Amazighs, flambeaux de l'arabe

agerzam

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Après tous les sicèles où les Amazighes ont contribué à la grammaire et la langue arabe en générale, la tradition perdure :

"Arabic": Un best-seller marocain à New York · Un ouvrage sur l’apprentissage de l’arabe fait fureur aux USA

· L’après-11 septembre: Une opportunité


Rien ne prédestinait Amine Bouchentouf à se mettre dans la peau d’un écrivain. Parti en 1999 aux Etats-Unis pour suivre des études de finance, il y édite un premier livre à l’âge de 23 ans et se prépare déjà à publier un deuxième. «Apprendre l’arabe aux Américains», tel est l’objectif de l’auteur. Une idée qui s’est concrétisée au lendemain du 11 septembre. «Après les événements de septembre 2001, les Américains sont devenus très curieux du monde arabe», explique ce jeune. Natif de Casablanca, Amine Bouchentouf n’est autre que le fils de l’homme d’affaires et ancien président de la Fédération de la boxe, Belyoute Bouchentouf. Bouchentouf junior exerce actuellement en tant qu’analyste financier dans un cabinet d’investissement à New York.
L’idée a germé dans son esprit quand la direction de Middlebury (dans la banlieue de Boston), l’a sollicité pour animer un séminaire d’apprentissage de la langue arabe à des étudiants. Un atelier qui a suscité beaucoup d’engouement. «Prévu au départ pour une quinzaine d’étudiants, il en a drainé dès le premier jour 45 avec une liste d’attente», raconte Bouchentouf. A New York, où il exerce en tant qu’analyste financier, il travaille beaucoup avec des investisseurs des pays du Golfe avec une forte concentration dans l’industrie pétrolière. Bouchentouf garde toujours à l’esprit son expérience d’apprentissage de la langue arabe. D’ailleurs, il a décidé de reconduire le séminaire à New York. L’aventure prendra sûrement. C’est ce qui va d’ailleurs se confirmer puisqu’en répondant à l’appel à candidature d’un éditeur pour un projet de livre sur le même créneau, c’est sa proposition qui sera retenue. Et le succès sera au rendez-vous. Dès la première édition, son livre «Arabic» sera vendu à 200.000 exemplaires. Le succès, Bouchentouf le doit surtout au concept original et accessible. Outre la pédagogie, des CD audio pour accompagner l’apprentissage, la démarche intègre des éléments de la culture arabe. «Les Américains apprécient beaucoup les codes socioculturels, la dimension infra-verbale. Cela leur donne une meilleure idée sur le monde arabe».
Le mérite du livre de Bouchentouf réside aussi dans le fait qu’il sort des sentiers battus: «Les livres qui existaient jusque-là sur le marché étaient trop techniques et savants. C’est comme s’ils étaient destinés à des arabophones», explique le jeune analyste. D’où le souci de se mettre dans la peau d’un Américain pour mieux répondre à ses attentes. Arabic insiste donc sur l’interactivité, plus de dialogue et des mises en situation.
De l’avis de son concepteur, le livre a fait un tabac auprès de militaires US en Irak. «J’ai même reçu des mails de félicitations d’officiers américains en Irak et d’hommes d’affaires dans le Golfe», s’enorgueillit-il.
Pour Bouchentouf, «l’armée US est déjà en Irak, je n’y peux rien. Maintenant, si l’on peut humaniser les rapports dans le respect des deux cultures, c’est tant mieux», constate l’auteur. Ce dernier a d’ailleurs été approché par le gouvernement américain, par le biais du département de la Défense. Une première commande du livre a été distribuée aux soldats en Irak.
L’auteur ne dort pas sur ses lauriers. A 26 ans, il vient de boucler son deuxième ouvrage. A peine son livre achevé, Bouchentouf est déjà sollicité par la compagnie aérienne Emirates. Un contrat de sponsoring sera signé incessamment pour qu’un exemplaire soit offert aux passagers du vol Dubaï-New York.
Ce qui donne de l’élan à l’auteur. Il entame la campagne de promotion de son livre, dont le lancement est prévu pour mars prochain, dans une dizaine d’Etats. Un kit composé d’un CD-Rom et audio accompagnera le livre qui cible surtout un lectorat de débutants.

