Imazighen claquent la porte de l'IRCAM

idir

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Imazighen claquent la porte de l'IRCAM

http://amazighworld.org/human_rights/morocco/index_show.php?Id=81

[ Edité par idir le 22/2/2005 23:21 ]
 
IL ETAIT TEMPS QUE QUELQU'UN REAGISSE !

LE POUVOIR TRAITE LES AMAZIGHES COMME DES SINGES A TOURISTES !

:-x


[size=xx-large][color=CC0000]RAS LE BOL ![/color][/size]


[size=xx-large]TAGRAWLA[/size]
 
ça commence!

Fallait s'y attendre, face au manque de motivation ou plutot du boycottage de l'etat!

A voir seulement l'edition du manuel scolaire!
 
En voilà une bonne nouvelle que j'attendais patiemment.L'autre jour je discutais avec le president de l'association asays,il me rapportais une discution qu'il avais eu avec Myriam Demnati et M assid,ces derniers semblaient deçus de la tournure que prenaient les choses et des blocages institutionnels recurents ;en conclusion je lui avait dis qu'il fallait que l'ensembles des membres de cet institut demisionne en bloc.......je l'avais revé et voilà que ça se realise....certes un peu mais c'est deja ça

[ Edité par agoram le 22/2/2005 23:40 ]
 
Meryam Demnati, membre du conseil d’administration et chercheur à l’Institut Royal pour la Culture Amazighe:

...La tâche du Ministère de l’Education Nationale consistait justement à organiser les formations, choisir les écoles, rassembler les instituteurs, éditer et distribuer les manuels..., rien de concret et de sérieux n’a été fait jusqu’à présent. L’année 2003/2004 a été une année blanche. Et pour l’année 2005/2006 cela ne se présente pas mieux.

Imposture ? Boycott rampant ? Ou dévalorisation ? Personne n’est apparemment en mesure de nous répondre. L’humiliation et l’hogra continuent.

L’Amazighe est une langue à part entière qui ne doit pas être traitée comme un ensemble de dialectes qu’il faut absolument éradiquer au profit de l’arabe. La civilisation amazighe est une civilisation millénaire et le tifinaghe, l’alphabet amazigh, existe depuis au moins 4500 ans...

Source:
Meryam Demnati : “ Je suis doublement piégée, en tant que femme et en tant qu’amazighe”,
www.kabyle.com/article.php3?id_article=9500
 
Il faut quand même rester prudent.

Pourquoi ont-ils lâché leurs salaires comme ça ?

Il doit y avoir destrucs qui se préparent...
 
C'est une décision extrêmement courageuse de la part de nos très chers militants...j'espère que beaucoup d'autres membres de l'IRCAM suivront!
 
agerzam a écrit :


Il faut quand même rester prudent.

Pourquoi ont-ils lâché leurs salaires comme ça ?

Il doit y avoir destrucs qui se préparent...


ils ne renoncent pas à leurs salaires mon cher agerzam puisqu'ils ne demissionnent pas de l'ircam mais de conseil d'administration de l'ircam....petite difference,donc ils restent toujours membres de l'iracam en tant que chercheurs.

c'est une semi-demission.
courageux mais pas temeraires.
 
tout ça c bidon, on attend que l'on daigne nous accorder un peu d'interet.
Et le respect alors !!!!

Y a pas à dire, il n'y a que la lutte insitutionnelle qui paie, l'engagement politique peut nous sortir de cet enfermement.
Elisons nos députés pour nous défendre et virons les s'ils ne le font pas et qu'ils se corrompent !
 
Sept défenseurs de la culture amazighe (berbère) ont quitté le conseil d'administration de l'Institut royal de la culture amazighe (IRCA), jugeant insuffisante l'action menée dans ce domaine au Maroc, a-t-on appris mercredi à Rabat.

Ces personnalités berbères de l'IRCA, un institut créé en 2001 par le roi Mohammed VI, ont insisté, dans un communiqué diffusé mercredi, pour que la langue amazighe soit inscrite comme langue officielle dans la Constitution du royaume.

