Et encore une TV pour l'arabisation : UNE

agerzam

Administrator
Bon, le Maroc lance une 4ème chaîne, naturellement elle ne sera que pour les arabophones (alors que les Amazighes payent leurs taxes…).

J’ai retiré deux extraits particulièrement édifiants :

“Mais les lieux où la langue amazighe serait encore la seule et l’unique langue de communication vont en s’amenuisant. Là où il y a brassage de la population, ajoute Esmili, «c’est l’arabe dialectal qui prévaut».”


Malgré tous les discours hypocrites en faveur de Tamazight, voilà le vrai visage de l’Etat marocain qui ressurgit, sa vraie stratégie : gagner du temps.

Il est conscient que les territoires du Tamazight se retrécissent et va continuer à faire tout ce qu’il est en son pouvoir pour que cela continue jusqu’à la disparition totale du Tamazight.

Depuis les années 60 , la politique a été le mouvement de population : favoriser l’immigration vers l’Europe des zones berbérophones (Rif, Souss) et faire venir en masse les populations arabophones pour arabiser les territoires amazighes.

Leur objectif est donc clair : mélanger les populations et faire en sorte qu’elles s’arabisent.


Mais attention, pour gagner du temps, il ne faut pas avancer à visage trop découvert, alors qu’est-ce qu’ils font ?

Et bien on nous ressort l’excuse devenue traditionnelle : ON TRAVAILLE AVEC L’IRCAM !

La belle affaire, on est de moins en moins dupe, cet institut est vraiement devenu un fourre-tout d’excuses du pouvoir.


Vraiment vous y croyez vous à cette deuxième déclaration ? :


“La deuxième langue de travail de la chaîne serait la langue amazighe, dans ses différentes variantes. Sur ce plan, les responsables de La 4 travaillent en synergie avec ceux de l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), pour atteindre un même objectif, affirment-ils : la standardisation de la langue et de la culture berbères.”



D’un côté, on déclare que si en zone amazighe, Il existe un seul arabophone, c’est lui qui prévaut (l’Amazighe est citoyen de seconde zone) et de l’autre on veut faire semblant de standardiser la langue avec encore 10 min par jour ?!!

De qui se moque-t-on ??
“Allez y les Chleuhs amusez-vous avec votre tifinagh, pendant ce temps, on s’occupe de vous…”

Y EN A MARRE A LA FIN.
:-x :-x :-x
 
Voici le texte :

Son démarrage est prévu fin janvier 2005. Elle diffusera, sur satellite, de 17 h à 23 heures.
La première langue utilisée est l’arabe dialectal.
Les programmes s’articulent autour de quatre pôles : apprentissages, vie professionnelle, vie sociale, culture et divertissement.
Sur le budget annuel prévu de 120 millions de DH, 75 ont déjà été octroyés par le Fonds d’aide au paysage audiovisuel.

C’’est officiel, Arrabiâa (la quatrième), première chaîne marocaine de télévision éducative et culturelle, commencera à diffuser ses programmes, au plus tard, vers fin janvier 2005. Chaîne thématique, elle est dans l’ordre chronologique la quatrième chaîne publique au niveau national après la RTM créée au début des années 1960, 2M fondée en 1989 (reprise par l’Etat en 1996), et la toute jeune, Al Maghribia, lancée le 18 novembre dernier. L’appellation n’est pas fortuite et n’a pas qu’une connotation chronologique. Elle renvoie également, selon ses concepteurs, à Arrabiî (printemps), signe de fraîcheur et de jeunesse, puisque le gros cœur de cible de La 4 sera la tranche d’âge 5-30 ans. Seul point commun avec Al Maghribia, La 4 sera aussi une chaîne numérique diffusant sur satellite et touchera donc la communauté marocaine à l’étranger. Au départ, elle aura ses studios dans les locaux de la RTM et dépendra de la première chaîne qui l’a enfantée. Du moins jusqu’à l’entrée en vigueur de la loi sur la réforme de l’audiovisuel, votée par le Parlement, qui prévoit leur transformation en sociétés autonomes, filiales de la future Société nationale de radio et de la télévision (SNRT).
Mais, La 4, comme le stipule la loi sur la réforme de l’audiovisuel, doit, au préalable, à l’instar de tout autre chaîne (publique ou privée), soumettre son cahier des charges pour validation à la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), organisme créé par dahir le 31 août 2002. Et à son instance délibérante, le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA), mis en place, lui, le 9 février 2004. En tout état de cause, la nouvelle loi accorde un délai de 6 mois pour toutes les chaînes de radio et de télévision existantes pour s’adapter au nouveau dispositif législatif (quota pour le produit national, temps imparti aux formations politiques ...).

