Boumalne-Dades:25 AAmazighs arretés

asnian

Member
Boumalne-Dades
25 Amazighs arretés et des dizaines de blessés​




Les forces de l'ordre marocaines ont arreté le dimanche 06/01/2008 à Boumalne Dades province d'ouarzazate 25 militants amazighs apres une intervention sur une manifestation organisée par les militants et militantes du mouvement Amazigh ce jour,cette intervention a provoqué des dizaines de blessés graves et legers évacués sur l'hopital.
Tous les accés menant à Boumalne-Dades ont été bloqué.Les militants amazighs ont été poursuivis et arretés à l'interieur de leurs maisons.
Ces arrestations sont survenus apres les maniféstations organisés dans la région de Dades à partir du 19/12/2007 et qui coincide avec la visite royale dans cette région.

Source:Said Baji : PAD-MAROC

Traduction: asnian
 
Re : Boumalne-Dades:25 AAmazighs arretés

25 arrestations et des dizaines de bléssés à Boumaln n Dades

La monarchie marocaine se déchaîne sur des manifestants amazighs…

D’après des sources locales, ce dimanche 7 janvier 2008, 25 manifestants ont été arrêtés à Boumaln n Dades dans la région de Ouarzazate après une intervention sauvage des forces de police marocaine.

Des dizaines d’autres manifestants ont été blessés et acheminés vers les hôpitaux de la région.

Les axes conduisant à la région sont bloqués et les agents de police investissent encore les maisons à la recherche des manifestants.

Cette intervention musclée des policiers marocains intervient après une série de manifestations et de marches organisées par le Mouvement amazigh dans différents villages, villes et localités de la région organisées depuis le 19 décembre 2007 et qui ont coïncidé avec la visite de Mohamed 6, chef de la monarchie marocaine, dans la région.


La Rédaction.
Publié le 7 janvier
TAMAZGHA le site berbèriste
 
Re : Boumalne-Dades:25 AAmazighs arretés

tagrest n imazighen :

Les noms des 09 détenus ont été présenté devant le juge d'instruction du tribunal d'appel de Ouarzazate qui a procédé à leur audition, il s'agit de
:


-Ait Said My Brahim ben Lahsen 1973 village Ait Bouyoussef Journalier

-Abdenacer Charif Ben Brahim 1987 village Boumrdoul Elève

-Ouba3li Elhoussein ben Mouhamed 1972 village Zaouit sidi daoude Ait Idir Journalier

-Atil Mostafa ben Lahcen 1989 village Tadart n Kiran Journalier

-Elouardi Mostafa Ben Mouhamed 1973 village Ait Bouallal Chaudronnier

-Orouzane Brahim Ben Mouhamed 1950 village Slillou Ouvrier Nationalité canadienne

-Ait Hssein Mohamed Mouhamed ben idir 1954 village Taoudilt immegri en france

-Mimoun Chaouki Ben Lahsen 1976 village Slilou Journalier

-Oudali Younes Ben Mouhamed 1988 village Slillou Elève

-Adjik Noureddine ( enfant mineur) 1990 villages Ait Boualllal

. Ils sont poursuivi pour motif d'entrave à la circulation, atteinte et brûlure du drapeau national et rassemblement armée dans la voie publique etc

Source: Mostafa Asmlal
PAD-MAROC
 
Re : Boumalne-Dades:25 AAmazighs arretés

http://www.asekka.net/modules/news/

TAMESMUNT TAMETTIT TADELSANT AZEMZ
ASSOCIATION SOCIOCULTURELLE AZEMZ
B.P. 13, Bumal n Dades, Warzazat/Maroc.
Web: Bienvenue sur AZEMZ

Communiqué du Soulèvement Noir.

