Le Sud et le Sud-Est marocain ont connu des intempéries meurtrières qui ont fait des dizaines de morts, de blessés et de disparus. Timoulay, le village natal de certains membres de TAMAYNUT-France, a été particulièrement touché.
La rivière de TIMSURT qui sépare Timoulay de Bouizakaren, a emporté 17 personnes originaires de ce village. Ce drame illustre une fois de plus et de manière dramatique l’exclusion de cette région qui fait partie du « Maroc inutile ». La rivière Asif n-Timsurt, lieu de l’accident, se trouve à moins de 3 KM de l’une des plus grandes casernes militaires du pays, « BERDN ». Malgré cette proximité, aucun ordre n’a été donné aux militaires pour secourir les victimes. Ceci alors que c’est l’armée qui est au devant dans les zones sinistrées de part le monde.
L’absence de l’Etat et le mépris des autorités a poussé les villageois, avec leurs modestes moyens, à porter secours et assistance aux victimes et à prendre en charge la recherche et l’évacuation des morts.
C’est ainsi que l’on découvre que la marginalisation de langue et de la culture amazighe va de paire avec la marginalisation économique et sociale des régions amazighophones.
La fragilité, voir le manque des infrastructures n’est que la concrétisation directe des politiques amazighophobes de Rabat.
Bouleversés par ces événements tragiques, nous prenons part à la douleur des familles des victimes.
Nous adressons nos sincères condoléances notamment à Messoudi Ahmed et Bigaou Brahim, membres de Tamaynut, section-Timoulay, ainsi qu’à Messoudi Rachid, associatif actif dans la région. Nos condoléances vont également à toutes les familles des victimes, mais aussi à l’ensemble des habitants de Timoulay et de la région, tous consternés.
Nous considérons que l’Etat Marocain est le seul responsable de ce drame, ainsi que du décès de plus d’une trentaine personnes dans d’autres accidents similaires dans la province d’Agoulmim. En plus l’exclusion de la région des politiques de développement économique et le manque d’infrastructures, le gouvernement continue à briller par son mutisme et son absence.
Nous dénonçons autant la corruption de l’élite politique locale. Elle-aussi responsable de ce drame.
Enfin, Nous plaidons pour une politique plus volontariste en faveur de l’amazighité et des régions défavorisées du Maroc.
La rivière de TIMSURT qui sépare Timoulay de Bouizakaren, a emporté 17 personnes originaires de ce village. Ce drame illustre une fois de plus et de manière dramatique l’exclusion de cette région qui fait partie du « Maroc inutile ». La rivière Asif n-Timsurt, lieu de l’accident, se trouve à moins de 3 KM de l’une des plus grandes casernes militaires du pays, « BERDN ». Malgré cette proximité, aucun ordre n’a été donné aux militaires pour secourir les victimes. Ceci alors que c’est l’armée qui est au devant dans les zones sinistrées de part le monde.
L’absence de l’Etat et le mépris des autorités a poussé les villageois, avec leurs modestes moyens, à porter secours et assistance aux victimes et à prendre en charge la recherche et l’évacuation des morts.
C’est ainsi que l’on découvre que la marginalisation de langue et de la culture amazighe va de paire avec la marginalisation économique et sociale des régions amazighophones.
La fragilité, voir le manque des infrastructures n’est que la concrétisation directe des politiques amazighophobes de Rabat.
Bouleversés par ces événements tragiques, nous prenons part à la douleur des familles des victimes.
Nous adressons nos sincères condoléances notamment à Messoudi Ahmed et Bigaou Brahim, membres de Tamaynut, section-Timoulay, ainsi qu’à Messoudi Rachid, associatif actif dans la région. Nos condoléances vont également à toutes les familles des victimes, mais aussi à l’ensemble des habitants de Timoulay et de la région, tous consternés.
Nous considérons que l’Etat Marocain est le seul responsable de ce drame, ainsi que du décès de plus d’une trentaine personnes dans d’autres accidents similaires dans la province d’Agoulmim. En plus l’exclusion de la région des politiques de développement économique et le manque d’infrastructures, le gouvernement continue à briller par son mutisme et son absence.
Nous dénonçons autant la corruption de l’élite politique locale. Elle-aussi responsable de ce drame.
Enfin, Nous plaidons pour une politique plus volontariste en faveur de l’amazighité et des régions défavorisées du Maroc.