Comité de la défense de l’Amazighe à la télévision.
Rabat, le Jeudi 02 Novembre 2006
Mise au point à la réponse du Ministre de la Communication
Après avoir entendu les réponses données par le Ministre de la Communication aux questions posées lors de la séance parlementaire du Mardi 31 Octobre 2006 à propos de l’intégration de l’Amazighe dans les médias et les problèmes posés par celle-ci, le comité de la défense de l’Amazighe à la télévision s’est réuni pour étudier ces réponses et informe l’opinion publique de ce qui suit :
-Il est à signaler que les 30% des programmes amazighs évoqués par le Ministre comme étant de l’ordre de l’impossible va à l’encontre des accords passés entre l’IRCAM et le Ministère de la Communication dans le cadre de la Commission mixte, les 30% étant le seuil minimum proposé par l’IRCAM pour donner à l’Amazighe la place qu’il lui ait dû.
-Il est à signaler aussi que cet accord a été enregistré dans les rapports de réunions de la dite commission comme étant un acquis, que la partie du Ministère n’a jamais contesté.
-Il est à signaler aussi que l’accord passé entre l’IRCAM et le Ministère de la Communication concerne 30% de toute la diffusion nationale et non pas la production nationale seulement, étant donné que les productions en Amazighe sont exclusivement nationale, alors que les productions en arabe et en français proviennent aussi bien du national que de l’international.
-Il est à signaler en plus que, contrairement à ce qu’a avancé le Ministre, la revendication d’une quote-part décente pour l’Amazighe n’est pas du ressort de l’impossible, étant donné que la réalisation de la revendication en question devait être échelonnée sur plusieurs années, non pas au courant de l’année 2006.
-Il est à signaler encore, que la campagne menée par notre comité ne visait nullement une « simple surenchère » dixit le Ministre de la Communication, mais avait pour objectif d’attirer l’attention des responsables des médias sur la marginalisation que continue à subir l’Amazighité.
- Il est à signaler enfin, qu’une certaine presse qui prétend que la « quasi-totalité des membres de l’IRCAM » et du Comité de la défense de l’Amazighe à la télévision « possèdent des agences et des sociétés de production TV », et « ne font que défendre leur marchandise », ne cherche qu’à répandre des propos mensongers et diffamatoires pour discréditer la campagne menée par le Comité à l’encontre de la discrimination que subit l’Amazighité à la télévision.
Rabat, le Jeudi 02 Novembre 2006
Mise au point à la réponse du Ministre de la Communication
Après avoir entendu les réponses données par le Ministre de la Communication aux questions posées lors de la séance parlementaire du Mardi 31 Octobre 2006 à propos de l’intégration de l’Amazighe dans les médias et les problèmes posés par celle-ci, le comité de la défense de l’Amazighe à la télévision s’est réuni pour étudier ces réponses et informe l’opinion publique de ce qui suit :
-Il est à signaler que les 30% des programmes amazighs évoqués par le Ministre comme étant de l’ordre de l’impossible va à l’encontre des accords passés entre l’IRCAM et le Ministère de la Communication dans le cadre de la Commission mixte, les 30% étant le seuil minimum proposé par l’IRCAM pour donner à l’Amazighe la place qu’il lui ait dû.
-Il est à signaler aussi que cet accord a été enregistré dans les rapports de réunions de la dite commission comme étant un acquis, que la partie du Ministère n’a jamais contesté.
-Il est à signaler aussi que l’accord passé entre l’IRCAM et le Ministère de la Communication concerne 30% de toute la diffusion nationale et non pas la production nationale seulement, étant donné que les productions en Amazighe sont exclusivement nationale, alors que les productions en arabe et en français proviennent aussi bien du national que de l’international.
-Il est à signaler en plus que, contrairement à ce qu’a avancé le Ministre, la revendication d’une quote-part décente pour l’Amazighe n’est pas du ressort de l’impossible, étant donné que la réalisation de la revendication en question devait être échelonnée sur plusieurs années, non pas au courant de l’année 2006.
-Il est à signaler encore, que la campagne menée par notre comité ne visait nullement une « simple surenchère » dixit le Ministre de la Communication, mais avait pour objectif d’attirer l’attention des responsables des médias sur la marginalisation que continue à subir l’Amazighité.
- Il est à signaler enfin, qu’une certaine presse qui prétend que la « quasi-totalité des membres de l’IRCAM » et du Comité de la défense de l’Amazighe à la télévision « possèdent des agences et des sociétés de production TV », et « ne font que défendre leur marchandise », ne cherche qu’à répandre des propos mensongers et diffamatoires pour discréditer la campagne menée par le Comité à l’encontre de la discrimination que subit l’Amazighité à la télévision.