Un projet vieux de dix ans, réactivé et mis au goût du jour en janvier 2004

La 4 démarrera donc dans moins de deux mois. Il faut dire que le projet d’une chaîne thématique éducative et culturelle au Maroc ne date pas de 2004. La RTM avait déjà initié pendant les années 1970-80 une grille de programmes intitulée Radio télévision scolaire (RTS) dont le concept est similaire à La 4. Mais les initiateurs du nouveau projet, tout en prenant acte de cette expérience, ne veulent pas renouveler l’expérience qui lui a été fatale : transformer la chaîne en classe. Hassan Esmili, ex-doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M’sik à Casablanca et coordinateur du comité de pilotage du projet, est formel : «L’objectif n’est pas de mettre la télé au service de l’enseignement, mais celui de l’innover à travers la télé et d’accompagner la réforme du système éducatif marocain. Surtout ne pas faire comme en Egypte où il y a une dizaine de chaînes éducatives, mais qui ont transposé l’école à la télévision. Notre but est de produire des émissions qui accompagnent l’école et qui serviront l’école, et non l’inverse.»
Il a fallu quand même plus de dix ans pour que le concept de La 4 voie le jour. En 1994, avec le même Hassan Esmili et sur proposition du ministère de l’Information, une équipe a été formée pour se pencher sur le projet d’une chaîne thématique culturelle régionale. On en a formulé un qui émettrait par voie hertzienne et couvrirait un rayon de 100 km à la ronde autour de la ville de Casablanca. Présenté en 1994 à My Driss Alaoui M’dahgri, alors ministre de la Communication, le projet n’eut pas de suite. Faute de budget, avait-on prétexté. Début 2004, on revint à la charge. Les initiateurs, cette fois-là, s’appelaient le ministère de l’Education nationale (MEN), le ministère de la Communication et la Radio télévision marocaine (RTM). Un comité de pilotage a alors été mis sur pied composé d’acteurs de divers horizons(*). Lequel comité prépara un rapport sur le concept, une charte éditoriale, une étude de faisabilité (montage technique, humain et financier), et une étude de terrain qui démarra à Casablanca le 30 juillet 2004 pour s’achever à Laâyoune le 15 septembre.
Le secteur public n’est pas le seul à ressentir le besoin d’une chaîne éducative et culturelle. Le publicitaire Noureddine Ayouch, conscient du rôle que peut jouer la télévision dans l’éducation des Marocains et dans la sensibilisation au civisme, s’est investi pendant deux années dans la préparation d’un projet d’une chaîne privée baptisée Moufida (utile). C’est d’ailleurs ce projet qui était pressenti par les acteurs médiatiques et le public marocains à servir de première chaîne thématique télévisuelle marocaine, à la faveur de la nouvelle loi instituant la fin du monopole de l’Etat sur le champ de l’audiovisuel. Pour M. Ayouche, l’intérêt d’une chaîne éducative et culturelle «est d’autant plus évident qu’elle répond à un vide que les chaînes généralistes n’ont pas pu combler. Au niveau éducatif, il y a un certain nombre de messages à passer, à la seule condition de ne pas tomber dans le scolaire classique, et d’approcher l’éducatif dans le sens du civisme.»
Maintenant que La 4 a pris quelques longueurs d’avance sur Moufida, que propose-t-elle comme programmes ? Ceux-ci s’articuleront autour de quatre pôles, suivant les enseignements tirés de deux études menées par les initiateurs sur les besoins de la population : apprentissages, vie professionnelle, vie sociale, culture et divertissement. Les trois premiers pôles viennent répondre à trois types de besoins. Le premier a trait à la formation (orientation scolaire, alphabétisation, apprentissage des langues étrangères). Le deuxième concernera des émissions sur l’insertion professionnelle, la législation du travail, les modalités de création des entreprises. Le troisième type de besoins a trait à des questions touchant l’épanouissement de la personnalité du jeune et le civisme.