La région de Bumal n Dades ,province de Warzazat a connu une série de protestations depuis l’année précédente contre la marginalisation et l’élimination systématique de la population. Devant l’indifférence des gouvernements makhzeniens vis-à-vis des revendications légitimes identitaires, culturelles, sociales, économiques et politiques, des catégories sociales d’Asif-n-Dades ont réagi d’une manière spontanée pour exprimer leur colère et leur déception le dimanche 06 janvier 2008. Ces manifestations pacifiques ont été réprimées de différentes façons: Tortures, coups, insultes…Ce qui a causé le dérapage de la manifestation pacifique et qui a créé une ambiance dramatique à cause de la terreur et des enlèvements de mineurs au sein du lycée Bumal-n-Dades ainsi que le blocus sécuritaire de la région.


Face à cette situation, l’Association Socioculturelle AZEMZ déclare à l’opinion publique nationale et internationale ce qui suit :

- Notre indignation contre :

• L’intervention makhzenienne sauvage et inhumaine dans la répression des manifestants.
• Les violations de domiciles et les enlèvements dans un pays de Droit et de loi.
• Des articles rédigés sur commade pour donner une mauvaise réputation de la région.

- Notre solidarité avec :

• Les détenus du Soulèvement Noir de Bumal-n-Dades, les détenus du Mouvement Culturel Amazigh (Berbère) et leurs familles.
• Les victimes de la répression sauvage qu'ils soient blessés ou endommagés.

- Notre revendication de :

• L'ouverture d’une enquête neutre sur les événements du Soulèvement Noir.
• La libération immédiate des détenus du Soulèvement Noir et ceux du Mouvement Culturel Amazigh (Berbère)
• L’arrêt du blocus et de l'enclavement de la région.

- Notre attachement aux :

• Revendications du Mouvement Amazigh.

Pour le bureau de l’association Azemz
Le président : Brahim AINANI
Fait à Bumal-n-Dades le 10/01/2008.
 
TAMESMUNT TAMETTIT TADELSANT AZEMZ <O:p

ASSOCIATION SOCIOCULTURELLE AZEMZ<O:p

B.P. 13, Bumal n Dades, Warzazat/Maroc. Web: www.azemz.net<O:p></O:p>





Information <O:p></O:p>



Suite aux événements de soulèvement noir que Bumal n Dades a connu le dimanche noir « Ass Aberkan » le 06-01-2008, l’association Azemz déclare qu’elle a annulé ses festivités de nouvel an Amazigh (Berbère) 2958 pour cette année.
Tudert i Tmazight<O:p></O:p>



Pour le bureau de l’association Azemz
<O:pLe président : Brahim Ainani <O:pFait à Bumal n Dades le 10/01/2008
 
Re : Boumalne-Dades:25 AAmazighs arretés

comité de soutien pour les détenus politiques
Du soulèvement noir de Bumal n Dades


Appel pour le soutien des détenus politiques du Soulèvement noir
De Bumal n Dades



Suite aux agressions et détentions, qui ont suivi les manifestations de Bumal n Dades et qui ont visé toutes les catégories de la population d’Asif n Dades , amazighs , militants et sympathisants de la coordination Ayt Ghighuc ,du Mouvement Culturel Amazigh qui ont subi toutes les formes de violence,agressions ,enlèvements au pays de droits et lois ,poursuites judicaires arbitraires. ..

Nous lançons l'initiative de la création d'un comité de solidarité et de soutien pour les détenus politiques du soulèvement noir de Bumal n Dades de dimanche noir le 06/01/2008, victimes de ces agressions, poursuivis pour des chefs d'accusations arbitraires qui visent a faire taire toutes les voix libres, a subjuguer les vrais militants et réprimer les luttes légitimes de l'homme Amazigh (Berbère).

La liste est ouverte à tout militant indépendant conscient des exigences et de l'engagement de ce comité .Tout en voulant venir en aide moralement et matériellement aux détenus et à leurs familles dans leur combat pour la libération des détenus.

.Nous lançons un appel à tous les militants et à toutes les militantes Amazighs (es) pour réagir pour cette cause de libération des militants détenus auprès des autorités Marocaines, soit avec l'adhésion dans ce comité ou de soutenir financièrement ou moralement ses démarches dans les jours à venir.

