Voici un courrier de lecteur itnéressant parru dans le Journal Hebdo sur la façon dont a été gérée l'attribution des nouvelles fréquences radio et télévisuelles au Maroc. On est bien loin du modèle de transparence et de démocratie venté par certains journaux...
Réflexions sur l'audiovisuel
Dans tous les pays où l'attribution des licences est faite à travers un organisme comme la HACA, la liste des entreprises ayant présenté, seules ou en joint-venture, des candidatures est publique, ce qui n'a pas été le cas au Maroc.
Dans tous les pays où l'attribution des licences est faite à travers un organisme comme la HACA, la date annoncée pour l'attribution est respectée. Dans tous les pays où l'attribution des licences est faite à travers un organisme comme la HACA, des licences nationales, c'est-à-dire couvrant l'ensemble du territoire national, sont octroyées alors qu'au Maroc celles concernant la radio n'étaient que locales ou régionales. Il n'y a eu, par ailleurs, aucune licence pour une télévision analogique terrestre. Dans tous les pays où l'attribution des licences est faite à travers un organisme comme la HACA, ceux qui obtiennent les licences, même si c'est des radios musicales ou de loisirs, peuvent faire des bulletins d'information et de journaux parlés. Ce n'est pas le cas au Maroc.
Dans tous les pays où l'attribution des licences est faite à travers un organisme comme la HACA, une télévision satellitaire comme Medi 1 Sat n'aurait même pas besoin d'une autorisation nationale puisqu'elle va utiliser un satellite étranger (Astra, Arabsat, Eutelsat etc.) et son siège social peut être ailleurs que dans le pays où se situent ses studios et son administration. Il n'y a, au Maroc, aucun problème de fréquences analogiques qui empêche l'attribution de nouvelles licences. Faites-en vous-même l'expérience. En France ou en Espagne, l'aiguille de votre transistor en FM passe constamment d'une radio à l'autre sans qu'il y ait un intervalle. Au Maroc il y a d'énormes "espaces vides" entre une station et une autre.
Réflexions sur l'audiovisuel
Dans tous les pays où l'attribution des licences est faite à travers un organisme comme la HACA, la liste des entreprises ayant présenté, seules ou en joint-venture, des candidatures est publique, ce qui n'a pas été le cas au Maroc.
Dans tous les pays où l'attribution des licences est faite à travers un organisme comme la HACA, la date annoncée pour l'attribution est respectée. Dans tous les pays où l'attribution des licences est faite à travers un organisme comme la HACA, des licences nationales, c'est-à-dire couvrant l'ensemble du territoire national, sont octroyées alors qu'au Maroc celles concernant la radio n'étaient que locales ou régionales. Il n'y a eu, par ailleurs, aucune licence pour une télévision analogique terrestre. Dans tous les pays où l'attribution des licences est faite à travers un organisme comme la HACA, ceux qui obtiennent les licences, même si c'est des radios musicales ou de loisirs, peuvent faire des bulletins d'information et de journaux parlés. Ce n'est pas le cas au Maroc.
Dans tous les pays où l'attribution des licences est faite à travers un organisme comme la HACA, une télévision satellitaire comme Medi 1 Sat n'aurait même pas besoin d'une autorisation nationale puisqu'elle va utiliser un satellite étranger (Astra, Arabsat, Eutelsat etc.) et son siège social peut être ailleurs que dans le pays où se situent ses studios et son administration. Il n'y a, au Maroc, aucun problème de fréquences analogiques qui empêche l'attribution de nouvelles licences. Faites-en vous-même l'expérience. En France ou en Espagne, l'aiguille de votre transistor en FM passe constamment d'une radio à l'autre sans qu'il y ait un intervalle. Au Maroc il y a d'énormes "espaces vides" entre une station et une autre.
Lamia