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M. Boukouss souligne l'importance des nouvelles technologies
éducatives dans l'enseignement de l'Amazighe
Rabat, 20/12/03 - Le recteur de l'Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), M. Ahmed Boukouss, a souligné, vendredi à Rabat, l'importance des nouvelles technologies éducatives dans le système d'enseignement en général et de l'amazighe en particulier.
Intervenant lors de la séance d'ouverture de la conférence internationale sur "Les nouvelles technologies éducatives pour l'enseignement-apprentissage de l'amazighe", initiée par le Centre de recherche didactique et des programmes éducatifs à l'IRCAM en collaboration avec la faculté des sciences de l'éducation, M. Boukouss a mis l'accent sur les fondements théoriques de l'enseignement de ces technologies, évoquant le contexte général des activités et recherches menées par l'Institut et ses cadres juridique et organisationnel.
L'enseignement-apprentissage de l'amazighe constitue une nouvelle donne dans le système éducatif marocain depuis la rentrée 2003, a-t-il dit, soulignant que ses finalités et ses objectifs sont énoncés dans le discours royal d'Ajdir (17 octobre 2003), dans le Dahir chérifien du 17 octobre 2001, créant et organisant l'IRCAM (Institut royal de la culture amazighe) et dans la circulaire 108, du 1er septembre 2003 du ministère de l'Education nationale et de la Jeunesse (MENJ).
Quant à l'opérationalisation de cet enseignement, elle est définie dans la convention liant l'IRCAM et le MENJ, a poursuivi M. Boukouss.
"Au niveau de la formation, les superviseurs pédagogiques et les professeurs ont suivi un premier stage en juillet 2002 au cours duquel ils ont été sensibilisés aux aspects historiques et culturels de l'amazighe, ils ont également été initiés aux structures de la langue, à la graphie tifinaghe et à l'orthographe", a-t-il souligné.
Cette formation est évidemment appelée à être approfondie, a dit M.Boukouss, rappelant que l'IRCAM a produit des outils pédagogiques, notamment un manuel d'activités orales (awal inu), un manuel de l'élève (tafiwin a tamazight), des livrets de comptines, des imagiers, des contes illustrés et que des supports pédagogiques audio-visuels sont en préparation.
"Nous pouvons ainsi dire, d'une part, que l'enseignement de l'amazighe dispose d'un cadre normatif et que d'autre part, les conditions préliminaires de son opérationnalisation existent", a poursuivi le recteur de l'IRCAM.
Selon lui, "il ne fait pas de doute que des dysfonctionnements appraîtront et que des problèmes surgiront. Nous sommes cependant confiants à l'IRCAM et au MENJ. Nous sommes, en effet, convaincus de part et d'autre, que le suivi du processus sur le terrain, en collaboration avec les superviseurs et les professeurs, permettra de procéder à la régulation et aux ajustements nécessaires".
Dans ce processus général, a poursuivi M. Boukouss, quel peut être l'apport des nouvelles technologies appliquées à l'éducation, technologies de l'information et de la communication, technologies de la communication, technologies de la formation etc, ?.
"Au stade de démarrage de l'enseignement de l'amazighe, d'aucuns diraient qu'il est peu raisonnable d'envisager l'application de ces technologies à l'amazighe tout au moins dans un avenir proche. D'autres pourraient alléguer que l'état dans lequel se trouve le système éducatif marocain en général, notamment en matière d'équipement et de logistique, rend illusoire cette ambition", a-t-il ajouté.
"A l'IRCAM, nous ne partageons pas ce scepticisme, mieux nous regardons résolument vers l'avenir. Nous sommes optimistes et confiants dans le progrès, dans l'avancée technologique" a-t-il souligné, estimant que "la vision traditionnelle du processus d'apprentissage est désuète, notamment l'instruction centrée sur l'enseignement et par le moyen du cours unidirectionnel".
Il s'est dit convaincu que l'"adoption d'une nouvelle approche du processus d'apprentissage est nécessaire, une approche fondée sur l'interaction entre trois pôles : l'apprenant, le formateur et l'environnement", relevant que cette "nouvelle vision du processus d'apprentissage est supportée par les théories modernes en matière d'éducation et de formation".
L'objectif de l'organisation de ce colloque est de contribuer à jeter les bases d'une approche prospective de l'éducation dans le Royaume, une "approche fondée sur les valeurs de citoyenneté, de démocratie et de modernité, et véhiculée par les moyens modernes qu'offrent les nouvelles technologies".
Cette conférence vise à sensibiliser sur l'importance de ces nouvelles technologies à travers lesquelles il est possible de trouver des solutions scientifiques et pratiques à certaines questions posées par l'intégration de l'amazighe dans le système d'enseignement et contribuer à généraliser la connaissance de façon moderne, a déclaré à la MAP le directeur du centre de recherche didactique et des programmes éducatifs à l'IRCAM, M. Driss Belaïd.
"Ces technologies sont complémentaires avec les formes de transmission de la connaissance que renferment le manuel scolaire et les documents audiovisuels", a indiqué le directeur du centre, soulignant que cette pluralité contribuera à une gestion rationnelle de la connaissance scolaire pour davantage d'efficience et de qualité.
Les travaux de cette conférence se poursuivront samedi, par des exposés sur "les nouvelles technologies et la langues catalane", "l'enseignement de l'amazighe à distance : gestion de conjoncture", "le passage obligatoire par le succès de la formation des formateurs de la langue amazighe" et "l'enseignement de l'amazighe à distance : définition, raisons et intérêts".
