Analphabetisme au Maroc

Re : Analphabetisme au Maroc

C'est de la propagande pour ne pas perdre les subsides internationaux.

Premièrement, ils n'établissent pas de distinction entre illétrisme et analphabétimse.

Deuxièmement, la définition de l'analphabétisme admise par l'ONU ne se limite pas à l'apprentissage d'un alphabet mais aussi à la compréhension et à l'échange avec son environnement. Or les campagnes d'alphabétisation se font en arabe. En sortant de là les gens ne peuvent pas mieux comprendre les écrits qui les entourent et encore moins en rédiger. Ils ne satisfont donc pas aux critères.
 
Re : Analphabetisme au Maroc

Dommage que l' article soit rédigé en néerladais; car le sujet nous intéresse et nous préoccupe; quelqu'un pourrait- il nous en faire un bref aperçu en français ou en anglais? merci d' avance.
 
Re : Analphabetisme au Maroc

Fighting analphabetisme in Morocco by educating people in a language that nobody speaks at home or on street is an other BIG JOKE!
 
Re : Analphabetisme au Maroc

L'article parle bien de l'illétrisme à 38% et pas l'analphabétisme.

Cette phrase dit tout :

"Hoewel 38 procent van de totale bevolking in Marokko ongeletterd is, is nog altijd 68 procent van de stemgerechtigde bevolking analfabeet."

Bien que 38% de la population totale au Maroc soit illetrée, il y a encore 68% de la population pouvant voter qui est analphabète.
L'article souligne l'handicap énorme que cette situation entraîne pour la démocratie et le développement.
 
Re : Analphabetisme au Maroc

Als het goed is staan er ook cijfers in het rapport van NGO's uit Marokko die gepresenteerd zijn bij de UN in Geneve. Stond ergens een link van de afgelopen rapportages bij actuelle.
 
Re : Analphabetisme au Maroc

<table border="0" cellpadding="1" cellspacing="2" width="95%"><tbody><tr><td class="titrerougegrand">Et le cirque continue...



Souss-Masst/alphabétisation

Plus de 100.000 personnes bénéficiaires</td> </tr> <tr> <td> </td></tr> <tr> <td class="textearticle"> · Les objectifs réalisés à 97% à fin janvier

· Mais la région affiche le plus grand taux d’analphabétisme


Le programme national d’alphabétisation donne des résultats satisfaisants dans le Souss-Masst-Dra. Les objectifs ciblés par l’académie régionale de l’Education nationale pour l’année scolaire 2006/2007 sont à 97% atteints. En effet, sur les 114.000 personnes à alphabétiser au cours de cette période, quelque 111.120 apprenants ont déjà bénéficié d’octobre à fin janvier de l’opération. C’est ce qui a été annoncé mardi dernier lors d’une rencontre organisée à Agadir au siège de la wilaya, au profit de membres d’ONG et de coopératives de l’aire de l’arganeraie. La réunion qui a été présidée par Anis Birou, secrétaire d’Etat en charge de l’Alphabétisation et l’Education non formelle, avait pour objectif de sensibiliser les intéressés et notamment de faire le point sur les réalisations dans ce domaine.
De fait, les efforts des institutionnels et des ONG en matière d’alphabétisation dans la région Souss-Masst-Dra ont porté leurs fruits ces dernières années. Le taux d’analphabétisme a en effet baissé. Il est, selon le recensement de 2004 du Haut-Commissariat au Plan, de 46,9% contre 63% en 1994. Le pourcentage des femmes rurales analphabètes était, lui, de 91,3% contre 72,3% aujourd’hui.
Dans cette démarche pour éradiquer l’analphabétisme, on ne peut aborder le dossier sans citer les actions réalisées par le tissu associatif et notamment le centre national d’alphabétisation (CNDA). Cette entité a vu le jour en 1998 à l’initiative de l’Isiam à Agadir. Après une intervention limitée au Souss, le centre a aujourd’hui grandement élargi son champ d’action.
Si les résultats sont probants en matière de lutte contre l’illettrisme, des efforts demeurent à faire. Le taux d’analphabétisme de la région, malgré sa baisse, reste un des plus forts à l’échelle nationale. Ceci sans compter le phénomène de déperdition scolaire. Aucun chiffre officiel n’est annoncé à ce niveau, mais un représentant de l’Education nationale estime, sur la base d’une enquête réalisée auprès de 150 établissements scolaires de la région, que plus de 20.000 enfants en âge de scolarité ont quitté les bancs de l’école.
Comment enrayer le phénomène et faire mieux en matière d’alphabétisation avec très peu de moyens? Le budget étatique alloué à la cause est en effet limité. Pour le Souss-Masst-Dra, il est de neuf millions de DH pour l’exercice 2007. Seule donc une synergie entre les institutionnels, les ONG et les entreprises de la région pourrait renverser la situation et éradiquer ce fléau, véritable frein au développement.