La femme n’a pas été oubliée

La chaîne visera principalement deux cibles : les enfants de 5 à 15 ans, et les jeunes de 15 à 30 ans. Pourquoi ces tranches d’âge ? M. Esmili considère que c’est à ce stade que «toutes les préoccupations du citoyen sont exprimées, les grands événements de sa vie sont vécus et les grandes décisions sont prises : choix scolaire, choix professionnel et devenir conjugal. C’est l’âge où les jeunes sentent un besoin de formation, de sensibilisation et de conscientisation.» Une autre cible connexe ou complémentaire : la femme. Parce que, jugent les concepteurs de la chaîne, c’est elle qui est l’objet de toutes les discriminations et c’est elle qui affiche le plus de retard en matière de développement.
Les quatre pôles déclinés ont en commun deux grandes finalités : information-vulgarisation et sensibilisation-conscientisation. Autant dire, informer le public le plus possible et essayer autant que faire se peut de lui faire comprendre l’information. Sensibiliser aussi, ajoutent les concepteurs de La 4, les jeunes Marocains sur les différents aspects de la vie sociale : depuis les droits et obligations jusqu’à la façon de se comporter dans la rue, en passant par la sécurité routière, la propreté de la ville et l’accomplissement des droits civiques.
En quelle langue la chaîne va-t-elle véhiculer ce travail d’information, de vulgarisation et de sensibilisation ? En langue dialectale (darija). «Afin d’atteindre le maximum de gens», estime M. Esmili qui considère, à juste titre, que l’arabe dialectal «est le véhicule linguistique national. C’est l’outil qui sert d’intercompréhension des différentes composantes de la communauté marocaine au-delà des régions et de la langue maternelle». Il reconnaît qu’il y a des gens qui n’utilisent que la langue berbère, surtout les plus petits et les plus âgés. Mais les lieux où la langue amazighe serait encore la seule et l’unique langue de communication vont en s’amenuisant. Là où il y a brassage de la population, ajoute Esmili, «c’est l’arabe dialectal qui prévaut».
Choix difficile. Certains se demandent d’emblée comment utiliser la darija dans une chaîne thématique. Abdellah Najib Refaif, journaliste et conseiller auprès de la direction de 2M, est de ceux-là. Il voit mal comment on peut utiliser l’arabe dialectal dans «une chaîne thématique». Il la voit plutôt dans une chaîne généraliste. «Lutter contre l’analphabétisme en apprenant l’arabe classique aux Marocains à travers la darija serait un peu paradoxal.»
La deuxième langue de travail de la chaîne serait la langue amazighe, dans ses différentes variantes. Sur ce plan, les responsables de La 4 travaillent en synergie avec ceux de l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), pour atteindre un même objectif, affirment-ils : la standardisation de la langue et de la culture berbères. A ce niveau, ils estiment que la télévision est en mesure de jouer un rôle d’accompagnement efficace. Et l’ouverture sur l’étranger et sur les autres langues ? Pour l’apprentissage de ces dernières, plusieurs «classes» sont prévues. Du français, et particulièrement de l’anglais. Pour certains produits et à un certain horaire, il y aura même des émissions en langue étrangère. Mais l’accent, apprend-on, sera mis sur l’anglais. Car, quoique rayonnante dans le monde, estime M. Esmili, «cette langue est peu parlée au Maroc. Or, l’ouverture sur le monde passe par elle.»
Cela pour les programmes, et, pour la langue, qu’en est-il des horaires et de l’origine de la production ? Dans un premier temps, La 4 émettra 6 heures par jour, de 17 h à 23 heures. Elles seront partagées en moitié par la production de la chaîne et par des rediffusions. Mais les responsables de la chaîne comptent doubler cet horaire à partir de la deuxième année. On ambitionne de faire comme La 5 en France : dès la première année, faire des émissions d’enseignement après 23 heures. Une étude sera menée pour déceler les cours à problème, dans les différents cursus scolaires. On cherchera les professeurs qui sauront donner des cours adaptés à la télévision. «Afin d’éviter le cours banal, classique où un prof explique la leçon devant un tableau.»
Pour la provenance des émissions, il y aura trois sources : les productions internationales de maisons qui produisent en arabe (BBC, TV allemande...), qui seront soit passées en intégralité sous forme d’émissions, le cas échéant avec doublage ou sous-titrage en darija, soit diffusées partiellement et intégrées comme illustrations dans des productions nationales (débats). L’achat d’émissions représentera un total de 30 % des programmes. La deuxième source sera la production interne, dans une proportion estimée à 35 % (magazines, émissions de plateau ...). La partie qui reste sera coproduite ou entièrement produite par des sociétés de production nationales. Deux raisons à cela, explique M. Esmili, «ça va apporter des idées nouvelles et de nouveaux concepts dont la chaîne aura besoin. Ça permettra aussi à la chaîne de contribuer au développement d’une industrie de la production audiovisuelle marocaine.»

