Le Maroc célèbre aujourd'hui le 73e anniversaire de la Bataille de Boughafer
Une étape marquante dans la lutte nationale contre l'occupation
Le peuple marocain, et en premier lieu la famille de la résistance et les habitants de la province de Ouarzazate, commémore, aujourd'hui, le 73e anniversaire de la Bataille de Boughafer qui constitue une étape marquante dans la lutte des Marocains contre l'occupation française, sous la conduite du glorieux Trône Alaouite.
Les forces d'occupation françaises, qui ont mené une offensive contre les combattants des tribus d 'Ait Atta le 13 novembre 1933, avaient subi une défaite cuisante malgré les moyens modestes dont disposaient les résistants marocains contrairement à l'armée française qui a mobilisé sa lourde artillerie et ses grands moyens pour s'emparer de la région de Saghro.
Le courage et la forte détermination dont ont fait montre les combattants de cette région ont mis en échec les plans militaires des forces d'occupation, indique le Haut commissariat aux Anciens résistants et Anciens membres de l'Armée de Libération, dans un communiqué publié à cette occasion.
L'académicien français, Henri Debordeau, rappelle le communiqué, a affirmé à ce propos que les forces d'occupation n'ont pas pu atteindre leur objectif car la résistance était non seulement «acharnée» mais hautement organisée.
Face à la résistance farouche de la part des habitants de la région, les forces françaises avaient été contraintes à se replier et à réviser leur stratégie. Ainsi, le commandant général des forces coloniales, le général Hure a dû faire appel à deux généraux pour mettre au point une nouvelle stratégie d'attaque du mont Saghro où se sont retranchés les résistants.
Après la mort du capitaine Bournasel, les forces françaises ont poursuivi leur bombardement sans interruption de jour comme de nuit sur les pistes de ravitaillement des combattants, les abris utilisés et les points d'eau.
Malgré les décès enregistrés parmi les enfants et les vieillards de la région, cette situation n'avait pas pour autant entamé le moral et le courage des résistants qui ont forcé l'armée coloniale à entrer en négociations avec le chef des combattants, Assou Baslam, le 24 mars 1933.
Un cessez-le-feu fut ainsi décrété. Les combattants ont accepté de déposer les armes sous des conditions, notamment le respect de la dignité des habitants des tribus d'Aït Atta.
La Bataille de Boughafer constitue donc une étape glorieuse dans l'histoire du Maroc, et un événement mémorable qui servira de leçon pour les générations à venir, renforçant ainsi les principes de citoyenneté, de responsabilité et d'abnégation.
A cette occasion, un meeting populaire aura lieu à la commune d'Ikniouen, à l'initiative du Haut commissariat aux Anciens résistants et Anciens membres de l'Armée de Libération et le Conseil national provisoire des anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération, en collaboration avec la province de Ouarzazate, les élus et les acteurs de la région.
Il sera, également, procédé à la tenue de rencontres entre les familles des anciens membres de la résistance et l'Armée de Libération de la ville de Tinghir.
Un résistant de la ville, souligne le communiqué, sera décoré d'un Wissam que lui a accordé S.M. le Roi Mohammed VI, à l'occasion du 48e anniversaire de la visite historique de feu S.M. Mohammed V à M'hamid El Ghizlan, dans la province de Zagoura.
MAP
| MAP
Une étape marquante dans la lutte nationale contre l'occupation
Le peuple marocain, et en premier lieu la famille de la résistance et les habitants de la province de Ouarzazate, commémore, aujourd'hui, le 73e anniversaire de la Bataille de Boughafer qui constitue une étape marquante dans la lutte des Marocains contre l'occupation française, sous la conduite du glorieux Trône Alaouite.
Les forces d'occupation françaises, qui ont mené une offensive contre les combattants des tribus d 'Ait Atta le 13 novembre 1933, avaient subi une défaite cuisante malgré les moyens modestes dont disposaient les résistants marocains contrairement à l'armée française qui a mobilisé sa lourde artillerie et ses grands moyens pour s'emparer de la région de Saghro.
Le courage et la forte détermination dont ont fait montre les combattants de cette région ont mis en échec les plans militaires des forces d'occupation, indique le Haut commissariat aux Anciens résistants et Anciens membres de l'Armée de Libération, dans un communiqué publié à cette occasion.
L'académicien français, Henri Debordeau, rappelle le communiqué, a affirmé à ce propos que les forces d'occupation n'ont pas pu atteindre leur objectif car la résistance était non seulement «acharnée» mais hautement organisée.
Face à la résistance farouche de la part des habitants de la région, les forces françaises avaient été contraintes à se replier et à réviser leur stratégie. Ainsi, le commandant général des forces coloniales, le général Hure a dû faire appel à deux généraux pour mettre au point une nouvelle stratégie d'attaque du mont Saghro où se sont retranchés les résistants.
Après la mort du capitaine Bournasel, les forces françaises ont poursuivi leur bombardement sans interruption de jour comme de nuit sur les pistes de ravitaillement des combattants, les abris utilisés et les points d'eau.
Malgré les décès enregistrés parmi les enfants et les vieillards de la région, cette situation n'avait pas pour autant entamé le moral et le courage des résistants qui ont forcé l'armée coloniale à entrer en négociations avec le chef des combattants, Assou Baslam, le 24 mars 1933.
Un cessez-le-feu fut ainsi décrété. Les combattants ont accepté de déposer les armes sous des conditions, notamment le respect de la dignité des habitants des tribus d'Aït Atta.
La Bataille de Boughafer constitue donc une étape glorieuse dans l'histoire du Maroc, et un événement mémorable qui servira de leçon pour les générations à venir, renforçant ainsi les principes de citoyenneté, de responsabilité et d'abnégation.
A cette occasion, un meeting populaire aura lieu à la commune d'Ikniouen, à l'initiative du Haut commissariat aux Anciens résistants et Anciens membres de l'Armée de Libération et le Conseil national provisoire des anciens résistants et anciens membres de l'Armée de Libération, en collaboration avec la province de Ouarzazate, les élus et les acteurs de la région.
Il sera, également, procédé à la tenue de rencontres entre les familles des anciens membres de la résistance et l'Armée de Libération de la ville de Tinghir.
Un résistant de la ville, souligne le communiqué, sera décoré d'un Wissam que lui a accordé S.M. le Roi Mohammed VI, à l'occasion du 48e anniversaire de la visite historique de feu S.M. Mohammed V à M'hamid El Ghizlan, dans la province de Zagoura.
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