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Aprés le nucléaire, l'Iran a lancé son premier satellite espion sur l'espace
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Un mois après son lancement - et seulement quelques semaines après que le président iranien a dit qu’Israël doit être effacé de la carte - le chef du programme spatial de l’Iran dit maintenant que le satellite Sina-1 est capable d’espionnage sur Israël
Le lancement du satellite Sina-1 Russe dans l’orbite à bord d’une roquette russe le mois dernier a marqué le commencement du programme spatial de l’Iran et les officiels disent qu’un deuxième satellite - celui-ci construit par les Iraniens - sera lancé dans environ deux mois, intensifiant les craintes israéliennes.Avec l’envoi de ce nouveau satellite, de fabrication russe, l’Iran fait un grand pas en avant dans son programme spatial. Après ce premier essai concluant, les autorités iraniennes ont indiqué qu’un second satellite, de fabrication locale cette fois, prendrait dans deux mois le chemin des cieux.
Téhéran a affirmé, lors du départ du premier satellite, qu’il était destiné à déceler les catastrophes naturelles et à prévoir les séismes. Mais l’on sait à présent que lorsqu’il effectue 14 fois le tour de la terre en une journée à une hauteur de 1000 kilomètres, il fournit à l’Iran la possibilité, toutefois limitée, de surveiller le Proche-Orient, et donc également Israël.
"Nous ne sommes pas encore soumis à de réelles restrictions en matière de technologie spatiale", admet Mohammad Reza Movaseghinia, un responsable de l'agence spatiale iranienne. "Mais cela ne veut pas dire que le programme spatial a moins d'importance que le programme nucléaire." "Quand ils auront le sentiment que l'Iran a réussi une percée, ils imposeront des restrictions plus importantes encore que celles décidées contre le programme nucléaire iranien", s'empresse-t-il d'ajouter.
La république islamique a rejoint le club des nations spatiales le mois dernier en lançant Sina-1, son premier satellite, à l'aide d'une fusée russe.
Si Sina était de fabrication russe, le prochain satellite sera entièrement iranien, même si sa fabrication bénéficie de l'aide de la société italienne Carlo Gavazzi Space. Mesbah doit être lancé dans environ deux mois depuis une plateforme russe.
Ces satellites offrent à l'Iran une capacité de reconnaissance, certes limitée mais réelle, sur l'ensemble du Moyen-Orient. Pour Téhéran, la prochaine étape sera d'avoir son propre lanceur. Ce qui pourrait prochainement devenir réalité, un missile Shahab-4 étant en préparation à cette fin.
L'Iran a déjà augmenté les capacités de son missile Shahab-3, dont la portée dépasse désormais les 2.000 kilomètres. Les autorités n'ont pas précisé quand le Shahab-4 serait opérationnel.
"Nous devons agir rapidement pour atteindre nos objectifs spatiaux, faute de quoi nous serons confrontés à des menaces politiques, économiques et sécuritaires", analyse Movaseghinia.
Rien ne filtre sur les technologies et autres expertises dont aurait besoin le programme spatial iranien. Reste que les scientifiques iraniens apprennent aussi vite que faire se peut. En l'espace de 20 ans, l'Iran ambitionne de devenir une puissance technologique, son but à plus long terme étant de parvenir au statut de puissance régionale d'ici 2025. Pour cela, des facultés aérospatiales ont fait leur apparition ces dernières années dans les grandes universités iraniennes. Des techniciens sont formés en Italie, en Russie et en Chine pour apprendre à concevoir et fabriquer des satellites. Le gouvernement a en outre alloué 500 millions de dollars sur cinq ans aux projets spatiaux du pays, comme l'annonçait la semaine dernière le ministre de la Communication, Mohammad Soleimani.
L'Iran est ainsi le 43e pays au monde à posséder un satellite. Mais le régime de Téhéran n'entend pas s'arrêter là: "Nous devons construire nos propres satellites et nos propres lanceurs", souligne Ahmad Talebzadeh, le patron de l'Agence spatiale iranienne. "Nous devons être l'une des huit nations maîtrisant la technologie spatiale."
Ce programme ne manque pas de préoccuper au Moyen-Orient et au-delà. Israël, qui dispose du satellite espion Ofek-5, s'inquiète ainsi des transferts de technologies en direction du programme de missiles balistiques iranien. Il est vrai que le Shahab-3 est déjà capable d'atteindre l'Etat hébreu, ainsi que les forces américaines dans tout le Moyen-Orient. AP
source: le monde, nouvelobs et agence spatiale.