30% des programmes proviendra de l’achat d’émissions

Quant au budget de fonctionnement, selon l’étude de faisabilité, il atteindra son rythme de croisière avec 120 millions de DH annuels. Une enveloppe de 75 millions de DH, pour commencer, est déjà octroyée par le Fonds d’aide au paysage audiovisuel. Tout cela ne constitue qu’un maigre budget pour faire de la télévision, reconnaît-on, mais duquel l’on essayera de tirer le maximum. Le système numérique et le développement de la production nationale extérieure à La 4 permettront des économies. On table aussi sur le sponsoring et l’on espère faire une télévision de qualité, toucher une large audience pour arriver à séduire les annonceurs.
L’intérêt d’une chaîne éducative et culturelle dans le paysage audiovisuel marocain n’est nullement contesté. Son lancement n’a pas moins pris de court le concepteur de Moufida, l’autre chaîne éducative privée en projet. Noureddine Ayouch se dit extrêmement inquiet de la similitude de La 4 avec le concept de sa future chaîne. Ce qui l’inquiète le plus, c’est qu’au moment précis où le pays se dote d’une loi qui libéralise l’espace audiovisuel, l’Etat met les bouchées doubles pour occuper le terrain. «Je ne sais pas quelle place sera laissée dans ces conditions au privé. Que cette libéralisation soit faite au profit de l’Etat, ça ne me gêne pas, mais qu’on le dise clairement. En tout cas ce n’était pas l’objectif de la réforme.» Et que pense-t-il des quatre pôles déclinés par les initiateurs de La 4 ? Selon lui, les volets Apprentissage et Vie professionnelle seraient éloignés de son projet. Mais pour les deux autres, Vie sociale, Culture et divertissement, il préfère ne pas se prononcer avant de voir la façon dont ils seront traités. Qu’ils soient traités différemment de la grille des programmes de sa future chaîne, des émissions et de la stratégie qu’il avait déclinées et dont les responsables de La 4 sont parfaitement au parfum, ne l’incommode nullement. Mais il se dit sceptique quant à la tournure qu’a pris la loi sur la libéralisation de l’audiovisuel. «L’esprit de la réforme qui met fin au monopole de l’Etat, telle qu’elle est menée, est en contradiction avec cette façon du secteur public d’occuper un terrain sur lequel le privé avait travaillé, a mobilisé des hommes et a investi des millions de dirhams. Ça serait dommage puisque c’est la réforme qui va en pâtir», conclut-il

Aujourdhui.ma
 
J'ai regardé la chaine almaghrabia (le nom adequat aurait eté al aarabia),c'est un mixe de 2m et de la rtm qui sert a recycler les emissions ingdigestes et dechetiques de ces deux dynosaures de l'audiovisuel...aucun interet pour un vrai marocain et a fortiori pour un amazigh (qui est necessairement un vari marocain).

Il ne faut rien esperer de ce pouvoir,il ne connait pas le droit et ses discours sur la diversité culturelle n'est qu'une vaste supercherie dont il ne faut plus etre dupe...nous ne le serons plus desormais.
La seule chance de voir notre langue dans les medias et de monter notre propre chaine de tv ici en europe,c'est le seul moyen de presenter notre culture sous un nouvel angle loin de la folklorisation makhsenienne...et dans ce cas le makhsen ne tardera pas à reagir et creera des chaines amazighs;le makhsen ne connait qu'une chose:la contrainte,il suffit de voir comment ils agit avec les sahraouis qui ont leur chaine et dont la region benificie d'investissement consequants.
 
