Breaking news: Le Maroc pris en flagrant délit de racisme an

waggag

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Communiqué adressé à l’opinion public national et international.

C ’est avec une grande stupeur que nous avons été informés dans le bureau de l'Organisation Tamaynut-'Anfa, par l'arrestation de 30 étudiants, militants du Mouvement culturel amazigh, au sein de l'Université de Hassan II à Casablanca.

Ces étudiants ont mené une grève devant la cité universitaire pour bénéficier de leur droit élémentaire au logement.

A noter que le directeur de la cité universitaire a mené une politique pour le moins discriminatoire contre les étudiants amazighs en proférant, sans aucun scrupule et dans l’impunité la plus totale, des insultes raciales. Il n'a pas cessé d’affirmer, à titre d’exemple, que les Berbères ne peuvent prétendre à un quelconque droit au logement au sein de l’établissement dont il est le responsable.

C’est ainsi qu’au milieu de la nuit du 3 octobre 2005, ces étudiants grévistes, victimes qu’ils sont de la discrimination raciale, ont été attaqués avec une violence inouïe par les forces de l'ordre pour être arrêtés et emprisonnés par la suite au commissariat du Hay Hassani, un quartier de Casablanca.

Devant ces événements tragiques, nous, les membres de l'Association Tamaynut-Anfa, :

- Nous dénonçons avec vigueur ces actes racistes qui contredisent d’une manière flagrante le slogan répété, ici et là, d ’un nouveau Maroc démocratique.

- Nous demandons à l'État marocain de mettre fin à cette discrimination raciale insupportable contre ces citoyens amazighs.

- Nous demandons à toutes les associations démocratiques, tant nationales qu’internationales, de soutenir ces étudiants amazighs dans leur lutte légitime pour l’accession au logement.

-Nous déclarons que nous ne cesserons jamais de dénoncer ce genre d’actes racistes amazighophobes qui commencent avoir lieu au sein de plusieurs établissements publics.

-Nous rappelons également que l'État de droit ne peut avoir de sens qu'avec la reconnaissance constitutionnelle, pleine et entière, de l'amazigh en tant que langue officielle.

Fait à Casablanca
La nuit du 3-10-2005
Pour le Bureau de l'association
Hassan Ahttour
 
Azul.
Yeqqan ed kaygat ameghnas Amazigh inna gh yella ad ed yesmun Imazighen yadhenin, nesker tirrubba n t'wwuri.
Sker tarrabbut enek gh uduwar nna gh tellid,
negh asuk nna gh tellid,
negh lemdint nna gh tellid,
negh luzin nna gh tellid,
negh tinmel (school) nna gh tellid...

Imikk ese imikk ar nettujad ie w-ass meqquren, ass lli rad ed eggezen Imazighen ese iswak. Ur rad agh yefukku ede isenuhyuten (racism) ghas (=ghir) tanekra ede t'grawla.

Tafilozofit ene kaygatt tarabbut ad ette (=stt) teg tin ummussu adelsan Amazigh (MCA).

Awettas gh mnid negh: 1) Merruk Amazigh (Morocco is an Amazigh country).
2) Tamazight ad teg tunsibt (The Amazigh language to become official)

Tamazight ie tudert, ur telli tudert bla Tamazight.
 
Nous devons soutenir ces étudiants et exiger leur libération immédiate !

A travers cette bavure, nous devons aussi dénoncer toutes les discriminations dont sont victimes les Amazighs dans leur propre pays.
 
Intolerable! il faut réagir au plus vite.

Waggag, as tu le nom de ce directeur?
 
Waggag a écrit: [ Communiqué adressé à l’opinion public national et international.

C’est avec une grande stupeur que nous avons été informés dans le bureau de l'Organisation Tamaynut-Anfa, par l'arrestation de 30 étudiants, militants du Mouvement culturel amazigh, au sein de l'Université de Hassan II à Casablanca.

