RASSEMBLEMENT POUR L'ALGERIE
ALGERIENNE FEDERALE
Déclaration Manifeste du Parti Interview de Dda Rachid Historique Adhésion Contact
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Déclaration
Un moyen de communication est désormais à notre disposition qui contribuera, je l’espère au mieux, à une diffusion efficiente du message du Rassemblement pour l’Algérie Algérienne Fédérale. A cette occasion, mes amis m’ont conféré l’avantage d’en assurer la présentation en me faisant également part de leur souhait de me concentrer sur les aspects qui justifient sa distinction et son existence sur la question nationale et sur la question de la réorganisation de l’Etat.
Face à la politique de l’Algérie arabe et d’arabisation du pouvoir en place depuis l’indépendance du pays, j’ai eu le privilège d’élaborer et de promouvoir la politique de l’Algérie algérienne et l’algérianisation, résultat de mes recherches et de mes réflexions depuis les temps lointains qui ont précédé la crise dite de « berbériste de 1949 ». En conséquence des progrès qu’elle a accomplis dans les esprits et dans les cœurs grâce à l’action du Front Uni de l’Algérie Algérienne, cette politique de l’Algérie algérienne s’est imposée à des personnalités puis à des partis politiques. Mais, avec le temps, ces personnalités et partis politiques s’en sont largement écartés. Ils l’ont, en fait, trahie.
Pour la façade ils ont conservé, mais en y recourant de moins en moins, la formule de l’Algérie Algérienne. Mais, dans la réalité, ils l’ont vidée d’une bonne partie de sa substance. C’est ainsi, entre autres, qu’ils se sont abstenus de contester le prétendu caractère national de l’arabe classique qui a, par ailleurs, révélé toute son inefficacité, qu’ils ont cessé de parler de l’arabe algérien en tant que langue nationale de la communauté berbère arabophone, de la promotion égale et vigoureuse de la langue berbère, langue nationale de la communauté berbère berbérophone et de l’arabe algérien, en lieu et place de l’arabe classique, de l’enseignement de ces deux langues nationales à toutes les algériennes et tous les algériens. C’est ainsi également qu’ils ont défendu la partie restante de manière restreinte et molle. En vérité, ils ont rendu la politique de l’Algérie Algérienne ainsi amputée, défigurée et ramollie compatible avec la politique envahissante de l’Algérie arabe assurée in fine de sa victoire.
Le Rassemblement pour l’Algérie Algérienne Fédérale restituera à la politique de l’Algérie Algérienne son intégrité et son dynamisme. Il oeuvrera avec détermination et intelligence pour une Algérie véritablement algérienne caractérisée par les origines fondamentalement berbères communes à tous ses ressortissants, qu’ils soient berbérophones ou arabophones par sa culture spécifique rehaussée de particularités régionales, par ses langues nationales propres, la langue berbère et l’arabe algérien, par son appartenance évidente à l’Afrique du Nord, Nord africaine.
Après l’accession du pays à l’indépendance, les forces militaires et politiques qui, à partir des frontières, se sont brutalement emparés de sa direction, ont instauré avec empressement un état dictatorial centralisé, un état jacobin en parfaite harmonie avec leur engagement aveugle en faveur de la politique anti-nationale, de l’Algérie arabe.
Ma réaction, je l’ai développée en deux temps dans le cadre de mes activités au sein du Front Uni de l’Algérie Algérienne. Dans un premier temps, je me suis contenté, pour des raisons pédagogiques, de préconiser, face à l’Etat dictatorial jacobin, la lutte pour un régime démocratique pluraliste et progressiste. Mais parallèlement, et c’est le plus important, j’ai mis en lumière les autres éléments qui servent naturellement de fondements à l’édification d’un état fédéral: vaste étendue du territoire, existence de deux communautés nationales sœurs, pluralité de régions dotées de personnalités plus ou moins marquées. Plus tard, avec le mûrissement des esprits, j’ai considéré que le moment était venu de me prononcer explicitement et fermement pour la création d’un Etat fédéral. Ce que j’ai fait.
Longtemps, et c’était également l’avis de mes amis, je n’ai pas cru nécessaire de dévoiler l’architecture de cet Etat fédéral, ni de m’étendre sur la répartition des compétences en son sein. Je me contentais de généralités à leur propos. Mais des courants centrifuges visant à l’éclatement du pays ont commencé à se manifester avec une inquiétante persistance, courants injustifiables, passéistes, dangereux et suicidaires qui ne profitent qu’au pouvoir en place et néo-colonialisme.