Selon les sept démissionnaires - sur un conseil composé de 32 membres - l'action de l'IRCA est restée "sans effet palpable". Ils dénoncent la "fonction humiliante" qui a été donnée à l'amazighe comme "support d'apprentissage de l'arabe" durant les cinq années de l'enseignement primaire.

Les protestataires dénoncent la marginalisation de l'amazighe au niveau de l'enseignement supérieur et de la télévision. Ils critiquent des propos attribués au ministre de la Communication qui aurait invoqué un "manque de moyens". "Ce prétexte, ajoutent-ils, ne l'a pas empêché de lancer deux nouvelles chaînes publiques arabophones et une troisième en cours" d'installation.

Les signataires précisent avoir acquis la conviction que "la reconnaissance véritable de l'amazighité en tant que langue, culture, civilisation, histoire, requiert que la Constitution du royaume stipule expressément que la langue amazighe est officielle".

Le communiqué est signé par MM. Abdelmalek Ousadden, Mohamed Boudhan, Hassane Banhakeia, Mohamed Ajaâjaâ, Mimoun Ighraz, Ali Bougrine et Ali Khadaoui.

Contacté par l'AFP, un membre non démissionnaire de l'IRCA s'est refusé à tout commentaire. Il a assuré toutefois, sous couvert de l'anonymat, qu'il partageait les préoccupations des signataires mais qu'il se refusait à la politique de la "chaise vide".


© AFP
 
Crise ouverte à l’IRCAM



Les démissionnaires expliquent leur geste par le fait que le programme annoncé de l’Ircam n’ait pas été appliqué. Selon eux, les principaux points seraient restés figés au stade de professions de foi, ce qui aurait conduit à la marginalisation de la langue amazighe du système de l’enseignement et des outils de communication publics.

