· 200 millions de DH pour commencer
· Une trentaine de PME ciblées
· 3 ans pour tout investir
Feu vert au Fonds Igrane dédié à la région Souss-Masst-Dra. La mise de départ de 200 millions de DH émane du Conseil régional, Attijariwafa bank, BCP, CDG, Crédit Agricole et Holmarcom. Selon la vitesse d’utilisation, il pourra être porté à 500 millions de DH et s’ouvrir à d’autres investisseurs institutionnels.
Le Fonds Igrane ciblera une trentaine de projets porteurs dans la région en donnant une priorité aux PME. «C’est pour cela que nous avons fixé le ticket minimum d’intervention à 2 millions de DH», souligne Aziz Akhannouch, président du Conseil régional du Souss-Masst-Dra, lors d’un point de presse tenu le 9 mais à Casablanca.
En outre, l’investissement dans un même projet ne dépassera pas 15% du montant total du fonds, soit 30 millions de DH. De plus, le fonds se limitera à des investissements minoritaires allant de 10 à 30% du capital de la société cible. Quant à la durée de détention des prises de participation dans ces projets, elle variera entre 5 et 7 ans. «Dès le départ, les possibilités de sortie seront étudiées en concertation avec le promoteur et inscrites dans le pacte des actionnaires», précise Mohamed Kettani, directeur général chargé de la banque d’entreprise à Attijariwafa bank.
Pour rappel, la sortie du fonds d’investissement peut s’effectuer via une cession au promoteur du projet ou à d’autres investisseurs financiers. Mais la vente en bourse sera privilégiée pour accompagner la croissance des entreprises régionales. D’ailleurs, la mission d’Igrane est d’investir en fonds propres et quasi-fonds propres dans des PME pour accélérer la mise à niveau, promouvoir l’emploi et les exportations et optimiser les ressources, notamment humaines et hydriques.
Le Fonds Igrane se donne 3 ans pour investir la totalité du montant et sa durée de vie est fixée à 10 ans. Les projets sélectionnés devront dégager une rentabilité minimale de 12%.
Outre l’apport financier, la société de gestion Régional Gestion apportera du conseil en ingénierie financière et diffusera les bonnes pratiques de gouvernance. «Sous oublier que la présence d’un investisseur institutionnel contribue à rassurer les partenaires de l’entreprise, notamment les clients, fournisseurs et banquiers», rappelle Kettani.
Concrètement, Régional Gestion identifiera les opportunités d’investissement avant de les évaluer et de proposer une stratégie générale d’investissement.
Elle assurera également la gestion et le suivi du portefeuille de participations. «Nous avons tenu à ce que l’entité fonctionne de façon indépendante pour éviter toute ingérence des autorités locales», tient à souligner Akhannouch.
Pour pérenniser l’expérience et préserver le fonds au-delà de toute considération politique, il faudra placer sa totalité dans les meilleurs délais.
A ce sujet, les promoteurs se disent confiants. Les potentialités régionales prolifèrent. Les réseaux bancaires apporteront leur gisement. Les créateurs d’Igrane en sont convaincus: ce fonds ne répond pas à un phénomène de mode mais à un véritable besoin régional. Rendez-vous dans quelques mois pour en évaluer l’utilisation.
L'Economiste
· Une trentaine de PME ciblées
· 3 ans pour tout investir
Feu vert au Fonds Igrane dédié à la région Souss-Masst-Dra. La mise de départ de 200 millions de DH émane du Conseil régional, Attijariwafa bank, BCP, CDG, Crédit Agricole et Holmarcom. Selon la vitesse d’utilisation, il pourra être porté à 500 millions de DH et s’ouvrir à d’autres investisseurs institutionnels.
Le Fonds Igrane ciblera une trentaine de projets porteurs dans la région en donnant une priorité aux PME. «C’est pour cela que nous avons fixé le ticket minimum d’intervention à 2 millions de DH», souligne Aziz Akhannouch, président du Conseil régional du Souss-Masst-Dra, lors d’un point de presse tenu le 9 mais à Casablanca.
En outre, l’investissement dans un même projet ne dépassera pas 15% du montant total du fonds, soit 30 millions de DH. De plus, le fonds se limitera à des investissements minoritaires allant de 10 à 30% du capital de la société cible. Quant à la durée de détention des prises de participation dans ces projets, elle variera entre 5 et 7 ans. «Dès le départ, les possibilités de sortie seront étudiées en concertation avec le promoteur et inscrites dans le pacte des actionnaires», précise Mohamed Kettani, directeur général chargé de la banque d’entreprise à Attijariwafa bank.
Pour rappel, la sortie du fonds d’investissement peut s’effectuer via une cession au promoteur du projet ou à d’autres investisseurs financiers. Mais la vente en bourse sera privilégiée pour accompagner la croissance des entreprises régionales. D’ailleurs, la mission d’Igrane est d’investir en fonds propres et quasi-fonds propres dans des PME pour accélérer la mise à niveau, promouvoir l’emploi et les exportations et optimiser les ressources, notamment humaines et hydriques.
Le Fonds Igrane se donne 3 ans pour investir la totalité du montant et sa durée de vie est fixée à 10 ans. Les projets sélectionnés devront dégager une rentabilité minimale de 12%.
Outre l’apport financier, la société de gestion Régional Gestion apportera du conseil en ingénierie financière et diffusera les bonnes pratiques de gouvernance. «Sous oublier que la présence d’un investisseur institutionnel contribue à rassurer les partenaires de l’entreprise, notamment les clients, fournisseurs et banquiers», rappelle Kettani.
Concrètement, Régional Gestion identifiera les opportunités d’investissement avant de les évaluer et de proposer une stratégie générale d’investissement.
Elle assurera également la gestion et le suivi du portefeuille de participations. «Nous avons tenu à ce que l’entité fonctionne de façon indépendante pour éviter toute ingérence des autorités locales», tient à souligner Akhannouch.
Pour pérenniser l’expérience et préserver le fonds au-delà de toute considération politique, il faudra placer sa totalité dans les meilleurs délais.
A ce sujet, les promoteurs se disent confiants. Les potentialités régionales prolifèrent. Les réseaux bancaires apporteront leur gisement. Les créateurs d’Igrane en sont convaincus: ce fonds ne répond pas à un phénomène de mode mais à un véritable besoin régional. Rendez-vous dans quelques mois pour en évaluer l’utilisation.
L'Economiste