Takfarinas
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La femme du jour Massouda Jalal
Dans son lent retour à la normalisation, l’Afghanistan s’offre un nouveau symbole. Massouda Jalal : première candidate à l’élection présidentielle afghane de juin 2004. Cette pédiatre de quarante ans n’entend pas, à elle seule, révolutionner les mours politiques de son pays. L’important était pour elle de voir une femme participer à la première élection démocratique de l’histoire de l’Afghanistan.
" C’est un événement majeur, car en cinq mille ans d’histoire, jamais aucune femme n’a participé à la direction politique du pays ", explique-t-elle. Cette mère de trois enfants, ancienne responsable de tous les programmes en faveur des femmes du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies sous les taliban, défiera le grand favori de ce scrutin, le président Hamid Karzaï. Elle sait ses chances minces : " J’espère que j’aurai des voix dans tout le pays, dans toutes les provinces. Des gens très conservateurs m’encouragent et me disent : oui, nous pensons qu’une femme peut ramener l’unité nationale, car les femmes n’ont jamais pris part à la guerre. " Massouda Jalal doit déjà faire face aux premières difficultés liées à la campagne électorale. Son nom a ainsi été banni de certaines publications politiques, pour être remplacé par la simple mention " une femme ".
S. G.
http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-01-28/2004-01-28-386951
Dans son lent retour à la normalisation, l’Afghanistan s’offre un nouveau symbole. Massouda Jalal : première candidate à l’élection présidentielle afghane de juin 2004. Cette pédiatre de quarante ans n’entend pas, à elle seule, révolutionner les mours politiques de son pays. L’important était pour elle de voir une femme participer à la première élection démocratique de l’histoire de l’Afghanistan.
" C’est un événement majeur, car en cinq mille ans d’histoire, jamais aucune femme n’a participé à la direction politique du pays ", explique-t-elle. Cette mère de trois enfants, ancienne responsable de tous les programmes en faveur des femmes du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies sous les taliban, défiera le grand favori de ce scrutin, le président Hamid Karzaï. Elle sait ses chances minces : " J’espère que j’aurai des voix dans tout le pays, dans toutes les provinces. Des gens très conservateurs m’encouragent et me disent : oui, nous pensons qu’une femme peut ramener l’unité nationale, car les femmes n’ont jamais pris part à la guerre. " Massouda Jalal doit déjà faire face aux premières difficultés liées à la campagne électorale. Son nom a ainsi été banni de certaines publications politiques, pour être remplacé par la simple mention " une femme ".
S. G.
http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-01-28/2004-01-28-386951