Ces étudiants ont mené une grève devant la cité universitaire pour bénéficier de leur droit élémentaire au logement.

A noter que le directeur de la cité universitaire a mené une politique pour le moins discriminatoire contre les étudiants amazighs en proférant, sans aucun scrupule et dans l’impunité la plus totale, des insultes raciales. Il n'a pas cessé d’affirmer, à titre d’exemple, que les Berbères ne peuvent prétendre à un quelconque droit au logement au sein de l’établissement dont il est le responsable.

C’est ainsi qu’au milieu de la nuit du 3 octobre 2005, ces étudiants grévistes, victimes qu’ils sont de la discrimination raciale, ont été attaqués avec une violence inouïe par les forces de l'ordre pour être arrêtés et emprisonnés par la suite au commissariat du Hay Hassani, un quartier de Casablanca (... ) ]

Cette nouvelle semble incroyable. Pouvons- nous avoir plus d'informations et des sources autres que celles de Tamaynut-Anfa ?
Comment s'apelle ce directeur? Pourquoi a t- il insulté ces étudiants, en employant des mots racistes? :-?

J'étais étudiant à Rabat et je n'ai jamais vu ni entendu des choses semblables. La nouvelle me semble impossible. Aucun responsable de cité universitaire ne pourrait tenir de tels propos ni mener une politique discriminatoire contre Imazighen.

Gardons la tête froide et attendons la confirmation et d'autres infos de sources plus sûres.
 
I just emailed this communiqué to the CMA.
We should send it to as many other Human Right Organizations as possible.

El-mexzen yega acengi (enemy) ene Imazighen…

Merruk Amazigh,
Tamazight Tunsibt (official).

Communiqué adressé à l’opinion public national et international.

C ’est avec une grande stupeur que nous avons été informés dans le bureau de l'Organisation Tamaynut-'Anfa, par l'arrestation de 30 étudiants, militants du Mouvement culturel amazigh, au sein de l'Université de Hassan II à Casablanca.

Ces étudiants ont mené une grève devant la cité universitaire pour bénéficier de leur droit élémentaire au logement.

A noter que le directeur de la cité universitaire a mené une politique pour le moins discriminatoire contre les étudiants amazighs en proférant, sans aucun scrupule et dans l’impunité la plus totale, des insultes raciales. Il n'a pas cessé d’affirmer, à titre d’exemple, que les Berbères ne peuvent prétendre à un quelconque droit au logement au sein de l’établissement dont il est le responsable.

C’est ainsi qu’au milieu de la nuit du 3 octobre 2005, ces étudiants grévistes, victimes qu’ils sont de la discrimination raciale, ont été attaqués avec une violence inouïe par les forces de l'ordre pour être arrêtés et emprisonnés par la suite au commissariat du Hay Hassani, un quartier de Casablanca.

Devant ces événements tragiques, nous, les membres de l'Association Tamaynut-Anfa, :

- Nous dénonçons avec vigueur ces actes racistes qui contredisent d’une manière flagrante le slogan répété, ici et là, d ’un nouveau Maroc démocratique.

- Nous demandons à l'État marocain de mettre fin à cette discrimination raciale insupportable contre ces citoyens amazighs.

- Nous demandons à toutes les associations démocratiques, tant nationales qu’internationales, de soutenir ces étudiants amazighs dans leur lutte légitime pour l’accession au logement.

-Nous déclarons que nous ne cesserons jamais de dénoncer ce genre d’actes racistes amazighophobes qui commencent avoir lieu au sein de plusieurs établissements publics.

-Nous rappelons également que l'État de droit ne peut avoir de sens qu'avec la reconnaissance constitutionnelle, pleine et entière, de l'amazigh en tant que langue officielle.

