Benzekri : Le code de la famille et la reconnaissance de l'identité berbère, deux étapes marquantes des mutations que vit le Maroc
Casablanca, 22/10/04- La réforme du code de la Famille et la reconnaissance de l'identité berbère marocaine constituent deux étapes marquantes dans les mutations que vit le Maroc aux plans institutionnel, démocratique, social et des droits de l'Homme, a estimé M. Driss Benzekri, secrétaire général du Conseil consultatif des Droits de l'Homme.
Animant une conférence sur "les avancées de la démocratie au Maroc", organisée jeudi soir à l'Institut supérieur de Commerce et d'Administration des Entreprises (ISCAE) à Casablanca, M. Benzekri a précisé que la reconnaissance en terme juridique des droits de la femme, tout comme l'intégration de l'identité berbère marocaine, avec la création de l'Institut Royal de la culture Amazighe, représentent une avancée fondamentale pour les droits de l'Homme et un apport indéniable à la construction démocratique au Maroc.
A ces deux aspects révélateurs des mutations particulièrement importantes que connaît le Maroc, il y a lieu d'ajouter, explique-t-il, l'ouverture de l'école marocaine aux principes et aux valeurs des droits humains par le biais d'un programme national d'insertion de la culture des droits de l'Homme dans le cursus scolaire qui a vu le jour en 1994.
Après un rappel historique des différentes mutations politiques et sociales opérées depuis les années 1990, et le mouvement de libéralisation et d'ouverture politique qui a accompagné ces mutations , le conférencier a tenu à souligner l'existence d'une volonté politique "au plus haut sommet de l'Etat de marquer une rupture avec certaines pratiques détestables du passé et d'engager le Maroc dans un processus d'éducation pour ancrer et enraciner les valeurs de la démocratie et les principes des droits de l'Homme".
Evoquant les spécificités de l'alternance politique au Maroc qu'il qualifie de "transition politique et sociale sans précédent", M. Benzekri a rendu hommage à l'ancien premier ministre socialiste M. Abderrahmane Youssoufi qui a permis, selon lui, d'élargir les libertés et de consacrer les principes et les valeurs de la démocratie.
Un débat serein et fructueux a été entamée au terme de cette conférence, et a porté sur des questions liées notamment à l'indépendance du système judiciaire comme garant et protecteur des droits individuels, le renforcement du rôle de la communication en tant que support incontournable des évolutions politiques et socio-économiques que connaît le Royaume ainsi que la consolidation de la justice sociale par le biais d'une répartition juste et équitable des ressources et richesses du pays.
Source: MAP
Casablanca, 22/10/04- La réforme du code de la Famille et la reconnaissance de l'identité berbère marocaine constituent deux étapes marquantes dans les mutations que vit le Maroc aux plans institutionnel, démocratique, social et des droits de l'Homme, a estimé M. Driss Benzekri, secrétaire général du Conseil consultatif des Droits de l'Homme.
Animant une conférence sur "les avancées de la démocratie au Maroc", organisée jeudi soir à l'Institut supérieur de Commerce et d'Administration des Entreprises (ISCAE) à Casablanca, M. Benzekri a précisé que la reconnaissance en terme juridique des droits de la femme, tout comme l'intégration de l'identité berbère marocaine, avec la création de l'Institut Royal de la culture Amazighe, représentent une avancée fondamentale pour les droits de l'Homme et un apport indéniable à la construction démocratique au Maroc.
A ces deux aspects révélateurs des mutations particulièrement importantes que connaît le Maroc, il y a lieu d'ajouter, explique-t-il, l'ouverture de l'école marocaine aux principes et aux valeurs des droits humains par le biais d'un programme national d'insertion de la culture des droits de l'Homme dans le cursus scolaire qui a vu le jour en 1994.
Après un rappel historique des différentes mutations politiques et sociales opérées depuis les années 1990, et le mouvement de libéralisation et d'ouverture politique qui a accompagné ces mutations , le conférencier a tenu à souligner l'existence d'une volonté politique "au plus haut sommet de l'Etat de marquer une rupture avec certaines pratiques détestables du passé et d'engager le Maroc dans un processus d'éducation pour ancrer et enraciner les valeurs de la démocratie et les principes des droits de l'Homme".
Evoquant les spécificités de l'alternance politique au Maroc qu'il qualifie de "transition politique et sociale sans précédent", M. Benzekri a rendu hommage à l'ancien premier ministre socialiste M. Abderrahmane Youssoufi qui a permis, selon lui, d'élargir les libertés et de consacrer les principes et les valeurs de la démocratie.
Un débat serein et fructueux a été entamée au terme de cette conférence, et a porté sur des questions liées notamment à l'indépendance du système judiciaire comme garant et protecteur des droits individuels, le renforcement du rôle de la communication en tant que support incontournable des évolutions politiques et socio-économiques que connaît le Royaume ainsi que la consolidation de la justice sociale par le biais d'une répartition juste et équitable des ressources et richesses du pays.
Source: MAP