Outroudant
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CAN 2006 : La mauvaise prestation de l¹équipe nationale vue par les Aït Sous (17 février 2006)
La piètre prestation du onze national en Egypte (CAN 2006) a laissé un climat de déception et d¹amertume dans toute la ville de l¹Inbiâat. L¹élimination précoce de l¹équipe nationale et le retour bredouille du coach M¹hamed Fakhir et ses hommes de l¹Egypte ont suscité de grands débats, peu favorables, aux animateurs du football marocain au niveau de la fédération. Nous avons recueilli à l¹occasion quelques impressions des observateurs sportifs Soussis.
Othmane Melrouk (ancien joueur
du Najah Souss/Informaticien) :
«Il est vrai qu¹on ne peut préparer une équipe nationale en deux semaines, mais Fakhir a une bonne part de responsabilité dans cet échec. Comment il a pu évincé deux éléments qui jouent dans deux grands clubs professionnels en Hollande (Boukhari et Skitioui) et sélectionner, en parallèle, des joueurs en fin de carrière et autres joueurs amateurs à l¹image du militaire Ouchella, un défenseur tout bon pour notre championnat».
Brahim Ouasfi (Cadre/RAMSA) :
«Le groupe n¹a pas été sérieusement préparée pour cause de ces valses des entraîneurs à deux mois de la CAN. Nos honorables animateurs au niveau de la FRMF ne savent pas ce qu¹ils veulent, et ils continuent de tâtonner. Ajoutons à cela l¹inexpérience internationale du coach M¹hamed Fakhir à l¹exemple de ses réactions tardives (changements des joueurs en fin de match) lors de la première sortie contre la Côte d¹Ivoire.
Je crois que l¹absence d¹un ministère du tutelle y est aussi pour quelque chose dans cette crise du football marocain».
Belhaj Missa (Doyen des dirigeants
du HUSA) :
«La mauvaise prestation de notre équipe nationale en Egypte était attendue pour cause de ces clans de la fédération qui ne cessent de s¹affronter au détriment du football marocain, ce qui a créé un climat malsain au sein du groupe. Certains membres de la FRMF ne pensent malheureusement qu¹à leurs intérêts personnels et à l¹enrichissement par le football. Il faut qu¹il y ait une mise à niveau de notre football, et on regrettera les démissions de messieurs Ammor et Aouzal».
Mohamed Boutbib (ancien joueur
du Raja d¹Agadir/Employé) :
En février 2004, on avait réservé ici à Agadir un accueil chaleureux à Chemmakh et consort à leur retour de Tunis après avoir atteint la finale de la CAN 2004. En Egypte, l¹équipe a achevé parmi les derniers avec deux petits points et aucun but marqué. Nous avons du mal à trouver une explication à cela si ce n¹est l¹incompétence de certains membres fédéraux qui ne font rien mais qui restent collés à leurs chaises au bureau fédéral. Il faut qu¹il y ait de grands changements».
Abdellatif Sebbata (Correspondant
sportif/Al Alam) :
«Il ne faut pas, à mon avis, coller tous nos déboires sur l¹entraîneur M¹hamed Fakhir. Ce cadre national a tout simplement payé pour les erreurs de la fédération. Ajoutons à cela l¹infirmerie de l¹E.N qui était bourrée de joueurs blessés (bonjour Dr Zahi).
Il nous faut une décision gouvernementale une assemblée générale extraordinaire en vue d¹élire de bonnes compétences. La dernière réunion du bureau fédéral a accouché d¹une souris. Il faut que ça change».
Propos recueillis
par Houssine Boubeker (ElBayan)
La piètre prestation du onze national en Egypte (CAN 2006) a laissé un climat de déception et d¹amertume dans toute la ville de l¹Inbiâat. L¹élimination précoce de l¹équipe nationale et le retour bredouille du coach M¹hamed Fakhir et ses hommes de l¹Egypte ont suscité de grands débats, peu favorables, aux animateurs du football marocain au niveau de la fédération. Nous avons recueilli à l¹occasion quelques impressions des observateurs sportifs Soussis.
Othmane Melrouk (ancien joueur
du Najah Souss/Informaticien) :
«Il est vrai qu¹on ne peut préparer une équipe nationale en deux semaines, mais Fakhir a une bonne part de responsabilité dans cet échec. Comment il a pu évincé deux éléments qui jouent dans deux grands clubs professionnels en Hollande (Boukhari et Skitioui) et sélectionner, en parallèle, des joueurs en fin de carrière et autres joueurs amateurs à l¹image du militaire Ouchella, un défenseur tout bon pour notre championnat».
Brahim Ouasfi (Cadre/RAMSA) :
«Le groupe n¹a pas été sérieusement préparée pour cause de ces valses des entraîneurs à deux mois de la CAN. Nos honorables animateurs au niveau de la FRMF ne savent pas ce qu¹ils veulent, et ils continuent de tâtonner. Ajoutons à cela l¹inexpérience internationale du coach M¹hamed Fakhir à l¹exemple de ses réactions tardives (changements des joueurs en fin de match) lors de la première sortie contre la Côte d¹Ivoire.
Je crois que l¹absence d¹un ministère du tutelle y est aussi pour quelque chose dans cette crise du football marocain».
Belhaj Missa (Doyen des dirigeants
du HUSA) :
«La mauvaise prestation de notre équipe nationale en Egypte était attendue pour cause de ces clans de la fédération qui ne cessent de s¹affronter au détriment du football marocain, ce qui a créé un climat malsain au sein du groupe. Certains membres de la FRMF ne pensent malheureusement qu¹à leurs intérêts personnels et à l¹enrichissement par le football. Il faut qu¹il y ait une mise à niveau de notre football, et on regrettera les démissions de messieurs Ammor et Aouzal».
Mohamed Boutbib (ancien joueur
du Raja d¹Agadir/Employé) :
En février 2004, on avait réservé ici à Agadir un accueil chaleureux à Chemmakh et consort à leur retour de Tunis après avoir atteint la finale de la CAN 2004. En Egypte, l¹équipe a achevé parmi les derniers avec deux petits points et aucun but marqué. Nous avons du mal à trouver une explication à cela si ce n¹est l¹incompétence de certains membres fédéraux qui ne font rien mais qui restent collés à leurs chaises au bureau fédéral. Il faut qu¹il y ait de grands changements».
Abdellatif Sebbata (Correspondant
sportif/Al Alam) :
«Il ne faut pas, à mon avis, coller tous nos déboires sur l¹entraîneur M¹hamed Fakhir. Ce cadre national a tout simplement payé pour les erreurs de la fédération. Ajoutons à cela l¹infirmerie de l¹E.N qui était bourrée de joueurs blessés (bonjour Dr Zahi).
Il nous faut une décision gouvernementale une assemblée générale extraordinaire en vue d¹élire de bonnes compétences. La dernière réunion du bureau fédéral a accouché d¹une souris. Il faut que ça change».
Propos recueillis
par Houssine Boubeker (ElBayan)