L’heure de la bataille pour l’émancipation de tamazight a so

Faska

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L’heure de la bataille pour l’émancipation de tamazight a sonné !


J'ai trouvé ce texte sur le forum de mondeberbere.com; c'est assez original, je vous le concède.


Certes, depuis sa création, l’Institut Royal de la Culture Amazigh est dans le collimateur de tirs croisés venant de plusieurs directions dont celle de quelques Amazigh(e)s souvent mal informés, manipulés voir corrompus par les acolytes du fascisme arabe. Malgré cela, l’IRCAM a réussi avec succès et dans un temps record tous les objectifs qu’il s’est fixé que ce soit la standardisation de la langue tamazight et la mise au point de procédés qui vont accompagner cette dernière tel : l’adoption de l’alphabet ancestral tifinagh, l’informatisation de celui-ci, et la publication d’une importante bibliographie.

Aujourd’hui, il est palpable que la constitutionnalisation, la généralisation de l’enseignement et la création de chaînes de télévisions publiques amazighe, le saut vers une nouvelle étape de militantisme qui interpelle l’ensemble des Imazighènes est inévitable. C’est chose presque faite avec la naissance du Parti Démocrate Amazigh (PDAM).

Evidement, les ennemis de la culture autochtone du Maroc ne lésinent sur aucun moyen pour faire capoter cette nouvelle expérience. La bonne vieille méthode arabe la fitna est mise à jour. A ce propos, l’affaire Derghni-Louzi est l’exemple flagrant pour ceux qui ne connaissent pas cette ruse.

Mais tamazight n’a pas de souci à se faire. Bien au contraire, ce sont plutôt ceux qui lui ont fait du mal qui semblent aux abois. Tel le parti du Progrès et du Socialisme (PPS) du ministre de l’information alias la communication, le parti Union Socialiste des Forces Populaires (USFP) du ministre de l’éducation nationale, sans oublier le parti istiqlal de l’incrédible ministre sans porte feuille. Désormais ils ne peuvent plus compter sur les voix des masses amazighes. Et ce n’est certainement pas en jouant les doux, ni en couvrant leurs journaux avec des inscriptions en tifinagh, ni même en dansant sur les rythmes d’un groupe d’ahwach qu’ils vont persuader les Imazighènes à voter pour eux en 2007.

C’est sure que l’heure de la bataille de l’émancipation de tamazight a d’ores et déjà sonné.

Par ailleurs, PDAM saurait-il comment l’emporter ?



[ Edité par Faska le 5/11/2005 13:59 ]
 
l'heure de tamazight a sonne depuis longtemps,mais elle se heurte continuellement aux nouveaux makhzinistes amazighes qui l'a freine
 
Agrawal a écrit :
We have to continue the fight, Tan-tan.

nous nous trouvons devant un courant d'arrivistes pret a tout faire pour s'affirmer sur la trajectoire amazighe;le double discours,l'imposture,le travail policier...tous ce qui lui permettra et lui assurera l'existance.
 
As long as there is repression, there will be militants. As long as militants are fighting, there will be opportunists and betrayals.
We will continue the fight.

Agharas yeghezzif,
Asitti yezzsay,
Nezsedar as
 
:-) Agrawal, you have often the words of a great leader! Your posts sounds always like an hymne of freedom, written with gold letters! you should write more and more. Thank you, i always agree with you.
 
Apparement l'heure n'est vraiment pas à la création d'une chaîne 100% amazigh

Des miettes? ...des miettes à visée mercantile? Si l'on prend comme référant , "nos" deux chaines nationales , c'est donc l' orientation qui sera donnée à cette programmation amazigh?

Amazighs : Bilan d'une ouverture (AFP)

Voulu et encadré par l'état, mais développé par des amazighophones convaincus, le renouveau de l'amazighité, qui a déjà touché des secteurs comme l'enseignement ou la politique, s'étend désormais au cinéma et à la télévision. Explications.


