impuni. La plainte a été portée contre X et Bajji assure que ses agresseurs se promènent encore en toute impunité dans sa ville.
Face à toutes ces menaces, ce sang, cette violence et cette manipulation, l’IRCAM, les associations de droits humains, les partis politiques et plusieurs associations amazighes sombrent dans un silence de morts.
Il semblerait que le pouvoir a décidé de réduire au silence - de dékabyliser pour reprendre le terme en usage par ses services -, et cela par tous les moyens, une jeunesse rebelle et indépendante. Les vieux berbères de service, eux, ont profondément enfoncé leurs crocs dans la carotte.
Le but de tous ces actes barbares est clair. Le pouvoir a voulu intimider les jeunes et éventuellement les impliquer dans des actes de violence pour les réprimer dans le sang et leur endosser des chefs d’inculpation passibles de plusieurs années de prison. Toutefois, nul n’a été dupe. Le sang froid, la détermination et la conscience des militants ont fait échouer la tentative, du moins pour le moment.
Agir en urgence
Face à l’échec de leurs tentatives de réduire les jeunes rebelles et porteurs de nouvelles idées au silence, ces anti-amazighs, il n’est pas exclu qu’ils passent à d’autres méthodes encore plus violentes voir sanglantes. Des bruits circulent déjà dans ce sens : est-ce pour intimider et terroriser ou en prévision d’expéditions futures ?!
C’est pourquoi l’on doit redoubler de vigilance. L’enjeu est désormais de taille. Les militants doivent veiller à leur sécurité : ceci doit faire la préoccupation première de tous. La résistance est nécessaire et c’est pourquoi l’organisation est incontournable afin de faire face à toute nouvelle agression.
Jeunes berbères, unissez-vous !
(Aghilas - Tamazgha occidentale - www.tamazgha.fr)