“Mais les lieux où la langue amazighe serait encore la seule et l’unique langue de communication vont en s’amenuisant. Là où il y a brassage de la population, ajoute Esmili, «c’est l’arabe dialectal qui prévaut».”
c'est consternant !! :-x :-x :-x
c'est l'arabe qui prévaut alors k'ils sont une minorité au maroc :-x
 
C'est dommage , puisque c'est tous de même la quatriéme chaine marocaine et elle devrait normalement etre bérbére , mais cen'est pas le cas , je ne sais pas c'est prévu pour quand mais on peut toujours attendre et combattre dans le dommaine de l'audiovisuel .

En effet , vu la jeunesse marocaine bérbère consciente qui se bat , l'autorité va certainement un jour ou un autre se rendre compte que c'est tout à fait légitime de lancer une chaine correspondante à la langue parlée d'une certaine population

Faut-il attendre cet initiative de l'etat ,l'IRCAM ,MRE ?

[ Edité par louz le 6/12/2004 21:01 ]
 
louz a écrit :
C'est dommage , puisque c'est tous de même la quatriéme chaine marocaine et elle devrait normalement etre bérbére , mais cen'est pas le cas , je ne sais pas c'est prévu pour quand mais on peut toujours attendre et combattre dans le dommaine de l'audiovisuel .

En effet , vu la jeunesse marocaine bérbère consciente qui se bat , l'autorité va certainement un jour ou un autre se rendre compte que c'est tout à fait légitime de lancer une chaine correspondante à la langue parlée d'une certaine population

Faut-il attendre cet initiative de l'etat ,l'IRCAM ,MRE ?

[ Edité par louz le 6/12/2004 21:01 ]


azul
Les amazighs dorment tandisque le makhzene arabiste est entrain d appliquer ses plans pour finir la langue amazigh une fois pour toute
Mais le makhzen va droit dans sa politique de destruction de la langue amazigh, car il sait bien que les amazighs ne vont jamais bouger ,
mais comment vont ils bouger quand il a bien planter des TRAITRES a double visages parmis nous???
staymate , stamazighte
 
Azul

c'est la faute des chleuhs n srbiss qui donnent de l'argent aux arabes pour creer leurs chaines ... faute de aljabiri et abdsslam yassin et autres qui preferent de defendre la maison du voisin et laisser sa propre maison , vu que son voisin est un chriff ou bien un musulman de 1ere degré ...
Amazigh For ever
 
On ne peut plus compter sur ces colons...et comme je l'ai dis sur "leschleuhs.com"...on doit repenser nôtre stratégie....voici ma réaction


Voilà que le Maroc lance une nouvelle chaîne télévisée avec les deniers amazighs...et nous voilà de nouveau oubliés sur nôtre propre terre...120 millions de DH supplémentaires pour le divertissement de nos amis arabophones...

Le coordinateur du comité de pilotage du projet a justifié ce choix raciste en évoquant le fait que la langue amazighe est en voie de disparission...donc,cette chaîne est là pour nous donner le coup fatal...voici les propos de nôtre ami Hassan Esmili..."Il reconnaît qu’il y a des gens qui n’utilisent que la langue berbère, surtout les plus petits et les plus âgés. Mais les lieux où la langue amazighe serait encore la seule et l’unique langue de communication vont en s’amenuisant"

Voilà ce que ce casaoui a pû nous dire...rien de plus humiliant!

Surtout lorsqu'on sait que mêmes les projets de chaînes privées amazighophones sont toujours bloqués...que devons nous attendre de ce pays qui est le nôtre et qui est dirigé par d'autres?

La réponse est douloureuse et évidente à la fois...la réponse est évidemment rien!

Le Mouvement Amazigh n'a plus d'autres choix que de se radicaliser...c'est désormais le seul moyen d'assurer sa survie...d'ailleurs comme le souligne ce cher Esmili : "Là où il y a brassage de la population, c’est l’arabe dialectal qui prévaut"

Le mouvement Amazigh n'a pas d'autres choix que de repenser sa stratégie...même les sahraouis ont désormais une chaîne dans leur langue...même les juifs peuvent donner les prénoms qu'ils veulent à leurs enfants,...alors que les juifs et les sahraouis ensemble sont moins nombreux qu'une seule tribu amazighe...

