Re : Traduction svp
Ha tarejjumt n anghmis ad agma Idir, mac s tafransist. S tidukla, Aksel.
[ Le Maroc inaugure la première chaîne amazighe, au mois d' octobre prochain.
Casablanca. Mbark Hasni. Al Hayat, 19/06/ 07
" ... Et finalement il a été annoncé officiellement le lancement de la chaine amazighophone au courant d'octobre prochain, comme l'a annoncé le ministre des télécommunications marocain Nabil ben Abdellah. La chaîne sera publique et transmettra pendant six heures le soir; elle comprendra un bouquet d'émissions de variétés, de musique, de théâtre, d'informations, de sports et d'entretiens. Il a été décidé de la nommer la " Septième", puisque elle sera ajoutée aux six chaines qui constituentt le pôle télévisuel public national.
La création de cette chaîne constitue un événement médiatique dans le champ télévisuel marocain, puisque sa venue arrive après bien des débats, des échecs au sujet de l'admission de tamazighte dans le monde de l'information marocain, au sein de confrontations qui se sont servis de la culture amazighe et de la manière de lui rendre de la considération dans la société.
Car il est connu qu'un grand nombre de la population marocaine parle la langue tamazighte. Au début l'admission de tamazighteallait être faite sous forme de "quotas" dans les émissions générales des deux chaines du pôle public, consistant en 30 % du temps imparti, aux informations en cette langue.
Dans ce cadre il y a eu un accord en 2005 entre le ministère des télécommunications et la Société Nationale de Radiodiffusion, ainsi que l' Iinstitut Royal de la Culture Amazighe.
Effectivement un ensemble d'émissions ont été réalisées ett présentées aux deux canaux, mais sans voir le jour, et les quotas non plus n'ont pas été respectés, comme il a été convenu. Les deux chaînes se sont contentées de diffuser d'anciens programmes doublés en tamazighte, ce qui a fait suscité des protestations.
Dans ce cadre M. Ahmed Assid, membre de l' IRCAM a demandé d'appliquer l'accord dans le but de consolider tamazighte dans le domaine des médias et de ne pas retarder ce programme. Une autre déclaration de la part du directeur de la société de radiodiffusion, M. Fayçal el Araychi, qui demandait de remplacer le manque par le principe des quotas comme convenu, au lieu de la création d'une chaine amazighe, ce qui a suscité des réactions de la part des membres de l'IRCAM, qui ont sollicité la commission des médias pour pousser à l'application de l'accord, et de donner à tamazighte la part qui lui est due dans la programmation générale.
Il semble que les choses vont dans le sens du renforcement d'une présence équilibrée de tamazighte dans le champ des médias officiels existants. Et là il faudra préciser que ce dossier constitue l'une des facettes de la bataille culturelle et politique qui s'est développée suite à la lutte militante des groupes d'actions amazighes depuis longtemps, qui s'est concrétisé par la création de l'Institut ( IRCAM) formé de commisons administratives et de délégations ( ...)
Ce qui est certain c' est que la création de la chaine amazighe va mettre un terme à cette " dispute" et favorisera pour tous l'occasion de voir la présence de tamazighte dans le chmp télévisiel marocain. M. Ahmed Boukkous, recteur de l'IRCAM a déclaré que la chaîne constituera une valeur ajoutée et qu'elle travaillera pour réaliser la " mixité sociétale"; et il parie que les programmes auront une bonne qualité qui corespondront aux ambitions des locuteurs amazighophones, tout en combattant la multiplicité culturelle et linguistique qui domine au Maroc.
Et dans ce cadre précis des voix se sont élevées pour ne pas abandonner la ligne éditoriale de la chaine, ne pas tomber dans des ornières, comme l'enfermement et le manque d'ouverture à l'Autre, mais qu'elle soit un une voix unificatrice.
Devant ces voix M. Ahmed Boukkous a déclaré que la ligne ( éditoriale ) de la chaîne sera en conformité avec les directives royales et les directives de L' IRCAM, ainsi que les recommandations de la commission mixte. Et il a précisé que la chîne sera nationale et non régionale.
La chaîne s'appuyera sur le système numérique qui a commencé à être utilisé au Maroc cette année et son siège sera Rabat. La commission a étudié les aspects techniques et constitutifs. Le problème auquel elle ( la chaine 7 ) est confrontée est l'absence de personnel technique et journalistique, qui maitrisent la langue tamazighte dans sa diversité.
Quel que soit le problème, quelques mois encore et la chaîne verra le jour, ce qui va permettre au Maroc l'apparition d' une fenêtre supplémentaire, dans le domaine de l'ouverture des télécommunications, l'élargissement des libertés et la réconciliation nationale."]