Fait à Casablanca
La nuit du 3-10-2005
Pour le Bureau de l'association
Hassan Ahttour
 
Maha, tu veux quoi ? Qu'on te fasse une page spéciale sur 2M pour t'annoncer que des étudiants amazighs ont été massacrés par les forces de désordre makhzenien avec à la clé des propos anti amazighs tenus par un responsable public ! Il ne faut pas trop attendre, car les Amazighs ne sont pas des Palestiniens !

Quant à la véracité de l'information, je vous oriente sur le forum de mondeberbere.com. D'ailleurs, elle est tout à fait crédible, car Tamaynut est une association très sérieuse d'autant plus que le Makhzen arabiste nous a habitué à ce genre de comportement. Demandez au Rifains d'Imzouren quel gendre d'insultes on les a gratifiées !

Dans mon cas personnel, cela ne m'étonne pas du tout. C'est plutôt le contraire qui me surpendrait. :)
 
Pour en savoir davantage cliquez sur ce site:

http://www.amazighworld.net/human_rights/morocco/index_show.php?Id=103
 
Voilà ce que disent nos frères arabes sur cet événement, cliquez sur ce lien :

http://www.yabiladi.com/forum/read-2-764534-page=2.html
 
Voilà la version de l'USFP....

Gestion autoritaire à la Cité universitaire de Casablanca (10/5/2005)

Provocations et agressions répétitives contre les résidents

La Cité universitaire de Casablanca a vécu lundi soir des événements déplorables. Sur ordre du directeur de cet établissement universitaire, une bande de nervis à sa solde, accompagnés de ses agents, ont attaqué des étudiants originaires de nos provinces du Sud, saccagé leurs chambres. Il leur est reproché d¹avoir été solidaires d¹autres étudiants d¹origine berbère qui avaient fait un sit-in de protestation contre l¹arbitraire de la direction de la cité qui ne veut plus ni de «sahraouis ni de chleuhs» (sic !). Incroyable mais vrai quand on voit un directeur, censé être pédagogue et patriote faire feu de tout bois et inverser les rôles à coups de rapports mensongers. Voici les faits tels que rapportés par des sources fiables et suite à des recoupements.

Lundi soir, des étudiants d¹originaire berbère protestent contre la vindicte du directeur. Ce denier leur reproche d¹avoir été solidaires en juin dernier avec leurs collègues du Sud et d¹avoir témoigné devant le procureur du Roi sur les actes autoritaires et arbitraires du directeur, qui a voulu les priver du droit d¹être logés dans la cité universitaire.

Leur rendant l¹ascenseur, les résidents d¹origine sahraouie ont manifesté leur soutien à l¹action de leurs collègues lésés.

Après avoir regagné leurs chambres, les étudiants sahraouis ont été surpris par une bande de gens armés de bâtons qui les ont attaqués. Ils ont été pourchassés à coups de pierre. Certains ont riposté par des jets de pierre.

Mais le plus grave dans tout cela c¹est l¹attitude du directeur qui présente sa version des faits. Il inverse les rôles et accuse son chien de rage. Il ne le cache pas en public devant d¹autres responsables. «La question du Sahara n¹est pas mon affaire». Et les menaces suivent : «je les égorgerai !».

Apparemment la majorité des étudiants reproche au directeur sa mainmise sur un budget de 2 milliards et de l¹impunité dont il jouit depuis les douze années passées à la direction de la cité universitaire.

La preuve ? Mardi matin, alors que les 45 étudiants étaient en garde à vue à Dar Al Hamra où ils ont passé la nuit, une chambre dans laquelle une quarantaine de couverture et quelques matelas, appartenant aux personnes interpellées, a été mise à feu ! C¹est encore un fait émanant des Sahraouis? Allez soyons sérieux !
Bien avant le drame, ce super caïd et ancien directeur de prison avait réuni sa bande. «Aucun Sahraoui ne doit passer ce soir la nuit ici», répétait-il.