Les sahraouis demandent l'indépendance, et le Maroc leur offre une très large autonomie...les Imazighens demandent le bilinguisme...on leur accorde 3minutes de JT et 3 heures de cours par semaine de dialecte local dispensé par des profs incompétents...

Il est donc évident que nous n'avons plus d'autres choix que de demander fermement l'unilinguisme régional...voire même l'indépendance...comme ça on aura ce qu'on voudra...car c'est la seule manière de faire comprendre cette vieille machine rouillée qu'on appele communément le "makhzen"...il est évident que nous en pâtirons dans le court terme...mais c'est dans l'intérêt de nôtre Nation...car actuellement,tamazight reste le seul ciment fragile qui nous lie...mais ce ciment commence à dangeureusement s'effriter...allons nous attendre qu'il disparaisse complètement?
 
quand tu es tolerent voilà le resultat (cas imazighens)

quand tu es radicale en sais deja le resultat ( cas sahraouis avec leur chaine , et les kabyles avec berbere tv )

si tu te premens dans les viles de tizi ozou et bejaya rare d'ecouter les programes da la chaine d'algerie , sois berbere tv ou des chaines françaises ... au Maroc il y as toute une politique de passer les medias arabes comme aljazira politique et des matches de foot tarnsmis en arabe ... le but c'est manger arabe , prier arabe , regarder et lire arabe , marrier arabe ... tamazighte pour les maman avec leurs petits fils et pour les rwayess ... image folklorique , pour ça que l'etat encourage les rwayss et la musique commerciale tant que ça la derange pas et tant qu'en passe aucun message... de toute façon je sais plus est se que l'identité amazighe pourras survivre ou non ???
Agadir se derige pour etre arabisé à 100% ... si en perde agadir et nadour et tenghir !!! alors ça reste quoi ??? quand les imazighens changent de villes ils s'integrent vite à casa et rabat et s'arabise en gros... par contre les arabes refusent de parler tamazighte dans les regions amazighophones...simple vu que tamazighte ne serre à rien pour eux et aussi que les chleuhs sont trop tolerent alors voilà le prix de cette tolerence .

si vous aurez une chaine amazighe ça va etre à la version arabe ça veux dire 40% arabe ou plus !!! et tout les documents seront sous-titrer en arabe comme pour les films d'inde alors imazighens c'est des simples etrangers dans leur propre pays .

amazigh = indien au Maroc quelle honte pour NOUS

amdakul mazigh ne perd pas ton temps de poster de tel sujets dans le site ouma.com ... ça serre à rien je te propose de les parler sur le marriage et laryach mais surtout de dine en passant par la cuisine ... tu auras plus de chance avec ses sujets .

[ Edité par Azar_Canarias le 7/12/2004 0:35 ]
 
azul
Tant que les chleuhs ne ferons pas face a les traitres chleuhs n srbisse et prendre conscience de leur véritable histoire que le pouvoir arabo-islamiste ,mafieux leur a confisqué.
ils seront des jouets aux mains des ennemis
Les arabes n ont rien apporté au amazigh sauf la corruption , leur intolérance , leur refus de la démocratie et de la laîcité les raménent au moyen âge
staymate , stamazighte
 
apparemment la seule solution c'est la radicalisation
il va falloir demander l'independance et là on aura peut etre une certaine autonomie comme pour le sahara
 
ses jours si le mouvement amazighe parle trop sur la question de la regionalité et de la laicité ... pas de medias ni de constutition ni de partie politic... tawiza , amadal amazigh , agraw , imazighens ... des journeaux qui parlent que de ça , et meme il y avait à rabat un grand debat sur la question avec la participation de adgherni , baji , rachid rakha , moha et autres , mais à l'absence totale des membres de l'ircam .
 
Réflichissons un peu...le pouvoir voit principalement deux types de mouvement amazigh...les domptés(IRCAM...)et les rebelles(MCA...).

Le Makhzen n'a ni les capacités budgétaires ni le temps de s'attaquer aux deux mouvements à la fois,d'autant qu'il se veut être exemplaire en terme de démocratie dans le "monde arabe"...

Donc ce que fait le Makhzen...c'est reprendre un mouvement à son compte et le monter contre l'autre,de sorte qu'on atteigne un équilibre politico-social...

Donc,ce qu'on doit faire,c'est rétablir un désiquilibre et créer ainsi une véritable tension sociale qui poussera le régime à réagir...mais pour ce faire,nôtre action doit être crédible et perçue comme une véritable menace pour le pouvoir en place si il ne réagit pas...

