par Moha Bouwawal
Après avoir traité le tissu associatif amazighe de « raciste » et d'extrémiste » pour inaugurer son allégeance au makhzen et à ses maîtres, suite à sa nomination comme Recteur de l'IRCAM, voici que le spécialiste des marchés de tous genres déclare au journal de Allal Al Fassi, Al Alam du 11 mars 2005, que l'officialisation de tamazighte nécessite un référendum et l'accord préalable des « acteurs » politiques et de « sa » société civile. Cette déclaration « académique » vient lever le voile sur un homme qui a toujours brouté sur le dos des amazighes pour pouvoir accéder à un poste de responsabilité chérifien.
Désormais Boukous a choisi son camp et se retourne contre lui-même, comme un serpent qui se mord la queue. Ses propos confirment la vigilance du mouvement amazighe à l'égard d'un homme opportuniste dont le souci principal est de se servir sur le dos d'une cause pour laquelle les militants ont consentis des sacrifices. Boukous rêve sûrement d'un Dahir d'ennoblissement, d'un Wissam de première catégorie et d'un arbre généalogique le faisant remonter à Qoraïch. Rien de surprenant, l'histoire des amazighes nous apprend que c'est Boukous qui a trahi Jugurtha et l'a livré au romains.
Mais, passons, Boukous fait partie de cette espèce d'amazighe nés avec un défaut. C'est un homme périmé, rattrapé par l'histoire à laquelle il est amené à rendre des comptes. Sa mégalomanie sans mesure l'a poussée trop loin : ses appétits féroces et son avidité insatiables ont obstrués ses horizons de réflexion. C'est un petit. Entouré de petites marionnettes téléguidées par les hommes du sérail.
Boukous oublie que l'officialisation de l'amazighe répond à une nécessité évidente. C'est le réel et le vécu. Comment imaginer Boukous formuler sa question à adresser par son IRCAN à des citoyens amazighes pour qu'ils s'expriment sur ce qu'ils sont. Sachant que l'imposition de l'arabe s'est faite de manière arbitraire et despotique sans réferundum. Sachant aussi que l'arabe n'est la langue de personnes en Afrique du nord. Boukous recoupe, ici, les déclarations de voyou de Boutflika et montre patte blanche au Parti de Abbas El Fassi, à l'USFP de El Yazghi et au PPS d'El Alaoui. Normal, puisque ce sont les seules formations qui continuent à le soutenir dans son poste de responsable d'une institution makhzénienne au bord de l'explosion.
Le point de vue de Boukous est celui de « ses » directeurs de centres qui, tous, veulent garder leurs postes respectifs.
Quant à la démission de sept personnes du Conseil Boukous la regrette. Rien que cela. Nous y reviendrons.
www.amazighworld.com
Après avoir traité le tissu associatif amazighe de « raciste » et d'extrémiste » pour inaugurer son allégeance au makhzen et à ses maîtres, suite à sa nomination comme Recteur de l'IRCAM, voici que le spécialiste des marchés de tous genres déclare au journal de Allal Al Fassi, Al Alam du 11 mars 2005, que l'officialisation de tamazighte nécessite un référendum et l'accord préalable des « acteurs » politiques et de « sa » société civile. Cette déclaration « académique » vient lever le voile sur un homme qui a toujours brouté sur le dos des amazighes pour pouvoir accéder à un poste de responsabilité chérifien.
Désormais Boukous a choisi son camp et se retourne contre lui-même, comme un serpent qui se mord la queue. Ses propos confirment la vigilance du mouvement amazighe à l'égard d'un homme opportuniste dont le souci principal est de se servir sur le dos d'une cause pour laquelle les militants ont consentis des sacrifices. Boukous rêve sûrement d'un Dahir d'ennoblissement, d'un Wissam de première catégorie et d'un arbre généalogique le faisant remonter à Qoraïch. Rien de surprenant, l'histoire des amazighes nous apprend que c'est Boukous qui a trahi Jugurtha et l'a livré au romains.
Mais, passons, Boukous fait partie de cette espèce d'amazighe nés avec un défaut. C'est un homme périmé, rattrapé par l'histoire à laquelle il est amené à rendre des comptes. Sa mégalomanie sans mesure l'a poussée trop loin : ses appétits féroces et son avidité insatiables ont obstrués ses horizons de réflexion. C'est un petit. Entouré de petites marionnettes téléguidées par les hommes du sérail.
Boukous oublie que l'officialisation de l'amazighe répond à une nécessité évidente. C'est le réel et le vécu. Comment imaginer Boukous formuler sa question à adresser par son IRCAN à des citoyens amazighes pour qu'ils s'expriment sur ce qu'ils sont. Sachant que l'imposition de l'arabe s'est faite de manière arbitraire et despotique sans réferundum. Sachant aussi que l'arabe n'est la langue de personnes en Afrique du nord. Boukous recoupe, ici, les déclarations de voyou de Boutflika et montre patte blanche au Parti de Abbas El Fassi, à l'USFP de El Yazghi et au PPS d'El Alaoui. Normal, puisque ce sont les seules formations qui continuent à le soutenir dans son poste de responsable d'une institution makhzénienne au bord de l'explosion.
Le point de vue de Boukous est celui de « ses » directeurs de centres qui, tous, veulent garder leurs postes respectifs.
Quant à la démission de sept personnes du Conseil Boukous la regrette. Rien que cela. Nous y reviendrons.
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