Des telés,en veux tu, en voilà

agoram

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Numérique : Le Maroc a son bouquet
Le PAM continue sa mue. On apprend, en fait, que le royaume aura sous peu son propre bouquet...numérique. Cela revient moins cher et arrose, dans l’absolu, plus de monde. Reste ce qu’on y met. La technologie ne répondant pas à toutes les questions. N’empêche, le passage est à saluer.

Eutelsat Communications a annoncé mardi soir que la Société Nationale de Radio et de Télévision Marocaine (SNRT), le radiodiffuseur public marocain, vient d’augmenter la capacité louée sur le satellite HOT BIRD 4 pour assurer la diffusion d’un nouveau multiplex numérique regroupant six chaînes de télévision et quatre stations de radio.La création de cette nouvelle offre s’inscrit dans le cadre de la réforme du paysage audiovisuel engagé par le gouvernement et marque le lancement des premiers programmes de télévision publique en numérique au Maroc. Ce multiplex réunit six chaînes de télévision, diffusées en clair à destination de tous les foyers équipés d’antennes de réception par satellite.
" Nous sommes particulièrement heureux d’accompagner aujourd’hui le lancement des premiers programmes en numérique de la SNRT » a déclaré Giuliano Berretta, Président d’Eutelsat. Et d’ajouter que ce contrat vient consolider une collaboration étroite entre Eutelsat et la SNRT, initiée en 1992 par la diffusion par satellite de la chaîne TVM en analogique depuis la position orbitale à 16 degrés Est. La création de cette nouvelle offre de chaînes est un événement majeur qui permet de proposer cinq nouvelles chaînes aux téléspectateurs et d’enrichir l’offre de la SNRT avec de nouveaux contenus d’informations, d’éducation et de programmes régionaux.


laverité.ma
 
· Medi1 Sat sort du lot

· Radio: 11 stations pour commencer


La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) n’a tranché qu’à moitié. En conclave à Marrakech depuis jeudi dernier, les 8 membres du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) ont départagé, dimanche, bon nombre de candidatures aux licences audiovisuelles. Prévue initialement ce lundi, l’annonce officielle des projets retenus ne devrait avoir lieu qu’après la fête d’Al Mawlid. Certains dossiers restent en suspens.

Cependant, des informations ont filtré.
Pour les télévisions, seuls deux projets, sur un total de quatre jugés recevables, ont été approuvés. Médi1 Sat est d’ores et déjà autorisée. Ce projet ambitionne d’occuper une place de choix dans le paysage audiovisuel non seulement marocain, mais aussi régional. La chaîne franco-marocaine, dirigée par Jean Pierre Casalta, vise ainsi à voler la vedette à Al Arabia et Al Jazira à l’échelle maghrébine. Pour cela, elle diffusera ses programmes d’information en français et en arabe, un peu à l’image de la radio. Le succès de cette formule n’est plus à prouver.

La seconde licence a vu se disputer Canal3 et 3TVEM. Canal3 est un projet de télévision régionale qui diffusera sur l’axe Casablanca-Marrakech. Son initiateur est un certain Pierre Lambert, investisseur français. 3TVEM se veut, elle, généraliste et nationale. Sa tête de pont est Abdelkader Jamal (ancien d’Al Bayane), adossé à des investisseurs italiens. Aucune information n’a encore filtré sur le projet qui l’aurait emporté. Néanmoins, le moins gourmand en fréquences, et donc Canal3, dispose des plus fortes chances.

Une chose est sûre, le projet de Ritmo TV est débouté. Il s’agit d’un investissement italien tourné exclusivement vers la musique, mais dont les initiateurs ont dû finalement abandonner. A rappeler que la procédure adoptée a été celle du gré à gré. Une procédure appliquée également à trois projets de radio. Parmi eux, Radio Founty, de Seddik Maâninou, ancien directeur à la RTM et ex-secrétaire général au ministère de l’Information, qui serait déjà retenue.

Pour le reste, la bataille aura été des plus ardues. Les projets similaires ont été regroupés dans 8 pools, représentant autant de procédures d’appel à concurrence. Un groupe aura été particulièrement animé. Appelé le cercle de la mort, il a réuni les candidats les plus sérieux. Dans le désordre, il s’agissait de FC Radio (de Mounir Majidi, connu notamment dans le secteur de l’affichage à travers FC Com), Caffoumym (Groupe Chaâbi), Radio KFM (de Belaghmi, homme d’affaires) et Radio Galileo (propriété du fils du Premier ministre, Driss Jettou). La demande de ce dernier aurait obtenu une réponse favorable. Dans les autres groupes, le projet de radio du groupe Eco-Médias, éditeur des quotidiens L’Economiste et Assabah, est préssenti gagnant. Ceci, au même titre que Radio Energy et de Radio 20.

Ayant également présenté un dossier de création d’une chaîne radio, RFI s’est retirée à la dernière minute, ce qui fait l’affaire de Médi1 qui maintient son leadership en matière d’information et se pose donc en pont unique de la coopération franco-marocaine. Bahja FM, du journaliste Abdellah Stouky, est également sortie de la course.
Pour trancher, le travail des membres du CSCA n’a pas été facile. Plusieurs nuits blanches ont été nécessaires à Naïma Lemcharki, Salah El Ouadie, Hassane Bouquentar, Naïme Kamal, Mohamed Naciri, Ilias Omari, Noureddine Afaya, en plus du président de la Haca, Ahmed Ghazali. En plus des conseillers, les membres de la commission technique, composée des chefs des différents départements de la Haca, ont également fait le déplacement à Marrakech, y compris le directeur général Ahmed Khechichen. L’étape de la ville ocre devait constituer une sorte de finish. Mais des prolongations s’avèrent nécessaires.

L Economiste
 
Bassins d’audience

Pour attirer le plus grand nombre d’investisseurs dans les régions autres que l’axe Rabat-Marrakech, la HACA a établi 14 bassins d’audience (copyright, la HACA), sur les différentes zones du pays.

Objectif, déconcentrer les projets sur des régions homogènes sur les plans linguistique, ethnique… et économique.

Disposant chacune d’un pôle économique et d’une grande ville, ces régions offrent la possibilité aux projets d’être entourés de sources de financement, notamment à travers la publicité.

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?????? Je me demande ce que cela va donner...
 
agerzam said:
La Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) n’a tranché qu’à moitié. En conclave à Marrakech depuis jeudi dernier, les 8 membres du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) ont départagé, dimanche, bon nombre de candidatures aux licences audiovisuelles.

c'est quoi cette confusion? c'est quoi le HACA, c'est quoi le CSCA? C'est la fievre des abbreviations ou quoi?

Ca me fait rire...le maroc n'a invente ni television, ni radio, n'a decouvert ni ondes no frequences...mais le voila qui veut donner des lecons au monde entier sur le comment gerer la diffusion audiovisuelle....
 
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