La manipulation est claire. A ses supérieurs et aux journalistes, il crie à qui veut l¹entendre, «ce sont des étudiants séparatistes, il y a parmi eux des recherchés, des dealers, des trafiquants. Certains n¹habitent pas la cité et sont venus d¹autres villes». La réalité est que dans la soirée du lundi, 14 étudiants étrangers à la cité étaient là. «Ils sont venus qui pour s¹inscrire dans un troisième cycle, qui pour le transfert de dossier ailleurs», nous affirme un représentants des étudiants, arrêté lui aussi en même temps que 44 autres Sahraouis et 30 Berbères. Ils devaient être relâchés hier après leur audition par la police judiciaire de Hay Hassani.

Le réseau pour la libération des séquestrés de Tindouf, en la présence d¹Ahmed Salem Latafi, était sur les lieux de la cité durant les événements pour tenter d¹éclairer la situation. Il a assisté les étudiants arrêtés devant les autorités préfectorales.

En tout cas, la police judiciaire a maintenant suffisamment d¹éléments pour charger le directeur qui, hélas, fait partie de l¹époque que l¹on croyait révolue.

D.A.
 
Nous sommes reveillés et en colére :-x

Le temps des injustices doit cesser :-x :-x


apparut aujourd´hui sur liberation:

Gestion autoritaire à la Cité universitaire de Casablanca (05/10/2005)
Provocations et agressions répétitives contre les résidents
La Cité universitaire de Casablanca a vécu lundi soir des événements déplorables. Sur ordre du directeur de cet établissement universitaire, une bande de nervis à sa solde, accompagnés de ses agents, ont attaqué des étudiants originaires de nos provinces du Sud, saccagé leurs chambres. Il leur est reproché d¹avoir été solidaires d¹autres étudiants d¹origine berbère qui avaient fait un sit-in de protestation contre l¹arbitraire de la direction de la cité qui ne veut plus ni de «sahraouis ni de chleuhs» (sic !). Incroyable mais vrai quand on voit un directeur, censé être pédagogue et patriote faire feu de tout bois et inverser les rôles à coups de rapports mensongers. Voici les faits tels que rapportés par des sources fiables et suite à des recoupements.
Lundi soir, des étudiants d¹originaire berbère protestent contre la vindicte du directeur. Ce denier leur reproche d¹avoir été solidaires en juin dernier avec leurs collègues du Sud et d¹avoir témoigné devant le procureur du Roi sur les actes autoritaires et arbitraires du directeur, qui a voulu les priver du droit d¹être logés dans la cité universitaire.
Leur rendant l¹ascenseur, les résidents d¹origine sahraouie ont manifesté leur soutien à l¹action de leurs collègues lésés.
Après avoir regagné leurs chambres, les étudiants sahraouis ont été surpris par une bande de gens armés de bâtons qui les ont attaqués. Ils ont été pourchassés à coups de pierre. Certains ont riposté par des jets de pierre.
Mais le plus grave dans tout cela c¹est l¹attitude du directeur qui présente sa version des faits. Il inverse les rôles et accuse son chien de rage. Il ne le cache pas en public devant d¹autres responsables. «La question du Sahara n¹est pas mon affaire». Et les menaces suivent : «je les égorgerai !».
Apparemment la majorité des étudiants reproche au directeur sa mainmise sur un budget de 2 milliards et de l¹impunité dont il jouit depuis les douze années passées à la direction de la cité universitaire.
La preuve ? Mardi matin, alors que les 45 étudiants étaient en garde à vue à Dar Al Hamra où ils ont passé la nuit, une chambre dans laquelle une quarantaine de couverture et quelques matelas, appartenant aux personnes interpellées, a été mise à feu ! C¹est encore un fait émanant des Sahraouis? Allez soyons sérieux !
Bien avant le drame, ce super caïd et ancien directeur de prison avait réuni sa bande. «Aucun Sahraoui ne doit passer ce soir la nuit ici», répétait-il.
La manipulation est claire. A ses supérieurs et aux journalistes, il crie à qui veut l¹entendre, «ce sont des étudiants séparatistes, il y a parmi eux des recherchés, des dealers, des trafiquants. Certains n¹habitent pas la cité et sont venus d¹autres villes». La réalité est que dans la soirée du lundi, 14 étudiants étrangers à la cité étaient là. «Ils sont venus qui pour s¹inscrire dans un troisième cycle, qui pour le transfert de dossier ailleurs», nous affirme un représentants des étudiants, arrêté lui aussi en même temps que 44 autres Sahraouis et 30 Berbères. Ils devaient être relâchés hier après leur audition par la police judiciaire de Hay Hassani.
Le réseau pour la libération des séquestrés de Tindouf, en la présence d¹Ahmed Salem Latafi, était sur les lieux de la cité durant les événements pour tenter d¹éclairer la situation. Il a assisté les étudiants arrêtés devant les autorités préfectorales.
En tout cas, la police judiciaire a maintenant suffisamment d¹éléments pour charger le directeur qui, hélas, fait partie de l¹époque que l¹on croyait révolue.