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Un mois après son lancement - et seulement quelques semaines après que le président iranien a dit qu’Israël doit être effacé de la carte - le chef du programme spatial de l’Iran dit maintenant que le satellite Sina-1 est capable d’espionnage sur Israël
Le lancement du satellite Sina-1 Russe dans l’orbite à bord d’une roquette russe le mois dernier a marqué le commencement du programme spatial de l’Iran et les officiels disent qu’un deuxième satellite - celui-ci construit par les Iraniens - sera lancé dans environ deux mois, intensifiant les craintes israéliennes.Avec l’envoi de ce nouveau satellite, de fabrication russe, l’Iran fait un grand pas en avant dans son programme spatial. Après ce premier essai concluant, les autorités iraniennes ont indiqué qu’un second satellite, de fabrication locale cette fois, prendrait dans deux mois le chemin des cieux.
Téhéran a affirmé, lors du départ du premier satellite, qu’il était destiné à déceler les catastrophes naturelles et à prévoir les séismes. Mais l’on sait à présent que lorsqu’il effectue 14 fois le tour de la terre en une journée à une hauteur de 1000 kilomètres, il fournit à l’Iran la possibilité, toutefois limitée, de surveiller le Proche-Orient, et donc également Israël.
"Nous ne sommes pas encore soumis à de réelles restrictions en matière de technologie spatiale", admet Mohammad Reza Movaseghinia, un responsable de l'agence spatiale iranienne. "Mais cela ne veut pas dire que le programme spatial a moins d'importance que le programme nucléaire." "Quand ils auront le sentiment que l'Iran a réussi une percée, ils imposeront des restrictions plus importantes encore que celles décidées contre le programme nucléaire iranien", s'empresse-t-il d'ajouter.
La république islamique a rejoint le club des nations spatiales le mois dernier en lançant Sina-1, son premier satellite, à l'aide d'une fusée russe.
Si Sina était de fabrication russe, le prochain satellite sera entièrement iranien, même si sa fabrication bénéficie de l'aide de la société italienne Carlo Gavazzi Space. Mesbah doit être lancé dans environ deux mois depuis une plateforme russe.
Ces satellites offrent à l'Iran une capacité de reconnaissance, certes limitée mais réelle, sur l'ensemble du Moyen-Orient. Pour Téhéran, la prochaine étape sera d'avoir son propre lanceur. Ce qui pourrait prochainement devenir réalité, un missile Shahab-4 étant en préparation à cette fin.
L'Iran a déjà augmenté les capacités de son missile Shahab-3, dont la portée dépasse désormais les 2.000 kilomètres. Les autorités n'ont pas précisé quand le Shahab-4 serait opérationnel.
"Nous devons agir rapidement pour atteindre nos objectifs spatiaux, faute de quoi nous serons confrontés à des menaces politiques, économiques et sécuritaires", analyse Movaseghinia.
Rien ne filtre sur les technologies et autres expertises dont aurait besoin le programme spatial iranien. Reste que les scientifiques iraniens apprennent aussi vite que faire se peut. En l'espace de 20 ans, l'Iran ambitionne de devenir une puissance technologique, son but à plus long terme étant de parvenir au statut de puissance régionale d'ici 2025. Pour cela, des facultés aérospatiales ont fait leur apparition ces dernières années dans les grandes universités iraniennes. Des techniciens sont formés en Italie, en Russie et en Chine pour apprendre à concevoir et fabriquer des satellites. Le gouvernement a en outre alloué 500 millions de dollars sur cinq ans aux projets spatiaux du pays, comme l'annonçait la semaine dernière le ministre de la Communication, Mohammad Soleimani.
L'Iran est ainsi le 43e pays au monde à posséder un satellite. Mais le régime de Téhéran n'entend pas s'arrêter là: "Nous devons construire nos propres satellites et nos propres lanceurs", souligne Ahmad Talebzadeh, le patron de l'Agence spatiale iranienne. "Nous devons être l'une des huit nations maîtrisant la technologie spatiale."
Ce programme ne manque pas de préoccuper au Moyen-Orient et au-delà. Israël, qui dispose du satellite espion Ofek-5, s'inquiète ainsi des transferts de technologies en direction du programme de missiles balistiques iranien. Il est vrai que le Shahab-3 est déjà capable d'atteindre l'Etat hébreu, ainsi que les forces américaines dans tout le Moyen-Orient. AP
source: le monde, nouvelobs et agence spatiale.