Nous lançons également un appel à toutes les organisations des droits de l’homme, les avocats, à joindre leur voix et la défense déjà sur place.

Il est à signaler que cette démarche émane d'une initiative individuelle est n'est pas mue par un cadre associatif..

Adressez vos communiqués de solidarité à :

- Comité de Soutien Boumaln Dades csd.tagrest. bumal@gmail. com
- au moderateur du Pôle d'Actions démocratiques au Maroc PAD MAROC khouya_mhamed05@ yahoo.fr


Fait à Bumal n Dades le 11/01/2008.
Afus g Ufus Amazigh illa g Ufus !

Source: PAD-MAROC
KHOUYA MOHAMED
 
Re : Boumalne-Dades:25 AAmazighs arretés

Boumalen n Dadès en garde à vue : 42 militants amazighs arrêtés

Quelques 42 militants de la cause amazighe ont été interpellés les 7 et 8 janvier et plusieurs autres ont été blessés à Boumalen n Dades dans la province de Ouarzazat après une intervention musclée de la police de la monarchie marocaine pour disperser une manifestation pacifique. D’après des sources locales, 10 manifestants, dont un mineur, ont été présentés le 9 janvier 2008 devant le juge d’instruction de la cour d’appel de Ouarzazat pour attroupement non autorisé, désobéissance civile, brûlage du drapeau national, obstruction de la voie publique, destruction de biens de l’Etat, humiliation de fonctionnaires.

Le 7 janvier, des manifestants avaient bloqué la route reliant Boumalen n Dades et le chef-lieu de la région, Ouarzazat, pour protester contre les conditions de vie des habitants des villages de Tilmi et de Msemrir nichés à 2.200 mètres d’altitude, appelant au désenclavement de ces villages isolés du monde suite à la tombée de la neige et les inondations qui avaient gravement endommagé les routes. Les habitants de ces pauvres bourgs ne pouvaient plus rallier Boumalen n Dades pour s’approvisionner en vivres et sont toujours sans électricité. Une situation similaire avait engendré la mort de plus de 100 personnes, essentiellement des bébés, l’année écoulée à Anefgou, à Imilchil et dans plusieurs autres villages de la montagne.

La réponse des autorités ne s’était pas fait attendre. Des renforts des forces auxiliaires avaient été dépêchés d’Ouarzazat. Les gendarmes, les policiers et des membres de la DST (services secrets) avaient chargé les manifestants blessant 25 d’entre eux. Toujours selon des sources locales, une bataille rangée s’était alors déclenchée entre jeunes manifestants et la police dans les quartiers de Slillu, de Saghru, d’Ayt bwallal et d’autres. Les affrontements avaient duré toute la nuit. Le 8 janvier, la ville a été placée sous surveillance. Plusieurs militants qui avaient pris part à la manifestation avaient été arrêtés ce même jour. Tous les axes routiers conduisant à la région étaient soumis au contrôle des gendarmes et des forces auxiliaires. Les maisons des militants étaient investies de force par la police avant d’être fouillées. Les familles étaient intimidées et insultées.

L’internat du lycée de Boumalen n Dades, bastion du mouvement amazigh lycéen, a été aussi encerclée et les policiers y avaient enlevé des élèves militants du mouvement amazigh. Pire, la police, dans sa course folle pour étouffer l’événement et isoler toute la région du monde extérieur, avait suspendu l’accès à Internet durant 5 jours. Selon des informations qui nous sont parvenues dimanche, les militants arrêtés avaient été torturés dans les commissariats de police qui semble déterminée à écraser le mouvement amazigh qui a choisi d’investir de plus en plus la rue. La Coordination estudiantine Aït Ghighuch, très active dans la région, a indiqué pour sa part, dans un communiqué, qu’elle est prête à en découdre à nouveau avec le pouvoir. Le bras de fer risque alors de se prolonger dans un climat déjà très tendu suite à la condamnation de plusieurs militants amazighs à des peines de prison à Imtghren et l’arrestation de 10 autres à Meknès. Ces derniers sont toujours en prison dans l’attente d’un jugement qui sera sas doute arbitraire.

