Le génocide culturel !
O.R
28 Février 2005
Les démissionnaires de l'IRCAM
Mohamed Alouah
Paradoxe. La culture est peut-être la seule vocation pour laquelle on considère qu'aucune préparation n'est nécessaire. Ce que disait Louis Stevenson de la Politique, sied mieux que n'importe quel autre combat à la situation des démissionnaires de l'IRCAM (L'Institut Royal pour la culture amazigh). Ils sont sept à décider de quitter ce centre. Motif ? Le gouvernement ne fait rien pour l'amazighité. Il se peut, peut-être même, oui. Une question pour un champion : quand c'est le ministère de l'Enseignement qui peine à suivre ou manque de volonté en matière d’éducation c’est le ministre du tourisme qui doit démissionner ? C'est aussi compliqué que cela ? Alors, si j'ai un petit pépin, comme on dit quand on parle de l'os ou du problème, avec le facteur, dois-je démissionner de mon boulot ? En fait, il faut avoir une droite logique pour "gober" les raisons citées par nos sept démissionnaires : lenteur dans la mise en œuvre de l'enseignement généralisé du Tamazight, carence aussi latente qu’apparemment délibérée au niveau de l'espace audiovisuel... et j'en passe. Décidément, la vérité est ailleurs. Elle est dans le texte. Pour ce de nos citoyens qui n'arrivent pas encore à décrypter le tifinagh, une version arabe du texte de la démission est plus qu'édifiante : il est question de "génocide culturel" et pas besoin de vous dire, même si c'est mentionné dans le texte, que tout génocide est, par principe "collectif".
Apparemment en mal de sensation, les auteurs du communiqué ont puisé dans la ratiocineuse exagération que seule la bêtise peut en trouver "Rien ne s'est réalisé, y lit-on, pour tourner la page douloureuse du passé, ce passé marqué par l'exclusion, le mépris et le génocide culturel", collectif, soit redit en passant!
Alors si vous ne voyez pas le monde comme les sept démissionnaires de l'IRCAM c'est que vous êtes, ou bien vivant (quelle horreur !) ou bien encore à l'IRCAM (quelle infamie !). Il fait moins de bêtise quand il se tait : il ne fait rien d'autre quand il parle. Déduction normale, et même évidente quand on a une idée, toujours aimable à l'égard de Mohamed Alouah.
A force de dire les meilleures perles, il est devenu un "collier vivant". Lisez le premier article qui vous tombe entre les mains, la moindre déclaration. Même ses chuchotements sous carpes brillent comme de vraies perles. Je ne vous en dirai rien que ce que vous ne savez déjà. Alouah notre perle nationale vient de nous "gratifier" dans un long article sur la politique et la géostratégie, un vrai régal quand on est en pleine période d'”affaissement intellectuel”. Il compte résoudre le problème en joignant tous les partis au Polisario. Encore et toujours c'est un vrai succès. Mais comme disait Osacr Wilde “c'est un poison qui ne doit être pris que tard dans la vie et encore à petites doses” A bon entendeur, salut .
lagazettedumaroc.com
O.R
28 Février 2005
Les démissionnaires de l'IRCAM
Mohamed Alouah
Paradoxe. La culture est peut-être la seule vocation pour laquelle on considère qu'aucune préparation n'est nécessaire. Ce que disait Louis Stevenson de la Politique, sied mieux que n'importe quel autre combat à la situation des démissionnaires de l'IRCAM (L'Institut Royal pour la culture amazigh). Ils sont sept à décider de quitter ce centre. Motif ? Le gouvernement ne fait rien pour l'amazighité. Il se peut, peut-être même, oui. Une question pour un champion : quand c'est le ministère de l'Enseignement qui peine à suivre ou manque de volonté en matière d’éducation c’est le ministre du tourisme qui doit démissionner ? C'est aussi compliqué que cela ? Alors, si j'ai un petit pépin, comme on dit quand on parle de l'os ou du problème, avec le facteur, dois-je démissionner de mon boulot ? En fait, il faut avoir une droite logique pour "gober" les raisons citées par nos sept démissionnaires : lenteur dans la mise en œuvre de l'enseignement généralisé du Tamazight, carence aussi latente qu’apparemment délibérée au niveau de l'espace audiovisuel... et j'en passe. Décidément, la vérité est ailleurs. Elle est dans le texte. Pour ce de nos citoyens qui n'arrivent pas encore à décrypter le tifinagh, une version arabe du texte de la démission est plus qu'édifiante : il est question de "génocide culturel" et pas besoin de vous dire, même si c'est mentionné dans le texte, que tout génocide est, par principe "collectif".
Apparemment en mal de sensation, les auteurs du communiqué ont puisé dans la ratiocineuse exagération que seule la bêtise peut en trouver "Rien ne s'est réalisé, y lit-on, pour tourner la page douloureuse du passé, ce passé marqué par l'exclusion, le mépris et le génocide culturel", collectif, soit redit en passant!
Alors si vous ne voyez pas le monde comme les sept démissionnaires de l'IRCAM c'est que vous êtes, ou bien vivant (quelle horreur !) ou bien encore à l'IRCAM (quelle infamie !). Il fait moins de bêtise quand il se tait : il ne fait rien d'autre quand il parle. Déduction normale, et même évidente quand on a une idée, toujours aimable à l'égard de Mohamed Alouah.
A force de dire les meilleures perles, il est devenu un "collier vivant". Lisez le premier article qui vous tombe entre les mains, la moindre déclaration. Même ses chuchotements sous carpes brillent comme de vraies perles. Je ne vous en dirai rien que ce que vous ne savez déjà. Alouah notre perle nationale vient de nous "gratifier" dans un long article sur la politique et la géostratégie, un vrai régal quand on est en pleine période d'”affaissement intellectuel”. Il compte résoudre le problème en joignant tous les partis au Polisario. Encore et toujours c'est un vrai succès. Mais comme disait Osacr Wilde “c'est un poison qui ne doit être pris que tard dans la vie et encore à petites doses” A bon entendeur, salut .
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