D’aucuns se plaisent à dire que la ville d’Agadir n’a pas d’histoire. Pourquoi ? Parce qu’elle a été détruite par le tremblement de terre de 1960 ? Et alors ? Il y a toujours le site d’Agadir Oufella pour témoigner et raconter Agadir d’antan. Agadir du temps des Saadiens, des espagnols, des portugais…
Construit sous forme de kasbah, ce haut rempart à vocation militaire faisait partie intégrante de la ville. Il a tenu tête a beaucoup de convoitises et d’avidités coloniales grâce à la résistance des tribus du Souss. Il y aurait eu du temps des Saadiens quarante à cinquante canons sur le site.
Des canons, il y en a beaucoup à Agadir : qui défilent sur la corniche tout au long de la nuit, qui reculent pour mieux sauter, qui sont exposés devant la wilaya, qui régnaient en maîtres sur les remparts d’Agadir Oufella.
Quant aux premiers, on ne risque pas de nous les confisquer. Au contraire, on nous les exporte des autres villes comme si la timide production locale de « cas-non » ne suffit pas. Quant aux deuxièmes, les autorités compétentes les tiennent à l’œil pour les désamorcer juste à temps. Quant aux troisièmes, je ne vois ce qu’ils font devant la wilaya. Quand à ceux qui étaient installés sur le site d’Agadir Oufella - une vingtaine de canons qui remontent à l’époque des Saadiens -, ils se sont tout simplement volatilisés, dans les années soixante-dix !!! Dérobés ! Confisqués ! Que sont-ils devenus ?
Deux ont atterri en face de la wilaya, les autres, je vous le donne en mille, sont à Settat !!! Tiens ! Par association d’idées je pense à Basri. En tout cas une chose est sûre, l’opération a été montée avec la complicité des autorités locales de l’époque. La portée historique de ces canons, biens patrimoniaux de la ville, nous interpelle et nous pousse à exiger qu’une enquête soit ouverte pour savoir qui sont les coupables et rendre à Agadir ce qui appartient à Agadir. On ne peut pas voler l’Histoire d’une ville pour donner une âme à une autre. L’Histoire ne s’improvise pas. L’Histoire ne pardonne pas non plus.
Ces canons, notre bien, nous voulons les récupérer. Alors, rendez-les nous et que ça saute !!!
By Fatiha Nakhli
Construit sous forme de kasbah, ce haut rempart à vocation militaire faisait partie intégrante de la ville. Il a tenu tête a beaucoup de convoitises et d’avidités coloniales grâce à la résistance des tribus du Souss. Il y aurait eu du temps des Saadiens quarante à cinquante canons sur le site.
Des canons, il y en a beaucoup à Agadir : qui défilent sur la corniche tout au long de la nuit, qui reculent pour mieux sauter, qui sont exposés devant la wilaya, qui régnaient en maîtres sur les remparts d’Agadir Oufella.
Quant aux premiers, on ne risque pas de nous les confisquer. Au contraire, on nous les exporte des autres villes comme si la timide production locale de « cas-non » ne suffit pas. Quant aux deuxièmes, les autorités compétentes les tiennent à l’œil pour les désamorcer juste à temps. Quant aux troisièmes, je ne vois ce qu’ils font devant la wilaya. Quand à ceux qui étaient installés sur le site d’Agadir Oufella - une vingtaine de canons qui remontent à l’époque des Saadiens -, ils se sont tout simplement volatilisés, dans les années soixante-dix !!! Dérobés ! Confisqués ! Que sont-ils devenus ?
Deux ont atterri en face de la wilaya, les autres, je vous le donne en mille, sont à Settat !!! Tiens ! Par association d’idées je pense à Basri. En tout cas une chose est sûre, l’opération a été montée avec la complicité des autorités locales de l’époque. La portée historique de ces canons, biens patrimoniaux de la ville, nous interpelle et nous pousse à exiger qu’une enquête soit ouverte pour savoir qui sont les coupables et rendre à Agadir ce qui appartient à Agadir. On ne peut pas voler l’Histoire d’une ville pour donner une âme à une autre. L’Histoire ne s’improvise pas. L’Histoire ne pardonne pas non plus.
Ces canons, notre bien, nous voulons les récupérer. Alors, rendez-les nous et que ça saute !!!
By Fatiha Nakhli