Lhoussain Azergui

source: tamazgha.fr
 
Re : Boumalne-Dades:25 AAmazighs arretés

SOUTIEN AUX VICTIMES DU SOULEVEMENT DE BOUMALNE N DADES




La fédération des travailleurs de l'éducation de la CNT française
s'indigne de la présence d'agents de sécurité devant les écoles publiques
au Maroc.

Des agents de sécurité devant les écoles publiques c'est le premier pas
pour la privatisation de l'enseignement publique. Même si ces
dispositifs sont mis en place par les parents d'élèves eux-mêmes, ils
reflètent, pour nous, l'échec de la politique de la ville (mixité
sociale, maintien des services publics…) Les enseignants n'aspirent pas à
une société où règnent la force et la peur. Il faudra d'autres réponses.
Pour la majorité, les délits devant les écoles, les collèges et les lycées
s’expliquent par la détérioration de la situation économique et sociale,
l’oisiveté des jeunes et la hausse du crime organisé. Autant d’éléments
dont le gouvernement du Maroc doit être tenu pour responsable.

D'autre part, nous sommes solidaires des revendications portées depuis le
mois de septembre par le Maroc profond, aussi bien d'identité que
sociales et économiques et qui sont toujours ignorées par les
professionnels de la politique.
Les habitants des régions de Boumaln n'Dades, Khemis n'Dades, Msemrir,
Tilmi... ont décidé de passer à la vitesse supérieure pour faire aboutir
leurs demandes légitimes notamment la constitutionnalisat ion de la langue
tamazighte, des écoles, des hôpitaux, l'électricité, la construction de
routes...
Ces citoyens laissés pour compte ont organisé dernièrement des marches
de protestation. Suite aux provocations des "forces de l'ordre", des
affrontements ont eu lieu.
Selon certaines sources les arrestations arbitraires ont dépassé la
quarantaine !
Nous assurons diffuser cette information à tous nos contacts en France et
nous tenir informer des suites de ces mouvements.

maïlys pour le secrétariat international de la CNT-FTE (confédération
national du travail – fédération des travailleurs de l'éducation)

Source : PAD-MAROC
 
Pétition à signer en ligne pour soutenir détenus ,Bumal n Dades !

Azul Imazighen,Timazighin,

Si vous souhaitez soutenir nos détenus politiques du soulévement Bumal n Dades , une pétition est mise en ligne ligne veuilliez joindre sur ce lien site Amazigh, when North Africa speaks about itself (AmazighWorld). Lorsque l'Afrique du Nord parle d'elle même et dit Tamazgha mon nom:


Soutenons les détenus politiques amazighs de Boumalne Dadès. Signez la pétition pour obtenir leur libération !
 
Re : Pétition à signer en ligne pour soutenir détenus ,Bumal n Dades !

Azul Imazighen,Timazighin,

Si vous souhaitez soutenir nos détenus politiques du soulévement Bumal n Dades , une pétition est mise en ligne ligne veuilliez joindre sur ce lien site Amazigh, when North Africa speaks about itself (AmazighWorld). Lorsque l'Afrique du Nord parle d'elle même et dit Tamazgha mon nom:


Soutenons les détenus politiques amazighs de Boumalne Dadès. Signez la pétition pour obtenir leur libération !



Avant d'ouvrir la nouvelle discussion:"signez la pétition pour obtenir leur libération",j'ai pas vu votre post cher zanifi.
Je m'éxcuse.
 