“Nous refusons le statut d'assistés ou de parents pauvres (de la culture audiovisuelle)”. Ahmed Boukous, directeur de l'IRCAM (Institut Royal de la Culture Amazighe), homme courtois et pondéré, ne mâche pas ses mots pour qualifier l'oubli dans lequel l'expression amazighe a été jetée des décennies durant. “Notre droit de cité dans les médias publics doit
s'exprimer au moins à hauteur de 30%, c'est l'affaire de tous”. C'est surtout l'affaire du ministère de la Communication. Le ministre de tutelle et porte-parole du gouvernement, Nabil Benabdellah, a dévoilé, en début de semaine, les grandes lignes du renouveau amazigh, à travers les médias publics. à partir de janvier 2006, 2M diffusera un flash d'information quotidien, en plus d'une émission de débats hebdomadaire, d'un quota de 2 heures de chansons par mois (4 heures pour TVM) et de 12 téléfilms ou pièces de théâtre amazighophones par an. Sans oublier la production, en amont, de téléfilms en support numérique, qui a l'avantage de réduire les coûts (60 à 70 000 dh par film) et de la préparation d'une émission politique dans le style “Hiwar”, devenue référence en la matière. Le même effort sera déployé au niveau de la chaîne Al-Maghribiya, de la 4ème, et de la Radio Nationale, avec notamment la création d'une nouvelle station régionale à Al-Hoceima. Les deux principaux écueils, relatifs à la langue utilisée et à l'argent nécessaire pour le montage de ces opérations, ont été réglés, d'après le porte-parole du gouvernement, de la manière suivante : “Les flashes d'information seront présentés dans une langue amazighe unifiée (sur laquelle l'IRCAM planche actuellement), l'argent proviendra des fonds propres au département de la Communication”. Dans tous les cas, aucune chaîne de télévision amazighophone ne sera autorisée à voir le jour. Sur ce point, Nabil Benabdellah comme Ahmed Boukous ont accordé leurs violons : “Le but est d'intégrer la composante amazighe dans le paysage existant, pas de l'en exclure”.
Dans l'immédiat, 2M et TVM sont appelées à acquérir des produits finis et à accompagner le montage financier de projets en préparation. Ce n'est pas une mince affaire. Les deux chaînes auront à défricher le patrimoine amazigh existant et effectuer une très fastidieuse opération de triage parmi les 72 vidéo-films, 25 pièces de théâtre, 65 recueils de poésie et 7 romans répertoriés par les soins de l'IRCAM. “Ce patrimoine peut paraître imposant, mais il est de constitution relativement récente, remarque Ahmed Assid, chercheur à l'IRCAM. Les premiers films ne datent que de 1993, les pièces de théâtre remontent à 1991, et les recueils de poésie à 1976”. Conséquence directe : les techniciens de cinéma, de théâtre et de l'écriture en général ne sont pas légion. Pour combler la lacune, l'état, en collaboration avec l'IRCAM, a invité le CCM (Centre Cinématographique Marocain) à monter un atelier de formation à l'écriture cinématographique. “On aura fort à faire, souligne Mohamed Bakrim, cadre au CCM, quand on sait que l'écriture pose problème au-delà de la langue, qu'elle soit arabe, amazighe ou française”. La première difficulté, au-delà des bonnes intentions affichées, sera la mise en place d'une démarche qualité qui semble pour le moins compliquée. “Aujourd'hui, poursuit Bakrim, l'état veut nous imposer des quotas pour le nombre de films amazighophones à financer. Cela ne peut pas marcher car le seul quota possible reste le langage cinématographique”. Le CCM, concrètement, aura à examiner un projet de film intégralement amazighophone (une première) lors de la prochaine session du fonds d'aide, prévue les 12 et 13 novembre. Dans un deuxième temps, le centre ouvrira les portes de son laboratoire de développement aux films tournés en numérique et qui pourront toujours être transférés en 35 mm, condition sine qua non de leur diffusion au-delà du ghetto communautaire. Sans parler du projet d'un festival du film amazigh pour lequel le CCM, de toute évidence, attend de disposer d'un stock suffisant en produits de qualité. Ce qui est sûr, en attendant la poussée d'une nouvelle génération de réalisateurs et d'acteurs de qualité, c'est que le rythme actuel de la production amazighophone (une moyenne de six films par an) ira crescendo, et probablement aussi le nombre de boîtes de production (cinq, actuellement).
Tous ces efforts sur l'audiovisuel seront supervisés par l'état, via le département de la Communication, mais aussi par l'IRCAM. L'Institut, qui tourne depuis 2002 avec un budget annuel de 70 millions de dirhams puisés dans les fonds réservés au palais royal, et un personnel de 100 salariés et 200 contractuels, ajoute ainsi une autre corde à son arc. En plus de gérer sept centres de recherche (histoire, linguistique, informatique, pédagogie, etc), le centre aura à émettre des expertises sur les images qui représenteront le monde et la culture amazighs. “C'est une nécessité, estime Ahmed Assid, la télévision est réellement une priorité parce qu'elle cible tous les Marocains, qui sont quand même 57 % à être amazighophones. Et c'est tant mieux si cela signifie un surplus de travail pour l'IRCAM, puisque ce dernier ambitionne de devenir une référence internationale de l'amazighité”.
La légitimité des démarches en cours est également prônée par Ahmed Dgharni, au nom du PDAM (le Parti Démocratique Amazigh Marocain), pour des raisons encore plus terre à terre. “Ce sont les lois du marché qui imposent leur loi à la télévision marocaine puisque la cible amazighophone est supérieure à 50% de la population, sans parler des MRE qui consomment en priorité les produits estampillés amazighs”.

Par Karim Boukhari
Telquel
 
Yura Aksel:
"Agrawal, you have often the words of a great leader! Your posts sounds always like an hymne of freedom, written with gold letters! you should write more and more. Thank you, i always agree with you."

Tanemmirt Aksel.
Awd (ula) key ar ettarid mezyan. R-ad teged yan umara ameqran. Mac ad ur tettud Tamazight. Igh ar ettarid idlisen, ad ur ettarid ghas ese Tafransist, ettari awd ese Tamazight. Eg zund Afulay, ar yettari ese Tamazight ede tutlayin yadtenin.

Hi Aksel. I think that you will become a great writer too. Keep the good work and try to write in Tamazight too. Thank you.
 
Agrawal a écrit :
As long as there is repression, there will be militants. As long as militants are fighting, there will be opportunists and betrayals.
We will continue the fight.

Agharas yeghezzif,
Asitti yezzsay,
Nezsedar as

L'heure de l'émancipation sonnera lorsque Imazighen prendront la décision par eux- memes de secouer le joug qui les étrangle; et cela ne peut avoir lieu que par des actes concrets, des actions d'envergure, et non par des discours de palais ou des conversations de café. L'heure est aux actes. Car rien ne s'obtient par le dialogue, mais par des marches de protestation, des sit- in, des manifestes clairs et nets.
Une chanson, un long article, des pétitions, c'est bien; mais la levée de plusieurs c'est encore meilleur.
 
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