D.A.
 
Un peu mal écrit, masi les faits sont là; ils sont même têtus. Le directeur a bien proféré des propos racistes anti amazighs.

Impliquer les Sahraouis dans cette histoire me paraît invraisemblable.

Sinon, le monsieur en question avait un background très intéressant. Ancien directeur de prision !!???
 
AL-BAYANE

Anachronique !
Les incidents survenus dans l'enceinte de la cité universitaire de Casablanca ces deux derniers jours ne sont pas les premiers du genre.

Déjà, au mois de juin dernier, un certain nombre de résidents originaires des provinces du sud s'étaient plaints d'agressions (). (par Ahmed Zaki)
 
30 étudiants amazighs arrêtés à Casa ! Communiqué de Tamaynut-Anfa.
30 étudiants amazighs arrêtés à Casa !

Communiqué de Tamaynut-Anfa.



C ’est avec une grande stupeur que nous avons été informés dans le bureau de l'Organisation Tamaynut-Anfa, par l'arrestation de 30 étudiants, militants du Mouvement culturel amazigh, au sein de l'Université de Hassan II à Casablanca.

Ces étudiants ont mené une grève devant la cité universitaire pour bénéficier de leur droit élémentaire au logement.

A noter que le directeur de la cité universitaire a mené une politique pour le moins discriminatoire contre les étudiants amazighs en proférant, sans aucun scrupule et dans l’impunité la plus totale, des insultes raciales. Il n'a pas cessé d’affirmer, à titre d’exemple, que les Berbères ne peuvent prétendre à un quelconque droit au logement au sein de l’établissement dont il est le responsable.

C’est ainsi qu’au milieu de la nuit du 3 octobre 2005, ces étudiants grévistes, victimes qu’ils sont de la discrimination raciale, ont été attaqués avec une violence inouïe par les forces de l'ordre pour être arrêtés et emprisonnés par la suite au commissariat du Hay Hassani, un quartier de Casablanca.

Devant ces événements tragiques, nous, les membres de l'Association Tamaynut-Anfa, :

- Nous dénonçons avec vigueur ces actes racistes qui contredisent d’une manière flagrante le slogan répété, ici et là, d ’un nouveau Maroc démocratique.

- Nous demandons à l'État marocain de mettre fin à cette discrimination raciale insupportable contre ces citoyens amazighs.

- Nous demandons à toutes les associations démocratiques, tant nationales qu’internationales, de soutenir ces étudiants amazighs dans leur lutte légitime pour l’accession au logement.

-Nous déclarons que nous ne cesserons jamais de dénoncer ce genre d’actes racistes amazighophobes qui commencent avoir lieu au sein de plusieurs établissements publics.

-Nous rappelons également que l'État de droit ne peut avoir de sens qu'avec la reconnaissance constitutionnelle, pleine et entière, de l'amazigh en tant que langue officielle.