Re : Boumalne-Dades:25 AAmazighs arretés

Liberation 16 01 2008

Boumalne Dadès : les détenus «des neiges»

Le procureur du Roi près la Cour d’appel d’Ouarzazate se penchera demain jeudi sur le dossier des dix détenus des neiges et de l’exclusion. Dix personnes arrêtées sur fond des événements survenus dimanche 6 janvier courant.
Le premier chef d’accusation, il faut le reconnaître, pouvait donner lieu à des années de prison ferme. Conscients de cet état des lieux, l’on a ainsi omis de poursuivre les dix détenus de cette localité située à 120 km d’Ouarzazate, pour atteinte aux institutions sacrées, encore moins pour avoir lacéré le drapeau national. La seule accusation de base reste le recours à la violence contre les forces de l’ordre et l’occupation illégale de la voie publique pendant plus de 6 heures, causant ainsi une coupure de la route nationale No 10 dans des conditions climatiques difficiles pour les voyageurs qui n’avaient pas un autre choix. Tout a commencé lorsque les habitants de Msemrir (près de 70 km de Boumalne Dadès) se sont réveillés vendredi 4 janvier sur des chutes de neige inhabituelles. Les conséquences étaient manifestes : coupures de routes et d’électricité, bref, isolement du monde. La réaction immédiate de ces habitants était une manifestation pendant deux jours. Aucune tentative de les contacter ni de les réconforter. Ils décident donc de venir dimanche matin manifester leur colère devant le pachalik de Boumalne Dadès.
Pas d’écoute active, disent les habitants, ce qui les a poussés à investir la voie publique vers le coup de midi trente.
La première alerte donnée par les habitants de Msemrir n’a pas été prise en compte également. Lors des élections du 7 septembre dernier, la localité de Tilmi près de Msemrir avait rendu les urnes sans bulletin. Aucune voix n’a été exprimée : Message significatif!
Encadrés par des jeunes appartenant à une coordination de tendance amazighe appelée Aït Guigouch, les habitants perdent tout contrôle de la manifestation et finissent par se retirer. La gendarmerie et les éléments des forces auxiliaires sont restés dans un face-à-face avec les partisans d’Aït Guigouch.
Les revendications ne sont plus d’ordre social, et se sont vite politisées au point de véhiculer des slogans jugés « extrémistes voire racistes ». Secret de polichinelle, cette tendance ne reconnaît aucune force politique marocaine. Pour ses partisans, tout le monde est corrompu.
L’intervention musclée a fait des dizaines de blessés de part et d’autre. Les affrontements ont duré jusqu’à une heure tardive de la soirée. Beaucoup de jeunes furent arrêtés, mais dix seulement allaient être déférés devant le procureur du Roi près la Cour d’appel d’Ouarzazate le mardi d’après.
S’il y a un terrain fertile pour la protestation sociale, c’est bien dans cette région.
Non loin des frontières d’Ouarzazate, les Aït Hdiddou avaient eux aussi décidé d’entreprendre une marche jusqu’à Errachidia pour réclamer un peu de respect envers des Marocains à qui l’on demandera dans 5 ans de venir voter.


Nouri Zyad
 
Re : Boumalne-Dades:25 AAmazighs arretés

Voir en bas la liste des signatures
signer SVP en adressant un message :
Au comité
:
Yahoo! France

copie à :

khouya_mhamed05@ yahoo.fr Cyber acteur- AMDH
mustafa.bouhou@ gmail.com AMDH - PADS
belaid_lahcen1@ yahoo.fr PSU-CDT

Soutien aux inculpés de la manifestation du 06 janvier 2008 à Boumaln Dades

Dimanche 06 Janvier 2008, il est 20H et environ trois cents personnes sont rassemblées sur la place de Boumalne Dades. Le groupe s'étend des marches de la mosquée aux portes du vieux souk et le noyau, d’une centaine de manifestants, bloque la circulation.