Il a donc fallu, pour enlever toute raison d’être valable à ces courants, mais aussi pour combattre avec plus d’efficacité le Pouvoir en place, effectuer des avancées explicatives devenues d’actualité. Cela a été l’œuvre du Rassemblement pour l’Algérie Algérienne Fédérale. Composante de la politique de l’Algérie Algérienne, l’Etat fédéral, tel que nous le concevons, comprendra un pouvoir central, deux Etats nationaux, l’un représentatif de la communauté berbère berbérophone, l’autre représentatif de la communauté berbère arabophone, et des Etats régionaux qui jouiront tous de compétences exclusives ou partagées. Disons, pour être bref, que cet Etat fédéral permettra de garantir l’unité du pays qu’il importe de présenter comme la prunelle de nos yeux, et de respecter nos deux communautés nationales et nos diverses régions notamment en matière de sécurité interne ordinaire, de culture et de langue.
Il favorisera l’action en faveur de l’équilibre national et régional
Il offrira au pays entier, à chaque communauté nationale et à chaque communauté régionale un cadre approprié à son épanouissement.
Il permettra à chaque citoyenne et à chaque citoyen de vivre dans l’harmonie sa vie dans l’ensemble de la communauté
Il contribuera à libérer le pays de l’injustice et de l’oppression et à satisfaire les aspirations légitimes de tous, individuellement et collectivement
A l’échelle Nord-africaine, il ouvrira la voie à l’organisation d’un Etat confédéral et à la réalisation de l’unité Nord-africaine, grands rêves de nos ancêtres.
Il n’y a à cela aucun doute, l’Algérie Algérienne est, avec l’Etat fédéral qui en est le couronnement, l’avenir du pays. Depuis le lancement de la politique qui lui est favorable, de nombreuses étapes ont été franchies dans sa direction. La dernière, importante, a été l’œuvre du mouvement des citoyens. Mais d’autres étapes nous attendent qu’il importe de préparer activement et avec soin.
Toutes les algériennes et tous les algériens, qu’ils soient berbérophones ou arabophones, qu’ils soient civils ou militaires sont directement et également concernés par cette politique de l’Algérie Algérienne. Adressons-nous sans distinction à toutes et à tous pour les convaincre de sa justesse et de ses bienfaits, ainsi que de la justesse et des bienfaits de la politique démocratique et sociale qui lui est intimement attachée. Plus son champ d’influences étendra à travers l’ensemble du pays et plus nous nous rapprocherons du but. Unissons-nous donc, mobilisons-nous et agissons pacifiquement, dans un esprit de responsabilité, en gardant toujours le sens de la mesure. La victoire est certaine.
Rachid ALI-YAHIA
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Manifeste du Parti
voir :http://raaf.parti.free.fr/
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Un moyen de communication est désormais à notre disposition qui contribuera, je l’espère au mieux, à une diffusion efficiente du message du Rassemblement pour l’Algérie Algérienne Fédérale. A cette occasion, mes amis m’ont conféré l’avantage d’en assurer la présentation en me faisant également part de leur souhait de me concentrer sur les aspects qui justifient sa distinction et son existence sur la question nationale et sur la question de la réorganisation de l’Etat.
Face à la politique de l’Algérie arabe et d’arabisation du pouvoir en place depuis l’indépendance du pays, j’ai eu le privilège d’élaborer et de promouvoir la politique de l’Algérie algérienne et l’algérianisation, résultat de mes recherches et de mes réflexions depuis les temps lointains qui ont précédé la crise dite de « berbériste de 1949 ». En conséquence des progrès qu’elle a accomplis dans les esprits et dans les cœurs grâce à l’action du Front Uni de l’Algérie Algérienne, cette politique de l’Algérie algérienne s’est imposée à des personnalités puis à des partis politiques. Mais, avec le temps, ces personnalités et partis politiques s’en sont largement écartés. Ils l’ont, en fait, trahie.
Pour la façade ils ont conservé, mais en y recourant de moins en moins, la formule de l’Algérie Algérienne. Mais, dans la réalité, ils l’ont vidée d’une bonne partie de sa substance. C’est ainsi, entre autres, qu’ils se sont abstenus de contester le prétendu caractère national de l’arabe classique qui a, par ailleurs, révélé toute son inefficacité, qu’ils ont cessé de parler de l’arabe algérien en tant que langue nationale de la communauté berbère arabophone, de la promotion égale et vigoureuse de la langue berbère, langue nationale de la communauté berbère berbérophone et de l’arabe algérien, en lieu et place de l’arabe classique, de l’enseignement de ces deux langues nationales à toutes les algériennes et tous les algériens. C’est ainsi également qu’ils ont défendu la partie restante de manière restreinte et molle. En vérité, ils ont rendu la politique de l’Algérie Algérienne ainsi amputée, défigurée et ramollie compatible avec la politique envahissante de l’Algérie arabe assurée in fine de sa victoire.
