Communiqué de soutien de TamaynutFrance pour les étudiants amazighs de Casablanca
Au moment ou le discours officiel affiche la volonté de l'Etat marocain de régler tout les dossiers relatifs au droits de l'Homme hérités des années de plomb et s'engagement pour arriver à un nouveau Maroc ou seule la loi garantie les droits de tout les citoyen sans discrimination des événements révèlent que l'objectif de ce discours n'est autres que nettoyer la face extérieur du Maroc vis à vis des instances Internationaux. Les événements ayant lieu le 3-10-2005 à la cité universitaire de L'Université Hassan II confirment cette hypothèse.
A la rentrée universitaire 2005-2006, les étudiants amazighs se trouvent face à une politique de discrimination menée par le directeur de la dite cité. Ce dernier déclare ouvertement que les Amazighs n'ont pas le droit d'être hébergés au sein de la cité. Sans aucun respect aux lois, ce directeur ne cesse pas d'utiliser des expressions racistes contre les étudiants amazighs en les traitant des Barbares et des malfaiteurs.
Après l'échoue de toutes les initiatives de négociation, les étudiants amazighs victimes de cet acte raciste ont décidé d'entrer en grève devant la cité universitaire. Et sous les ordres du directeur, les étudiants ont été attaqués farouchement par les forces de l'ordre et 30 parmi eux ont été arrêté et conduits au commissariat de Hay Hassni pour subir des Différentes formes de violence.
Devant ce drame, nous, l'Association TamaynutFrance, déclarons à l'opinion national et international ce qui suit:
-Nous exprimons notre soutien total et inconditionné aux étudiants amazighs victimes de la discrimination raciale.
- Nous dénonçons les actes racistes du directeur de la
Cité universitaire contre les étudiants amazighs.
-Nous demandons la création d'une commission chargée de mener une enquête afin de savoir les vrais responsables de cette tragédie et les condamner selon les lois Relatives au sujet.
- Nous sommes conscient que la démarche de ce directeur s'intègre dans le cadre de sa volonté d'empêcher les étudiant amazighs d'avoir l'occasion de se réunir quotidiennement au sein de la cité universitaire afin d'éviter l'émergence d'un mouvement estudiantin amazigh fort et bien organisé.
- Nous considérons l'intervention barbare des forces de l'ordre comme message de la part des autorités marocaine, qui tendent à emprisonner la cause amazighe au sein de l'Ircam et personne n'a le droit de la poser ailleurs.
- Nous rappelons qu'un Etat de loi et de droits nécessite la reconnaissance de l'amazighe comme langue officielle et oblige le respect des droits de tous les citoyens sans aucune distinction sur la base raciale, linguistique ou religieuse. Etc.
- Nous invitons toutes les associations démocratiques à exprimer leurs solidarités avec ces étudiants et dénoncer tous les actes racistes qui s’affichent dans le Maroc d'aujourd'hui.
Pour le bureau
Au moment ou le discours officiel affiche la volonté de l'Etat marocain de régler tout les dossiers relatifs au droits de l'Homme hérités des années de plomb et s'engagement pour arriver à un nouveau Maroc ou seule la loi garantie les droits de tout les citoyen sans discrimination des événements révèlent que l'objectif de ce discours n'est autres que nettoyer la face extérieur du Maroc vis à vis des instances Internationaux. Les événements ayant lieu le 3-10-2005 à la cité universitaire de L'Université Hassan II confirment cette hypothèse.
A la rentrée universitaire 2005-2006, les étudiants amazighs se trouvent face à une politique de discrimination menée par le directeur de la dite cité. Ce dernier déclare ouvertement que les Amazighs n'ont pas le droit d'être hébergés au sein de la cité. Sans aucun respect aux lois, ce directeur ne cesse pas d'utiliser des expressions racistes contre les étudiants amazighs en les traitant des Barbares et des malfaiteurs.
Après l'échoue de toutes les initiatives de négociation, les étudiants amazighs victimes de cet acte raciste ont décidé d'entrer en grève devant la cité universitaire. Et sous les ordres du directeur, les étudiants ont été attaqués farouchement par les forces de l'ordre et 30 parmi eux ont été arrêté et conduits au commissariat de Hay Hassni pour subir des Différentes formes de violence.
Devant ce drame, nous, l'Association TamaynutFrance, déclarons à l'opinion national et international ce qui suit:
-Nous exprimons notre soutien total et inconditionné aux étudiants amazighs victimes de la discrimination raciale.
- Nous dénonçons les actes racistes du directeur de la
Cité universitaire contre les étudiants amazighs.
-Nous demandons la création d'une commission chargée de mener une enquête afin de savoir les vrais responsables de cette tragédie et les condamner selon les lois Relatives au sujet.
- Nous sommes conscient que la démarche de ce directeur s'intègre dans le cadre de sa volonté d'empêcher les étudiant amazighs d'avoir l'occasion de se réunir quotidiennement au sein de la cité universitaire afin d'éviter l'émergence d'un mouvement estudiantin amazigh fort et bien organisé.
- Nous considérons l'intervention barbare des forces de l'ordre comme message de la part des autorités marocaine, qui tendent à emprisonner la cause amazighe au sein de l'Ircam et personne n'a le droit de la poser ailleurs.
- Nous rappelons qu'un Etat de loi et de droits nécessite la reconnaissance de l'amazighe comme langue officielle et oblige le respect des droits de tous les citoyens sans aucune distinction sur la base raciale, linguistique ou religieuse. Etc.
- Nous invitons toutes les associations démocratiques à exprimer leurs solidarités avec ces étudiants et dénoncer tous les actes racistes qui s’affichent dans le Maroc d'aujourd'hui.
Pour le bureau