Pas de banderoles ni de drapeaux. Des jeunes lycéens, étudiants, chômeurs et travailleurs rejoignent les habitants de Msmerir qui protestent en raison de la route bloquée par la neige et des coupures d'électricité et d'eau dans leur village depuis les dernières intempéries. Certains des villageois sont ainsi resté bloqués à Boumaln. La non-assistance de l'état est chaque année assez systématique pour ce village de haute montagne situé en bout de vallée à 2600 mètres d'altitude. Les habitants de 11 villages avaient déjà boycotté l'urne aux dernières élections, en septembre 2007.

La manifestation a débuté à 14H, après leur renvoi du bureau du Caïd, par une occupation de la route et s'est terminée par des affrontements avec la police. Certains disent qu'un drapeau marocain y aurait été brûlé.

Le lendemain, on recense des blessés (dont deux policiers) et 50 interpellations (des étudiants, des lycéens mineurs, des chômeurs et des travailleurs) transférés à Ouarzazate. Un état d'urgence est décrété, la ville cernée par les forces auxiliaires, des perquisitions nocturnes ont lieu, la police interpelle 6 jeunes de l'internat, sous couvert de l'administration du lycée. Certains étudiants ne vont plus en cours dans la crainte d'une nouvelle intervention policière. Les jours qui suivent, la gendarmerie recherche des jeunes dans différents villages, en ville et
au lycée.

Des manifestations ont eu lieu depuis dans différentes villes, notamment à Agadir, Errachidia et Marrakech. Vendredi 11 janvier, une manifestation de soutien (d'environ 200 personnes) venue des villages de Agdel, Timline, Akdim, Ait Aomar, bloque la route à Goulmima.

Jeudi 17 janvier à 9 heures a eu lieu la deuxième comparution des détenus devant le juge d'instruction à Ouarzazate. Y sont comparues 10 personnes (dont un mineur) accusées d'infraction au code pénal (manifestation illégale, jets de pierres et violence envers la police,
blocage de la circulation, drapeau marocain en feu et atteinte au sacré ).

Une cinquantaine de personnes (familles, amis, associations) se sont rassemblées devant le tribunal pour les soutenir, l'audience était interdite au public. L'instruction est close, le dossier devrait être transféré au Parquet qui décidera ensuite de la date du procès. Des détenus ont transmis une liste de témoins au juge d'instruction. Les 10 inculpés ont nié les violences envers les forces de l'ordre et la mise à feu du drapeau marocain. Ils affirment leur participation à une occupation illégale de la voie publique. Le procès devrait avoir lieu fin janvier-début février 2008 à Ouarzazate.

Nous appelons tout le monde à se rendre au tribunal de Ouarzazate afin de manifester notre soutien (la date du procès n'est pas encore fixée).

Nous appelons les militants nationaux et internationaux des différents mouvements de solidarité, défenseurs des droits humains, militants politiques, syndicaux ou associatifs pour dénoncer l'arrestation de ces manifestants.

Envoyez des fax de soutien pour réclamer la libération immédiate des prisonniers aux:

-Gouverneur de la province de Ouarzazate : 00212 (0)24882568

-Premier Ministre : 00212 (0)37768656

-Ministre de la justice : 00212 (0)37723710
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<!--[endif]-->
-Ministre de l'intérieur : 00212 (o)37767404

Vous pouvez également nous écrire par mail afin de devenir signataire de
cet appel renvoyant le courrier type ci-joint:

Yahoo! France

Signataires :

