La chasse aux marocains est ouverte
Les informations ne parviennent de Portugal, d'Espagne et d'Italie. Elles sont égrenées au fil de jour et abondent dans un seul sens. Une chasse ouverte aux marocains sur qui pèsent des soupçons depuis que les attentats de Madrid ont dévoilé l'existence d'un réseau terroriste qui impliquerait certains de leurs compatriotes.
Au Portugal, l'annonce de l'expulsion par les autorités de 37 marocains qui séjournait illégalement dans le pays est prise avec précaution de ce côté-ci du détroit de Gibraltar. La procédure légale voudrait que les autorités du pays dont sont origine les immigrés, après identification, en soient informés. Chose qui devrait se préciser dans les heures qui viennent.
En Italie, ce sont d'autres marocains qui ont interpellés par les autorités dans le cadre de ce que le ministre italien de l'intérieur Giuseppe Pisanu a appelé « une vaste opération préventive ». Celle-ci est menée précisément dans les milieux islamistes et vient en réaction aux attentats commis à Madrid et dont l'onde de choc aurait opéré dans toute l'Europe. Les forces de l'ordre en Italie «ont lancé, vendredi après-midi, des raids policiers dans 34 provinces pour interpeller 161 extra-communautaires majoritairement Marocains pour leurs liens présumés avec les milieux islamistes », a souligne le ministre.
Sur les 161 personnes interpellées, 91 régulièrement établies en Italie ont été emmenées dans des commissariats pour examen de situation, alors que 15 autres séjournant clandestinement dans la péninsule ont été frappées par une mesure d'expulsion.
Si au Maroc, les autorités ont manifesté leur disposition totale à coopérer activement pour lutter contre un fléau dont le pays a été lui-même victime, les voix s'élèvent pour dire attention aux amalgame. C'est ce que soulignait la ministre déléguée en charge des Marocains résidents résidant à l'étranger.
Nouzha Chekrouni, souligne « la nécessité de défendre l'image authentique de l'Islam et de préserver la réputation des émigrés marocains ».
«La communauté marocaine en Espagne vit dans une situation particulière à cause de l'existence d'un amalgame entre Islam, musulmans et terrorisme", notamment après les événements sanglants qui ont frappé récemment Madrid », précisait la ministre.
Une situation qui, à ses yeux, «a des répercussions négatives sur l'ensemble des communautés arabes et musulmanes» vivant dans le pays de Cervantes.
K. Ridouane
Source : Le Matin
Les informations ne parviennent de Portugal, d'Espagne et d'Italie. Elles sont égrenées au fil de jour et abondent dans un seul sens. Une chasse ouverte aux marocains sur qui pèsent des soupçons depuis que les attentats de Madrid ont dévoilé l'existence d'un réseau terroriste qui impliquerait certains de leurs compatriotes.
Au Portugal, l'annonce de l'expulsion par les autorités de 37 marocains qui séjournait illégalement dans le pays est prise avec précaution de ce côté-ci du détroit de Gibraltar. La procédure légale voudrait que les autorités du pays dont sont origine les immigrés, après identification, en soient informés. Chose qui devrait se préciser dans les heures qui viennent.
En Italie, ce sont d'autres marocains qui ont interpellés par les autorités dans le cadre de ce que le ministre italien de l'intérieur Giuseppe Pisanu a appelé « une vaste opération préventive ». Celle-ci est menée précisément dans les milieux islamistes et vient en réaction aux attentats commis à Madrid et dont l'onde de choc aurait opéré dans toute l'Europe. Les forces de l'ordre en Italie «ont lancé, vendredi après-midi, des raids policiers dans 34 provinces pour interpeller 161 extra-communautaires majoritairement Marocains pour leurs liens présumés avec les milieux islamistes », a souligne le ministre.
Sur les 161 personnes interpellées, 91 régulièrement établies en Italie ont été emmenées dans des commissariats pour examen de situation, alors que 15 autres séjournant clandestinement dans la péninsule ont été frappées par une mesure d'expulsion.
Si au Maroc, les autorités ont manifesté leur disposition totale à coopérer activement pour lutter contre un fléau dont le pays a été lui-même victime, les voix s'élèvent pour dire attention aux amalgame. C'est ce que soulignait la ministre déléguée en charge des Marocains résidents résidant à l'étranger.
Nouzha Chekrouni, souligne « la nécessité de défendre l'image authentique de l'Islam et de préserver la réputation des émigrés marocains ».
«La communauté marocaine en Espagne vit dans une situation particulière à cause de l'existence d'un amalgame entre Islam, musulmans et terrorisme", notamment après les événements sanglants qui ont frappé récemment Madrid », précisait la ministre.
Une situation qui, à ses yeux, «a des répercussions négatives sur l'ensemble des communautés arabes et musulmanes» vivant dans le pays de Cervantes.
K. Ridouane
Source : Le Matin