A peine deux ans et demi d'existence, l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) souffre déjà de graves problèmes de fonctionnement.
Certains de ses membres ont décidé de s'insurger contre les "forces opposées à l'amazighité" et de demander la constitutionnalisation de la langue amazighe. Ceux par qui le scandale est arrivé sont au nombre de sept. Abdelmalek Ousaden, Mohamed Boudhan, Hassane Banhakeia, Mohamed Ajaajaa, Mimoun Ighraz, Ali Bougrine et Ali Khadaoui. Le lundi 21 février, ces sept personnes ont décidé de "se retirer définitivement" du Conseil d'administration dont ils sont membres actifs depuis la création de l'Institut. Ce retrait collectif (même si les concernés refusent d'utiliser le terme "démission") a plusieurs raisons.
Justement, dans un communiqué qu'ils ont rendu public, le jour même de leur démission, les sept membres du Conseil d'administration estiment que l'action de l'IRCAM "demeure sans effet palpable dans la réalité quotidienne de l'amazighité qui se trouve toujours dans son état d'avant 2001", date à laquelle l'IRCAM a été créé.
Les démissionnaires soulèvent les cas de trois grands domaines. L'enseignement, tout d'abord. Les protestataires reprochent aux ministère de l'Education nationale qui avait annoncé la généralisation de l'enseignement de l'amazigh à l'horizon 2008-2009, de continuer à déclarer officiellement son attachement au "livre blanc" et à la "charte nationale", deux documents élaborés avant 2001 et qui réservent à la langue amazighe "la fonction humiliante de support d'apprentissage de l'arabe durant les deux années du primaire".
Le deuxième domaine est celui de la communication. Pour les sept démissionnaires, "l'amazigh est le parent pauvre des médias audiovisuels publics". Le département de Nabil Benabdellah, qui aurait avancé l'argument classique "du manque de moyens", a été sévèrement critiqué car les démissionnaires ont noté que "ce prétexte ne l'a point empêché de lancer deux nouvelles chaînes publiques arabophones et une troisième est en cours".
Troisième domaine où l'amazighité serait marginalisée: la vie publique. Il s'agit de la formation des cadres de la communication, des magistrats ou des agents d'autorités qui se fait exclusivement en arabe. "Les caractères Tifinaghes ne sont pas autorisés à dépasser l'enceinte de l'IRCAM", regrettent les mécontents.
Ces derniers indiquent également qu'à l'état civil, les parents sont privés du droit de donner des prénoms amazighs à leur progéniture.
En définitive, les démissionnaires du Conseil d'administration de l'IRCAM ont constaté que "les forces opposées à l'amazighité, surprises au lendemain de la création de l'IRCAM, se sont ressaisies et ont décidé de bloquer toute initiative visant la réalisation des objectifs définis dans le Dahir de création de l'Institut". C'est la raison pour laquelle ils exigent que la Constitution du Royaume stipule expressément que l'amazigh est la langue officielle de l'Etat. "Sans cette consécration constitutionnelle et sans lois s'imposant à tous, l'amazighité ne recouvrera aucun de ses droits justes et légitimes".
Aussi, les démissionnaires conditionnent leur retour au Conseil d'administration de l'IRCAM à l'exécution de ces préalables. Force est de constater que la question de l'amazighité est aujourd'hui, au Maroc, une question extrêmement sensible. Elle risque de devenir une bombe à retardement si les discours "sentimentalistes" ne cèdent pas la place à une approche rationnelle, pragmatique et courageuse.
Qui sont ces "forces opposées à l'amazighité"? En tout cas, ce ne sont pas les rédacteurs du communiqué qui répondront. Ils ont unanimement décidé de ne faire aucun commentaire à la presse, et se tenir donc aux termes du communiqué. Ce malaise, certainement partagé par d'autres membres, risque de porter atteinte à l'action même de l'Institut. Ce dernier, à vocation purement culturelle, n'est pas habilité à se prononcer sur des questions politiques.
C'est en substance ce que le recteur de l'IRCAM, Ahmed Boukous, avait déclaré à ALM dans un précédent entretien. Toutefois, l'Institut risque, à terme, de devenir une sorte de Tour solidement fortifiée, s'interdisant de débattre des questions brûlantes d'actualité seraient-elles éminemment politiques.
Ahmed Boukous est tenu de réaliser un certain équilibre entre, d'une part son droit de réserve que lui dicte la fonction de recteur, et d’autre pat la sauvegarde de l'amazighité conformément aux valeurs pour lesquelles il a lui-même milité. Une tâche ardue, certes, mais qui ne tente rien n'a rien.
Ne faut-il pas commencer par demander une refonte des statuts de l'IRCAM pour le débarrasser des contraintes (pour ne pas dire des obstacles) érigées par le ministère des Finances?

Par : Abdelmohsin EL HASSOUNI




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aujourd'hui.ma
 
Éditorial : Entre débat et chaise vide



Sept membres du conseil d’administration de l’Institut royal de la culture amazighe ont annoncé, lundi 21 février, dans une lettre adressée au recteur de cette instance leur retrait de ce conseil.