Comité des familles des arrêtés du 6janvier, membres de l' Association
Marocaine des Diplômés Chômeurs, C.D.T section Boumaln Dades, association
Amal Dades (Souk el Khemis-Maroc) , association Azemz-BoumalnDades, Association
Bibliotatlas- Lille-France, Indymédia Toulouse-France, Arnaud Seghiri
Orchies-France, Docteur Ghita El Khayat-directrice des Editions Aini
Bennai- Casablanca, Laayari Said-Association des Travailleurs Maghrébins
de France- section Gennevilliers France, Oulbaz Yassine-Maroc, Patrice
Bardet-informaticie n et militant CGT- Cysoing -France, Le Deun Mailys secrétaire internationale de la CNT-FTE (confédération nationale du travail- fédération des travailleurs de l'éducation) 93 Saint Denis France, Anis Balafrej-Rabat, Tahar Mahfoudi-Maroc, Collectif Libre Parole Insoumise –Lille, Olivier Roy-association Challo- Lille -France-Haji Youssef-directeur ONG membre du Réseau Darna Tadanon-France, Ait Omar Said-artiste- Maroc ; Chloé Marchandise- Etudiante en droit-France ; Moha Mallal Artiste Amazigh;Tom Ansart-Jardinier- Aude-France; Association Intiwawa-Marielle Debacker-Arques- France ; Jean Marc Guyot France ; Mohamed Bouali Maroc ; Mme Cadusse Chatelguyon France ; Louise Morel CNT AIT France ; Toff collectif La Cocotte Toulouse France….... la liste des soutiens et signataires continue de grandir!!

Source : PAD-MAROC
kHOUYA M'HAMED
 
Re : Boumalne-Dades:25 AAmazighs arretés

Baraka n tekerkass.....Wa lmkhzen a Bu Tillass!!!

La lutte continue. C4'est devenu un rituel. a l'approche de l'AId Elkebir de chaque annee, le sud est se souleve. Et la rebelion anti-makhzenienne s'amplifie d'annee en annee.

la presse marocaine couarde ne couvre rien de ces evenement. Il appartient a tous les berberes epris de justice de donner un maximum d'echo a ses soulevements.

et pendant ce temps le Souss sombre dans sa lethargie....
 
Re : Boumalne-Dades:25 AAmazighs arretés

et pendant ce temps le Souss sombre dans sa lethargie

Ne serait-il pas possible que les étudiants du sud-est mèneent des campagnes d'information et de sensibilisation à Agadir ?
 
Re : Boumalne-Dades:25 AAmazighs arretés

Warzazat: 10 activistes de Bumal-n-Dades lourdement condamnés.
le 22/2/2008 6:00:00 (599 lectures)




Une fois de plus au "Maroc Inutile", la liberté d'expression et de manifestation se payent à coup de jugements fallacieux et d'incarcérations inacceptables. 10 détenus amazighistes ont été condamnés jeudi 21 février 2008 par le tribunal de la monarchie marocaine, à un total de 34 ans de prison.
Ces sentences implacables font suite à l'affaire du Soulèvement Noir «Tagrest Taberrkant » de Bumal-n-Dades et des manifestations à Warzazat.
Voyons le verdict de la justice makhzenienne!






- OUDALI Younes, lycéen: 6 ans
- OROUZANE Brahim et Ait HSSEIN Mohamed (immigrés) 1 an chacun
- OUBALI El-Houssein, ATIL Mostafa, ELOUARDI Mostafa, AIT SAID My Brahim, CHAOUKI Mimoun, CHARIF Abdenacer à 4 ans de prison ferme.

Comble de mépris, le dernier détenu, l'adolescent ADJIK Noureddine, n'a bénéficié ni de sursis ni de réintégration sous caution pour achever ses études au lycée: 2 ans de prison ferme.

Rappelons que les militants étaient poursuivis pour les chefs d'inculpation suivants: Attroupement non autorisé, désobéissance civile, atteinte et brûlage du drapeau national, obstruction de la voie publique, destruction de biens de l'Etat, humiliation de fonctionnaire en plein service. Autant dire qui valent, au plus, des amendes ou quelques jours de travail civique dans n'importe quel pays civilisé...
La liste des victimes de l'apartheid à la marocaine ne finit pas de s'allonger!
Rappelons qu'une dizaine de détenus politques du MCA à Ameknas attendent encore -après un nouveau report- leur tour devant des juges impuissants face à la pression du Makhzen.


Source:asekka.net


Pour visualiser les photos du sit-in de soutirn des détenus de Boumal n Dades,voici un lien:


asekka.net - Warzazat: 10 activistes de Bumal-n-Dades lourdement condamnés. - Article - Articles
 
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