Le Rassemblement pour l’Algérie Algérienne Fédérale restituera à la politique de l’Algérie Algérienne son intégrité et son dynamisme. Il oeuvrera avec détermination et intelligence pour une Algérie véritablement algérienne caractérisée par les origines fondamentalement berbères communes à tous ses ressortissants, qu’ils soient berbérophones ou arabophones par sa culture spécifique rehaussée de particularités régionales, par ses langues nationales propres, la langue berbère et l’arabe algérien, par son appartenance évidente à l’Afrique du Nord, Nord africaine.
Après l’accession du pays à l’indépendance, les forces militaires et politiques qui, à partir des frontières, se sont brutalement emparés de sa direction, ont instauré avec empressement un état dictatorial centralisé, un état jacobin en parfaite harmonie avec leur engagement aveugle en faveur de la politique anti-nationale, de l’Algérie arabe.
Ma réaction, je l’ai développée en deux temps dans le cadre de mes activités au sein du Front Uni de l’Algérie Algérienne. Dans un premier temps, je me suis contenté, pour des raisons pédagogiques, de préconiser, face à l’Etat dictatorial jacobin, la lutte pour un régime démocratique pluraliste et progressiste. Mais parallèlement, et c’est le plus important, j’ai mis en lumière les autres éléments qui servent naturellement de fondements à l’édification d’un état fédéral: vaste étendue du territoire, existence de deux communautés nationales sœurs, pluralité de régions dotées de personnalités plus ou moins marquées. Plus tard, avec le mûrissement des esprits, j’ai considéré que le moment était venu de me prononcer explicitement et fermement pour la création d’un Etat fédéral. Ce que j’ai fait.
Longtemps, et c’était également l’avis de mes amis, je n’ai pas cru nécessaire de dévoiler l’architecture de cet Etat fédéral, ni de m’étendre sur la répartition des compétences en son sein. Je me contentais de généralités à leur propos. Mais des courants centrifuges visant à l’éclatement du pays ont commencé à se manifester avec une inquiétante persistance, courants injustifiables, passéistes, dangereux et suicidaires qui ne profitent qu’au pouvoir en place et néo-colonialisme.
Il a donc fallu, pour enlever toute raison d’être valable à ces courants, mais aussi pour combattre avec plus d’efficacité le Pouvoir en place, effectuer des avancées explicatives devenues d’actualité. Cela a été l’œuvre du Rassemblement pour l’Algérie Algérienne Fédérale. Composante de la politique de l’Algérie Algérienne, l’Etat fédéral, tel que nous le concevons, comprendra un pouvoir central, deux Etats nationaux, l’un représentatif de la communauté berbère berbérophone, l’autre représentatif de la communauté berbère arabophone, et des Etats régionaux qui jouiront tous de compétences exclusives ou partagées. Disons, pour être bref, que cet Etat fédéral permettra de garantir l’unité du pays qu’il importe de présenter comme la prunelle de nos yeux, et de respecter nos deux communautés nationales et nos diverses régions notamment en matière de sécurité interne ordinaire, de culture et de langue.
Il favorisera l’action en faveur de l’équilibre national et régional
Il offrira au pays entier, à chaque communauté nationale et à chaque communauté régionale un cadre approprié à son épanouissement.
Il permettra à chaque citoyenne et à chaque citoyen de vivre dans l’harmonie sa vie dans l’ensemble de la communauté
Il contribuera à libérer le pays de l’injustice et de l’oppression et à satisfaire les aspirations légitimes de tous, individuellement et collectivement
A l’échelle Nord-africaine, il ouvrira la voie à l’organisation d’un Etat confédéral et à la réalisation de l’unité Nord-africaine, grands rêves de nos ancêtres.
Il n’y a à cela aucun doute, l’Algérie Algérienne est, avec l’Etat fédéral qui en est le couronnement, l’avenir du pays. Depuis le lancement de la politique qui lui est favorable, de nombreuses étapes ont été franchies dans sa direction. La dernière, importante, a été l’œuvre du mouvement des citoyens. Mais d’autres étapes nous attendent qu’il importe de préparer activement et avec soin.
Toutes les algériennes et tous les algériens, qu’ils soient berbérophones ou arabophones, qu’ils soient civils ou militaires sont directement et également concernés par cette politique de l’Algérie Algérienne. Adressons-nous sans distinction à toutes et à tous pour les convaincre de sa justesse et de ses bienfaits, ainsi que de la justesse et des bienfaits de la politique démocratique et sociale qui lui est intimement attachée. Plus son champ d’influences étendra à travers l’ensemble du pays et plus nous nous rapprocherons du but. Unissons-nous donc, mobilisons-nous et agissons pacifiquement, dans un esprit de responsabilité, en gardant toujours le sens de la mesure. La victoire est certaine.
Rachid ALI-YAHIA
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