Sept membres du conseil d’administration de l’Institut royal de la culture amazighe ont annoncé, lundi 21 février, dans une lettre adressée au recteur de cette instance leur retrait de ce conseil.
Par leur démission – ou "retrait" comme ils ont préféré appeler leur initiative – ils ont voulu attirer l’attention de l’opinion publique sur le fait que, depuis sa création, l’IRCAM n’a pas réussi à faire avancer les choses en ce qui concerne la concrétisation de la reconnaissance de la langue et de la culture amazighes.
En fait ce qu’ils dénoncent, c’est l’immobilisme qui semble régner, selon eux, sur le travail de cet Institut. Après plus de deux ans d’existence, l’IRCAM n’a réalisé aucune des missions qui lui ont été assignées par SM le Roi au moment de sa création. Ils rappellent ainsi les différents discours où le Souverain avait indiqué les grandes lignes du rôle et des prérogatives attribuées à l’Institut notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des moyens à même de contribuer à l’intégration de la langue et de la culture amazighes dans le système éducatif et le paysage audiovisuel national.
Les raisons invoquées par les sept membres démissionnaires pour justifier leur décision sont, à première vue, compréhensibles étant donné que l’Institut, selon eux, adopte une position passive sur des sujets qui font partie de son domaine d’activité et qui figurent en tête de la liste de ses prérogatives. Toutefois, même si on comprend parfaitement les raisons qui ont conduit à cette prise de position, il est difficile d’admettre que le retrait soit le meilleur est le seul moyen d’exprimer un quelconque désaccord.
En effet, le fait d’être en désaccord avec la méthode d’action adoptée par la direction de l’Institut ne peut à lui seul justifier une démission collective. Car, on n’abandonne pas un navire en pleine mer parce que l’on n’est pas d’accord avec la méthode de navigation. D’ailleurs, si le dahir de création de cette instance chargée d’œuvrer pour la reconnaissance de la Culture amazighe a prévu qu’elle soit dotée d’un conseil d’administration c’est parce qu’il voulait notamment qu’elle soit gérée d’une manière collective basée sur la concertation. En plus, il est évident que le législateur, en élargissant le conseil d’administration dudit Institut à toutes les sensibilités et à toutes les tendances du mouvement amazighe national, a voulu qu’il soit, à la fois, une plate-forme de débat et de concertation et un organisme d’action pour la concrétisation des programmes établis par ses membres.
Ainsi, les sept membres qui ont pris la décision de se retirer et d’abandonner le navire auraient peut-être mieux fait de fomenter le débat de l’intérieur même du Conseil, qui a d’ailleurs été mis en place à cette fin, au lieu d’opter pour la politique de la chaise vide.

Par : Omar DAHBI


aujourd'hui.ma
 
agerzam a écrit :


Il faut quand même rester prudent.

Pourquoi ont-ils lâché leurs salaires comme ça ?

Parce que je leur ait proposé de meilleurs revenus dans mon exploitation de cannabis...

Comme disait Yugurten : "A Rome, tout est vendre..."




[ Edité par Winitri le 24/2/2005 12:48 ]
 
Qui sont les démissionnaires ?



Les sept démissionnaires sont tous connus pour leur militantisme au sein du mouvement amazigh. Ils siégeaient au Conseil d'administration, aux côtés de 25 autres membres.

Le Conseil d'administration de l'IRCAM est composé, en plus du président (le doyen de l'Institut) de 32 autres membres. Ils ont tous été nommés par le Souverain, le 27 juin 2002.
Cinq parmi eux sont des représentants des départements ministériels. Il s'agit des ministères de l'Intérieur, de l'Enseignement supérieur, de l'Education nationale, des Affaires culturelles et de la Communication. Aussi, un président d'université est nommé par le Roi, sur proposition du ministre de l'Enseignement supérieur pour siéger dans le Conseil d'administration de l'IRCAM. Un directeur d'Académie représentant les Académies régionales d'éducation et de formation, est également nommé par le Souverain sur proposition du ministre de l'Education nationale.
Quant aux autres membres du Conseil d'administration, ils sont nommés et reconduits, le cas échéant, par SM le Roi, sur proposition du recteur de l'Institut, pour un mandat de quatre années, renouvelable une seule fois. Tous les démissionnaires sont connus pour leur militantisme pour la cause amazighe. Parmi eux, figure Mohammed Ajaâjaa. C'est un professeur de l’enseignement secondaire à Meknès. Il préside également la délégation de l'IRCAM qui siège dans la Commission mixte entre IRCAM-ministère de la Communication. Mohamed Boudhane est inspecteur de l’enseignement secondaire à Nador. Il est également directeur de l'association Taouiza. Ali Bougrine est un ingénieur des Mines et s'occupe au Conseil d'administration de l'IRCAM de la Commission administrative et financière.
Ali Khaddaoui, quant à lui, est un inspecteur principal de l’enseignement secondaire à Kénitra. Il s'occupe des relations entre l'IRCAM et les acteurs de la société civile. Le Dr. Abdelmalek Houcine Oussadden est un médecin-chirurgien installé à Fès et directeur de l'Association socioculturelle Fazaz, installée également dans la ville impériale. Mimoun Ighraz est un inspecteur principal de l’enseignement secondaire, retraité à Meknès. Enfin, Hassan Banhakeia est professeur de l’enseignement supérieur à Oujda.