Fait à Casablanca
La nuit du 3-10-2005
Pour le Bureau de l'association
Hassan Ahttour
waggag a écrit :
Voilà la version de l'USFP....

Gestion autoritaire à la Cité universitaire de Casablanca (10/5/2005)

Provocations et agressions répétitives contre les résidents

La Cité universitaire de Casablanca a vécu lundi soir des événements déplorables. Sur ordre du directeur de cet établissement universitaire, une bande de nervis à sa solde, accompagnés de ses agents, ont attaqué des étudiants originaires de nos provinces du Sud, saccagé leurs chambres. Il leur est reproché d¹avoir été solidaires d¹autres étudiants d¹origine berbère qui avaient fait un sit-in de protestation contre l¹arbitraire de la direction de la cité qui ne veut plus ni de «sahraouis ni de chleuhs» (sic !). Incroyable mais vrai quand on voit un directeur, censé être pédagogue et patriote faire feu de tout bois et inverser les rôles à coups de rapports mensongers. Voici les faits tels que rapportés par des sources fiables et suite à des recoupements.

Lundi soir, des étudiants d¹originaire berbère protestent contre la vindicte du directeur. Ce denier leur reproche d¹avoir été solidaires en juin dernier avec leurs collègues du Sud et d¹avoir témoigné devant le procureur du Roi sur les actes autoritaires et arbitraires du directeur, qui a voulu les priver du droit d¹être logés dans la cité universitaire.

Leur rendant l¹ascenseur, les résidents d¹origine sahraouie ont manifesté leur soutien à l¹action de leurs collègues lésés.

Après avoir regagné leurs chambres, les étudiants sahraouis ont été surpris par une bande de gens armés de bâtons qui les ont attaqués. Ils ont été pourchassés à coups de pierre. Certains ont riposté par des jets de pierre.

Mais le plus grave dans tout cela c¹est l¹attitude du directeur qui présente sa version des faits. Il inverse les rôles et accuse son chien de rage. Il ne le cache pas en public devant d¹autres responsables. «La question du Sahara n¹est pas mon affaire». Et les menaces suivent : «je les égorgerai !».

Apparemment la majorité des étudiants reproche au directeur sa mainmise sur un budget de 2 milliards et de l¹impunité dont il jouit depuis les douze années passées à la direction de la cité universitaire.

La preuve ? Mardi matin, alors que les 45 étudiants étaient en garde à vue à Dar Al Hamra où ils ont passé la nuit, une chambre dans laquelle une quarantaine de couverture et quelques matelas, appartenant aux personnes interpellées, a été mise à feu ! C¹est encore un fait émanant des Sahraouis? Allez soyons sérieux !
Bien avant le drame, ce super caïd et ancien directeur de prison avait réuni sa bande. «Aucun Sahraoui ne doit passer ce soir la nuit ici», répétait-il.

La manipulation est claire. A ses supérieurs et aux journalistes, il crie à qui veut l¹entendre, «ce sont des étudiants séparatistes, il y a parmi eux des recherchés, des dealers, des trafiquants. Certains n¹habitent pas la cité et sont venus d¹autres villes». La réalité est que dans la soirée du lundi, 14 étudiants étrangers à la cité étaient là. «Ils sont venus qui pour s¹inscrire dans un troisième cycle, qui pour le transfert de dossier ailleurs», nous affirme un représentants des étudiants, arrêté lui aussi en même temps que 44 autres Sahraouis et 30 Berbères. Ils devaient être relâchés hier après leur audition par la police judiciaire de Hay Hassani.

Le réseau pour la libération des séquestrés de Tindouf, en la présence d¹Ahmed Salem Latafi, était sur les lieux de la cité durant les événements pour tenter d¹éclairer la situation. Il a assisté les étudiants arrêtés devant les autorités préfectorales.

En tout cas, la police judiciaire a maintenant suffisamment d¹éléments pour charger le directeur qui, hélas, fait partie de l¹époque que l¹on croyait révolue.

D.A.
 
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