C'était il y a 87 ans exactement aujourd'hui, le 7 janvier 1917. C'est la dernière victoire des tribus du Sous contre le Makhzen.
Le Maroc est sous protectorat français depuis 5 ans mais partout, dans toutes les régions montagneuses se sont levés des hommes qui refusent cette domination.
Dans le Sous on a renié cette Alaouite (Moulay Hafid) qui a vendu le pays aux Iroumin; et on lui a préféré un agourram sahraoui Hmad el Hiba qui est leur guide, leur imam...
Les Français ont alors pour stratégie de conquérir les zones de résistances au nom de leur sultan alaouite fantoche (Moulay Youssef)...
Ils chargent le pacha de Taroudant, Haïda Ou Mouis, chef de guerre redoutable, crains et respecté partout dans le Sous et plus loin encore, d'une expédition dans l'Anti-Atlas afin de soumettre les tribus.
En partant de Tiznit, il soumet les Aït Sihel puis se dirige résolument vers le Sud, vers les Aît Brayim; c'est là dans les ravins d'Igalfen, sur les rives de l'Assif Tighanimin que sa troupe est défaite et qu'il perd la vie. Sa tête est porté en triomphe dans tout le pays.
On chantait alors dans la région:
"Asif n tighanimin,
Agh ibbi lmencar asatur,
Nghan igwdad lbaz,
Ur sul ksuden yat"
(C'est au bord de la rivière aux roseaux,
Que le tronc de l'arbre a été couper,
Les moineaux ont tué le faucon,
Plus personne ne les effraient"
Le Maroc est sous protectorat français depuis 5 ans mais partout, dans toutes les régions montagneuses se sont levés des hommes qui refusent cette domination.
Dans le Sous on a renié cette Alaouite (Moulay Hafid) qui a vendu le pays aux Iroumin; et on lui a préféré un agourram sahraoui Hmad el Hiba qui est leur guide, leur imam...
Les Français ont alors pour stratégie de conquérir les zones de résistances au nom de leur sultan alaouite fantoche (Moulay Youssef)...
Ils chargent le pacha de Taroudant, Haïda Ou Mouis, chef de guerre redoutable, crains et respecté partout dans le Sous et plus loin encore, d'une expédition dans l'Anti-Atlas afin de soumettre les tribus.
En partant de Tiznit, il soumet les Aït Sihel puis se dirige résolument vers le Sud, vers les Aît Brayim; c'est là dans les ravins d'Igalfen, sur les rives de l'Assif Tighanimin que sa troupe est défaite et qu'il perd la vie. Sa tête est porté en triomphe dans tout le pays.
On chantait alors dans la région:
"Asif n tighanimin,
Agh ibbi lmencar asatur,
Nghan igwdad lbaz,
Ur sul ksuden yat"
(C'est au bord de la rivière aux roseaux,
Que le tronc de l'arbre a été couper,
Les moineaux ont tué le faucon,
Plus personne ne les effraient"