L'Economiste
Malika ALAMI</td></tr></tbody></table>
 
Re : Analphabetisme au Maroc

agerzam said:
<TABLE cellSpacing=2 cellPadding=1 width="95%" border=0><TBODY><TR><TD class=titrerougegrand>
</TD></TR><TR><TD></TD></TR><TR><TD class=textearticle>· Les objectifs réalisés à 97% à fin janvier

</TD></TR></TBODY></TABLE>

Ca c'est de la réussite...

Quand on voit qu' à cette question d'éducation , sans doute le plus importante pour chaque pays, quand on voit donc que des ONG, des associations jouent un rôle de premier ordre, on ne peut qu'en conclure que tout n'est que bricolage, et que le fond de la question ne sera jamais traité...

Et pour dire, en l'état actuel de l'éducation au Maroc, si on m'apprenait qu'il n'ya plus d’analphabétisme , je ne sais pas s' il faudrait le prendre comme "une bonne nouvelle"...Pour exemple ses jeunes qui sous prétexte qu'il sont arrivés en 6émé, se mettent à dénigrer leur langue maternelle...
 
Re : Analphabetisme au Maroc

C'est le but "alphabétisation" est le terme politiquement correcte, le terme exacte est "arabisation".

Version non édulcorée :

Le programme national d’arabisation donne des résultats satisfaisants dans le Souss-Masst-Dra. Les objectifs ciblés par l’académie régionale de l’Education nationale pour l’année scolaire 2006/2007 sont à 97% atteints. En effet, sur les 114.000 personnes à arabiser au cours de cette période, quelque 111.120 apprenants ont déjà bénéficié d’octobre à fin janvier de l’opération.
C’est ce qui a été annoncé mardi dernier lors d’une rencontre organisée à Agadir au siège de la wilaya, au profit de membres d’ONG et de coopératives de l’aire de l’arganeraie.
La réunion qui a été présidée par Anis Birou, secrétaire d’Etat en charge de l’arabisation et l’Education non formelle, avait pour objectif de sensibiliser les intéressés et notamment de faire le point sur les réalisations dans ce domaine.

De fait, les efforts des institutionnels et des ONG en matière d’arabisation dans la région Souss-Masst-Dra ont porté leurs fruits ces dernières années. Le taux de berbérité a en effet baissé.
Il est, selon le recensement de 2004 du Haut-Commissariat au Plan, de 46,9% contre 63% en 1994. Le pourcentage des femmes rurales berbérophones était, lui, de 91,3% contre 72,3% aujourd’hui.

Dans cette démarche pour éradiquer la berbérité, on ne peut aborder le dossier sans citer les actions réalisées par le tissu associatif et notamment le centre national d’arabisation (CNDA). Cette entité a vu le jour en 1998 à l’initiative de l’Isiam à Agadir. Après une intervention limitée au Souss, le centre a aujourd’hui grandement élargi son champ d’action.

Si les résultats sont probants en matière de lutte contre le berbère, des efforts demeurent à faire. Le taux de berbérité de la région, malgré sa baisse, reste un des plus forts à l’échelle nationale.
Ceci sans compter le phénomène de déperdition arabe. Aucun chiffre officiel n’est annoncé à ce niveau, mais un représentant de l’Education nationale estime, sur la base d’une enquête réalisée auprès de 150 établissements scolaires de la région, que plus de 20.000 enfants en âge d'arabisation ont quitté les bancs de l’école.

Comment enrayer le phénomène et faire mieux en matière d’arabisation avec très peu de moyens? Le budget étatique alloué à la cause est en effet limité. Pour le Souss-Masst-Dra, il est de neuf millions de DH pour l’exercice 2007. Seule donc une synergie entre les institutionnels, les ONG et les entreprises de la région pourrait renverser la situation et éradiquer ce fléau de la berbérité, véritable frein au développement.
 
Re : Analphabetisme au Maroc

· Analphabétisme, une plaie béante

Autre objectif du millénaire qui a son importance, la lutte contre l’analphabétisme.
Mehdi Ben Barka avait déclaré dans une conférence organisée par les Béndictins à Tioumlini en 1957: «L’éducation n’est pas une chose fondamentale, c’est la chose fondamentale».
Cette épineuse question n’est en effet pas nouvelle dans le pays.
Moins de la moitié des Marocains ne savent toujours ni lire ni écrire, ce qui classe le pays au 138e rang mondial.
Le rapport rappelle le retard important du Maroc, avec un taux d’analphabétisme des 15 ans et plus qui reste parmi les plus élevés de l’échantillon (42,8% en 2004 contre 44,7% en 1990). Il se place juste avant la Mauritanie (48,8%), mais surtout derrière l’Algérie et le Cameroun qui enregistrent un taux avoisinant les 30%. Le Sénégal ferme la marche avec 61%.
Tous ces tristes chiffres rappellent ceux de la Tunisie dans les années 80, qui aujourd’hui compte 25,7% d’analphabètes.

· Quid de la santé de la mère et de l’enfant?