Par : Abdelmohsin EL HASSOUNI




aujourd'hui.ma
 
Vague de démissions à l’Institut amazigh
Sept personnes ont démissionné du conseil d’administration de l’Institut royal de la culture amazighe (IRCA). Il s’agit de Abdelmalek Ousadden, Mohamed Boudhan, Hassane Banhakeia, Mohamed Ajaâjaâ, Mimoun Ighraz, Ali Bougrine et Ali Khadaoui.
Ces derniers insistent pour que la langue amazighe soit inscrite comme langue officielle dans la Constitution. Ils dénoncent la «fonction humiliante» qui lui a été donnée comme «support d’apprentissage de l’arabe» et sa marginalisation au niveau de l’enseignement supérieur et de la télévision. Ils critiquent également des propos du ministre de la Communication qui aurait invoqué un «manque de moyens». «Ce prétexte, ajoutent-ils, ne l’a pas empêché de lancer deux nouvelles chaînes publiques arabophones et une troisième en cours d’installation».

leconomiste.com
 
Azul/Salam,

Ces sept démissionnaires du CA de l'IRCAM devront publier un mémoire détaillant leurs activités pendant les deux années et demi, perdu et passées à l'IRCAM. Un tel témoignage sera précieux pour les générations montantes et donnera plus de détails sur l'importance et l'urgence de mettre en pratiques les conclusions énoncées dans leur communiqué.

l'IRCAM est un dispositif du Makhzen comme le HCA est en Algérie un dispositif de l'arabo-islamisme en d’autres terme HCA ou IRCAM c'est kif kif bourricot. Cette démission ramène ces démissionnaires à la position des Kabyles en 1980, soit 24 ans en
arrière quand imazighns d’Algérie demandèrent l'officialisation de tamazight. Depuis, ils sont passés à l'autonomie…..


"Le ministère de l'Éducation Nationale qui avait annoncé avoir établi, au terme de 2008-2009, un programme de généralisation de l'enseignement de l'amazigh à tous les élèves et à tous les niveaux de l'enseignement du primaire au secondaire, continue à déclarer officiellement son attachement au «livre blanc» et à «la charte nationale», documents élaborés avant 2001 qui assignent à la langue amazighe la fonction humiliante de support d'apprentissage de l'arabe durant les deux premières années du primaire."

Voilà en réalité ce que vaut leur proposition d'écrire Tamazight en caractères arabes, leur préparer l'autoroute de l'arabisation. Autrement dit, ils demandent à Tamazight de faire participer à l'arabisation. Why not?
 
Crise. L’IRCAM contre El Malki

Coup de tonnerre à l’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM). Le 21 février, 7 dirigeants ont démissionné, parce que "malgré les beaux discours, l’État ne fait rien pour la langue Amazighe" – notamment en matière d’éducation. Quelques jours plus tôt, Ahmed Boukous, recteur de l’IRCAM, avait adressé au roi un rapport très détaillé, avec copie des 10 lettres qu’il avait envoyées au ministre de l’Éducation nationale – sans réponse. Selon des sources internes, Habib El Malki se serait fait "tirer les oreilles" au Palais et aurait reçu l’ordre de débloquer la situation au plus vite. Si les choses se tassent à nouveau, les 17 membres restants du conseil (si on exclut les 7 nommés par le roi) menacent de démissionner à leur tour. Bras de fer en perspective.

tel-quel
 
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