MAP
éducatives dans l'enseignement de l'Amazighe
Rabat, 20/12/03 - Le recteur de l'Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM), M. Ahmed Boukouss, a souligné, vendredi à Rabat, l'importance des nouvelles technologies éducatives dans le système d'enseignement en général et de l'amazighe en particulier.
Intervenant lors de la séance d'ouverture de la conférence internationale sur "Les nouvelles technologies éducatives pour l'enseignement-apprentissage de l'amazighe", initiée par le Centre de recherche didactique et des programmes éducatifs à l'IRCAM en collaboration avec la faculté des sciences de l'éducation, M. Boukouss a mis l'accent sur les fondements théoriques de l'enseignement de ces technologies, évoquant le contexte général des activités et recherches menées par l'Institut et ses cadres juridique et organisationnel.
L'enseignement-apprentissage de l'amazighe constitue une nouvelle donne dans le système éducatif marocain depuis la rentrée 2003, a-t-il dit, soulignant que ses finalités et ses objectifs sont énoncés dans le discours royal d'Ajdir (17 octobre 2003), dans le Dahir chérifien du 17 octobre 2001, créant et organisant l'IRCAM (Institut royal de la culture amazighe) et dans la circulaire 108, du 1er septembre 2003 du ministère de l'Education nationale et de la Jeunesse (MENJ).
Quant à l'opérationalisation de cet enseignement, elle est définie dans la convention liant l'IRCAM et le MENJ, a poursuivi M. Boukouss.
"Au niveau de la formation, les superviseurs pédagogiques et les professeurs ont suivi un premier stage en juillet 2002 au cours duquel ils ont été sensibilisés aux aspects historiques et culturels de l'amazighe, ils ont également été initiés aux structures de la langue, à la graphie tifinaghe et à l'orthographe", a-t-il souligné.
Cette formation est évidemment appelée à être approfondie, a dit M.Boukouss, rappelant que l'IRCAM a produit des outils pédagogiques, notamment un manuel d'activités orales (awal inu), un manuel de l'élève (tafiwin a tamazight), des livrets de comptines, des imagiers, des contes illustrés et que des supports pédagogiques audio-visuels sont en préparation.
"Nous pouvons ainsi dire, d'une part, que l'enseignement de l'amazighe dispose d'un cadre normatif et que d'autre part, les conditions préliminaires de son opérationnalisation existent", a poursuivi le recteur de l'IRCAM.
Selon lui, "il ne fait pas de doute que des dysfonctionnements appraîtront et que des problèmes surgiront. Nous sommes cependant confiants à l'IRCAM et au MENJ. Nous sommes, en effet, convaincus de part et d'autre, que le suivi du processus sur le terrain, en collaboration avec les superviseurs et les professeurs, permettra de procéder à la régulation et aux ajustements nécessaires".
Dans ce processus général, a poursuivi M. Boukouss, quel peut être l'apport des nouvelles technologies appliquées à l'éducation, technologies de l'information et de la communication, technologies de la communication, technologies de la formation etc, ?.
"Au stade de démarrage de l'enseignement de l'amazighe, d'aucuns diraient qu'il est peu raisonnable d'envisager l'application de ces technologies à l'amazighe tout au moins dans un avenir proche. D'autres pourraient alléguer que l'état dans lequel se trouve le système éducatif marocain en général, notamment en matière d'équipement et de logistique, rend illusoire cette ambition", a-t-il ajouté.
"A l'IRCAM, nous ne partageons pas ce scepticisme, mieux nous regardons résolument vers l'avenir. Nous sommes optimistes et confiants dans le progrès, dans l'avancée technologique" a-t-il souligné, estimant que "la vision traditionnelle du processus d'apprentissage est désuète, notamment l'instruction centrée sur l'enseignement et par le moyen du cours unidirectionnel".
Il s'est dit convaincu que l'"adoption d'une nouvelle approche du processus d'apprentissage est nécessaire, une approche fondée sur l'interaction entre trois pôles : l'apprenant, le formateur et l'environnement", relevant que cette "nouvelle vision du processus d'apprentissage est supportée par les théories modernes en matière d'éducation et de formation".
L'objectif de l'organisation de ce colloque est de contribuer à jeter les bases d'une approche prospective de l'éducation dans le Royaume, une "approche fondée sur les valeurs de citoyenneté, de démocratie et de modernité, et véhiculée par les moyens modernes qu'offrent les nouvelles technologies".
Cette conférence vise à sensibiliser sur l'importance de ces nouvelles technologies à travers lesquelles il est possible de trouver des solutions scientifiques et pratiques à certaines questions posées par l'intégration de l'amazighe dans le système d'enseignement et contribuer à généraliser la connaissance de façon moderne, a déclaré à la MAP le directeur du centre de recherche didactique et des programmes éducatifs à l'IRCAM, M. Driss Belaïd.
"Ces technologies sont complémentaires avec les formes de transmission de la connaissance que renferment le manuel scolaire et les documents audiovisuels", a indiqué le directeur du centre, soulignant que cette pluralité contribuera à une gestion rationnelle de la connaissance scolaire pour davantage d'efficience et de qualité.
Les travaux de cette conférence se poursuivront samedi, par des exposés sur "les nouvelles technologies et la langues catalane", "l'enseignement de l'amazighe à distance : gestion de conjoncture", "le passage obligatoire par le succès de la formation des formateurs de la langue amazighe" et "l'enseignement de l'amazighe à distance : définition, raisons et intérêts".
MAP