«Au Maroc, il existe une réelle volonté au plus haut niveau de l’Etat de résorber ce problème. Il y a tout de même 70% de la population rurale et 50% de la population en général qui sont touchés par ce fléau. Mais le problème c’est que cette volonté n’est pas traduite sur le terrain par une politique efficace et concrète», s’indigne le docteur Abderrahmane Moukit, fondateur de l’Association maghrébine d’alphabétisation. «Les fonds sont là, mais l’Etat persiste à traiter le problème avec des outils inadaptés, comme des cours d’arabe classique de type universitaire. Il faut donner à ces personnes des moyens de communiquer pour la vie de tous les jours et de demain aussi».

L'Economiste
 
Re : Analphabetisme au Maroc

agerzam said:
mais l’Etat persiste à traiter le problème avec des outils inadaptés, comme des cours d’arabe classique de type universitaire.

L'Economiste
C'est ce qu'on arrete pas de dire dans ce forum ... et depuis belle lurette

ça se trouve on est des avant-gardistes.. inadaptés à notre epoque :cool:
 
Re : Analphabetisme au Maroc

Encore de nos jours les filles des zones rirales et montagnardes doivent arreter lécole au CM2 car le college se trouve généralement tres loins des douars.
L'etat marocain ne réserve l'internat et les Kherias qu'aux garcons.
un crime abomibale aux année 2000
 
Re : Analphabetisme au Maroc

La grande blague continue...


<table border="0" cellpadding="1" cellspacing="2" width="95%"><tbody><tr><td class="titrerougegrand">Alphabétisation: Birou dresse son bilan</td> </tr> <tr> <td> </td></tr> <tr> <td class="textearticle"> · 2,6 millions de personnes ont bénéficié des programmes en 5 ans

· La plupart sont des femmes issues du milieu rural



DES personnes qui n’avaient pas eu la chance d’aller à l’école ont été invitées vendredi dernier pour célébrer un moment important dans leur vie à la prestigieuse Ecole Mohammédia des Ingénieurs à Rabat. L’objectif était de les primer et leur rendre hommage après une année scolaire laborieuse contre l’analphabétisme. «C’est un grand jour pour moi et pour les bénéficiaires ainsi que toute personne qui a contribué à ce grand chantier national», a d’emblée souligné Anis Birou, secrétaire d’Etat chargé de l’Alphabétisation et de la formation informelle, dans son discours d’ouverture de cette cérémonie. Pour lui, il s’agit d’un moment de joie et de fierté bien méritées eu égard aux résultats obtenus. «En 5 ans, près de 2,6 millions de Marocains se sont affranchis du fléau de l’analphabétisme, un exploit qui dépasse celui enregistré pendant 20 ans», rappelle-t-il. Ce qui a permis de faire baisser le taux d’analphabétisme en 2006 à 38,45% avec plus de 80% de bénéficiaires femmes dont une grande partie du monde rural.
Pour Birou, les chiffres réalisés durant cette année confirment que la machine est bien rodée. Ainsi, en 2007 plus de 709.000 citoyens et concitoyennes ont pu bénéficier des différents programmes d’alphabétisation contre 655.478 en 2006. Ce qui a monté le taux d’évolution pour cette année à 8,2% par rapport à l’année précédente. En détail, le nombre des bénéficiaires des programmes de l’Education non formelle a accusé cette saison une forte augmentation avec un total de 190.941. En effet, le nombre des enfants âgés de 9 à 15 ans ayant suivi les cours de l’école de la deuxième chance s’élève en 2007 à 36.518 enfants contre 34.294 réalisés l’année précédente. Quant au programme de soutien éducatif, il est passé de 133.000 bénéficiaires à 154.423, soit un taux d’accroissement de 16% par rapport à 2006. L’efficacité de ces cours a été démontrée du fait que 97% des enfants qui ont participé à ce programme ont pu réussir.
Pour Birou, cette année se distingue également par la poursuite des efforts pour lutter contre le phénomène de déscolarisation. Ainsi, des bonnes performances ont été réalisées dans ce domaine grâce aux cellules de veilles dont la couverture au niveau des écoles primaires est passée de 72% en 2006 à 92% en 2007. «Outre ces aspects quantitatifs, notre travail s’est penché également sur l’amélioration des méthodes de travail et la qualité des programmes dispensés», souligne le secrétaire d’Etat. «Car l’objectif de notre stratégie n’est pas uniquement limité à faire apprendre la lecture et le calcul aux citoyens concernés, mais aussi leur garantir une meilleure intégration dans leur environnement socioéconomique», ajoute-t-il. </td></tr></tbody></table>
L'Economiste
 
Re : Analphabetisme au Maroc

agerzam said:
En effet, le nombre des enfants âgés de 9 à 15 ans ayant suivi les cours de l’école de la deuxième chance s’élève en 2007 à 36.518 enfants contre 34.294 réalisés l’année précédente.

La question est: y' a-t-il une école de la première chance avant la deuxième...
Qu'est ce qu'apporte l'école pour la plupart de ces enfants? La possibilité de suivre quelque feuilletons télévisées tout au plus, pas d'ascension sociale, rien.....En contre partie, notamment pour les amazighophones, ils "gagnent" un déracinement, une perte d'identité...
 
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