Ce sont dans les 160 étudiants, parmi lesquels une vingtaine de filles, représentant 19 nationalités africaines différentes qui vivent à El Jadida. Ils ont entre 17 et 25 ans. Ils se sont regroupés en Confédération des étudiants et stagiaires au Maroc (CESAM). Les membres de l’association, qui est à but non lucratif, sont totalement apolitiques. “Nous organisons des manifestations culturelles, des tournois sportifs durant toute l’année”, explique Richard Mwanda, Congolais, président de la Cesam. Les membres, dans leur grande majorité, restent au Maroc pendant des années sans retourner dans leur pays. Quelques étudiants seulement peuvent se permettre de voyager pendant les vacances. C’est quand ils sont assistés par leurs parents, précise Richard. Le pays le plus représenté reste le Sénégal avec 30 membres. La République du Congo arrive en deuxième position, avec 15 étudiants. Le français a été adopté en tant que langue officielle pour faciliter la communication entre les membres.
L’objectif de l’association est le rapprochement des cultures et religions différentes. La journée culturelle a été organisée dans sa 3e édition en avril dernier. Des stands de différents pays ont été montés à l’Alliance franco-marocaine. Des expositions d’arts plastiques, vestimentaires et d’art culinaire ont permis de découvrir quelques facettes d’autres cultures.
Les visiteurs ont été invités à des séances de dégustation de la gastronomie de contrées lointaines. Et qu’ils ne pourront peut-être jamais visiter. Avec la participation d’étudiantes marocaines de la Faculté des sciences, un défilé de mode a aussi été organisé pour la découverte des vêtements traditionnels des autres pays d’Afrique.
Les tournois sportifs sont considérés comme des manifestations d’intégration pour les nouveaux arrivants. Ils favorisent le rapprochement des jeunes, dit Richard Mwanda. La majorité des étudiants sont boursiers du gouvernement marocain avec une participation de leur pays d’origine.
Les étudiants africains cotisent pour louer des maisons dans les quartiers Jawhara ou Sidi Moussa. Ces quartiers ne sont pas éloignés des Facultés des sciences et des lettres. Quelques-uns ont pu loger en cité universitaire. La majorité d’entre eux font des études scientifiques. Mais certains ont préféré une formation à l’Ecole hôtelière d’El Jadida. En été, aucun étudiant n’arrive à trouver du travail pour arrondir ses fins de mois, ajoute Richard. Ce dernier a la nostalgie du pays, le Congo, qu’il n’a pas revu depuis 3 ans. “Je dois terminer mes études et je ne peux pas me permettre de débourser 15.000 DH pour un aller-retour”, indique-t-il.
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Différentes contrées
Ce sont différents pays d’Afrique, différentes langues et religions qui sont représentés à El Jadida à travers les étudiants. La majorité d’entre eux sont musulmans. Les étudiants viennent du Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée Conakry, Guinée équatoriale, Iles Comores, Kenya,, Mali, Mauritanie, Niger, R.D. Congo, Rwanda, République centrafricaine, Sénégal…
De notre correspondant,
Mohamed RAMDANI
Leconomiste
L’objectif de l’association est le rapprochement des cultures et religions différentes. La journée culturelle a été organisée dans sa 3e édition en avril dernier. Des stands de différents pays ont été montés à l’Alliance franco-marocaine. Des expositions d’arts plastiques, vestimentaires et d’art culinaire ont permis de découvrir quelques facettes d’autres cultures.
Les visiteurs ont été invités à des séances de dégustation de la gastronomie de contrées lointaines. Et qu’ils ne pourront peut-être jamais visiter. Avec la participation d’étudiantes marocaines de la Faculté des sciences, un défilé de mode a aussi été organisé pour la découverte des vêtements traditionnels des autres pays d’Afrique.
Les tournois sportifs sont considérés comme des manifestations d’intégration pour les nouveaux arrivants. Ils favorisent le rapprochement des jeunes, dit Richard Mwanda. La majorité des étudiants sont boursiers du gouvernement marocain avec une participation de leur pays d’origine.
Les étudiants africains cotisent pour louer des maisons dans les quartiers Jawhara ou Sidi Moussa. Ces quartiers ne sont pas éloignés des Facultés des sciences et des lettres. Quelques-uns ont pu loger en cité universitaire. La majorité d’entre eux font des études scientifiques. Mais certains ont préféré une formation à l’Ecole hôtelière d’El Jadida. En été, aucun étudiant n’arrive à trouver du travail pour arrondir ses fins de mois, ajoute Richard. Ce dernier a la nostalgie du pays, le Congo, qu’il n’a pas revu depuis 3 ans. “Je dois terminer mes études et je ne peux pas me permettre de débourser 15.000 DH pour un aller-retour”, indique-t-il.
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Différentes contrées
Ce sont différents pays d’Afrique, différentes langues et religions qui sont représentés à El Jadida à travers les étudiants. La majorité d’entre eux sont musulmans. Les étudiants viennent du Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Guinée Conakry, Guinée équatoriale, Iles Comores, Kenya,, Mali, Mauritanie, Niger, R.D. Congo, Rwanda, République centrafricaine, Sénégal…
De notre correspondant,
Mohamed RAMDANI
Leconomiste