La solution est évidemment la réclamation de l'unilinguisme régional accompagnée d'une indépendance en bonne et due forme...ce sera percue comme une menace crédible aux yeux du Makhzen,car certains pays(Algérie,Espagne,Lybie,...)ont intérêt à créer des soucis aux Maroc pour des raisons géopolitiques évidentes(et vont donc financer ces mouvements...)...

Résultat des courses:le Maroc réagira positivement à nôtre égard si il estime que s'attaquer à ce mouvement est "trop coûteux"(en terme d'image,de temps,de fonds...ou même de risque de guerre civile) ou incontrôlable(associations culturelles influentes à l'étranger financées par ses "ennemis"algérien,espagnols,...)...

Dans le cas contraire...il nous transformera en viande hachée :-D
 
louz a écrit :


la solution n'est pas d'etre radical , mais d'etre objectif et surtout tolérant :-D
comment tolerer ceux qui sont intolerents avec nous? t'a vu ce k'il a dit ce esmili?

“Mais les lieux où la langue amazighe serait encore la seule et l’unique langue de communication vont en s’amenuisant. Là où il y a brassage de la population, ajoute Esmili, «c’est l’arabe dialectal qui prévaut».”
 
Imazighens zrin la tolernce ssghin ... peux etre c'est notre defaut historique ??
 
La situation est claire.

Nous faisons face à une machine d’Etat bien huilée depuis quelques dizaines d’années, dont l’objectif à terme est la marginalisation, sinon la disparition complète de la culture amazighe.
Il s’agit d’un mouvement POLITIQUE de fond qui emploit tout ce qui est en son pouvoir : medias, enseignement, interdiction de noms amazighes, loi obligeant à parler l’arabe pour être Marocain et la liste est longue.

Le “mouvement amazigh” est toujours resté un mouvement CULTUREL qui a milité depuis des décennies pour obtenir des miettes de pain.

Il est absolument irréaliste de penser qu’un mouvement culturel (faible) puisse faire le poids face à un mouvement politique d’Etat !

La seule solution est de politiser la question amazighe. Croire que tout se règle par le culturel alors que c’est le politique qui régit le monde est d’une naïveté suicidaire.

Le problème est que cette démarche se heurte à au moins deux obstacles :

- le Makhzen, conscient, du danger que pourrait représenter un mouvement politique amazighe fort fait voter des lois interdisant la création de partis sur base “ethnique” (alors que une grosse partie des Marocains a au moins une origine amazighe). C’est de la totale hypocrisie puisque toute sa politique est à base ethnique : pays arabe, langue arabe, enseignement arabe, peuple arabe, …


- La conscientisation et la politisation des Amazighes. La majorité de ceux-ci sera contre un projet politique amazighe car, ignorants de la machine en marche contre leur culture (même sur ce site certains nous prennent pour des paranos), ils le voient comme une sorte de trahison au Maroc et à leur patriotisme, Marocains d’abord ! Vive le Maroc…


Ainsi, les Amazighes sont-ils pris dans un énorme dilemme : Leur patriotisme est pris entre le marteau du Makhzen et l’enclume de leur culture.

Comment combattre un système qui s’est couvert de tous les attributs du patriotisme sans être soi-même un ‘contre-patriote’, un traître ?

La réponse est simple :

C’est en se dressant contre un système qui combat les valeurs, la culture, tout ce qui fait l’être amazigh marocain qu’on sera patriote.

Car être patriote, ce n’est pas seulement crier à tout va comme on nous l’a appris que le Sahara est marocain, que ceci que cela, Al watan, al Malik and co.
Être patriote, Marocain c’est avant tout défendre les valeurs, la culture, l’histoire, l’honneur des gens qui font le pays, être patriote c’est défendre LE PEUPLE pas l’ETAT.

Se radicaliser, ce n’est pas devenir extrémiste, ce n’est pas rejetter son compatriote arabophone.
Se radicaliser, c’est être CONSCIENT et AGIR.

La conscience prend forme petit à petit.
L’action…
 
le makhzen ne va ceder au demande légitime d un peuple vivant que si le sang amazigh est versé
on a tout perdu de l histoire a notre Dignité
 
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