L'Economiste.
 
On peut recenser indéfiniment les Amazighs qui contribuent d'une manière ou une autre à la culture arabe.

Pour changer cela, il faut être aux commandes ! Pour être aux commandes tout en restant pragmatique, il faut le fédéralisme. Dans ce cas les frontières linguistiques seront instituées et Imazighenpourrianet se prendre en main


Dans la situation actuelle, les Imazighen subissent et prennent le chemin qu'on leur impose !

Il ne faut pas en vouloir à notre Bu-wcentuf !
 
C est pour cela que l armee americaine ne comprend pas les irakiens.
Depuis quand un marocain natif de Casablanca comprend la langue irakienne....
pauvres americains!
passant said:
On peut recenser indéfiniment les Amazighs qui contribuent d'une manière ou une autre à la culture arabe.

Pour changer cela, il faut être aux commandes ! Pour être aux commandes tout en restant pragmatique, il faut le fédéralisme. Dans ce cas les frontières linguistiques seront instituées et Imazighenpourrianet se prendre en main


Dans la situation actuelle, les Imazighen subissent et prennent le chemin qu'on leur impose !

Il ne faut pas en vouloir à notre Bu-wcentuf !
 
Adrar, peut-être une infos pui pourra t'intéresser.

J'ai lu il n'y a pas longtemps dans un article de Chafiq paru dans Le Monde Amazigh que celui qui avait écrit le fameux dico de la langue arabe Lisan Al Aarab était un Amazigh de Djerba qui avait immigré (ou était né ?) au Caire.

Cela dans le contexte plus générale de la contribution à la construction de la grammaire et de la langue arabe en général par des peuples pour qui elle n'était pas naturelle et qui avaient ressenti le besoin de la codifier et de la comprendre, c'est-à-dire principalement les Amazighes et les Perses.

Peux-tu confirmer cela ?

Ps : tu as souvent dis que le seul scientifique arabe était Al-Kindi (les autres étaient des musulmans écrivant en arabe ou des Chrétiens syriaques ...), or hier j'ai lu que bien qu'il fut né sur le territorie actuel de l'Irak, il était originaire de la tribu KINDA qui est Yéménite et donc non arabe (Les Yéménites ne parlent l'arabe que depuis qu'ils ont été islamisés pour l'info).
 
C est connu et je confirme que le seul dictionnaire encore valable et jamais egale nulle part est celui compose par
Al Imam al 3allama Abi Al fadl jamal al din mohammed ben Makram Ibn mandhor al ifriqi al masri......c etait un amazighe.................Presque toute la grammaire arabe etait l oeuvre des etrangers par arpport aux Arabes............meme la grammaire arabe appliquee a l hebreu a ete faite par un juif berbere de Fes( Ibn Hayyouj al fassi au XI siecle).
Pour Alkindi, j ai pris l information chez Ibn Khaldoun....il s agit de KINDA de l Irak et non du yemen..........


agerzam said:
Adrar, peut-être une infos pui pourra t'intéresser.

J'ai lu il n'y a pas longtemps dans un article de Chafiq paru dans Le Monde Amazigh que celui qui avait écrit le fameux dico de la langue arabe Lisan Al Aarab était un Amazigh de Djerba qui avait immigré (ou était né ?) au Caire.

Cela dans le contexte plus générale de la contribution à la construction de la grammaire et de la langue arabe en général par des peuples pour qui elle n'était pas naturelle et qui avaient ressenti le besoin de la codifier et de la comprendre, c'est-à-dire principalement les Amazighes et les Perses.

Peux-tu confirmer cela ?

Ps : tu as souvent dis que le seul scientifique arabe était Al-Kindi (les autres étaient des musulmans écrivant en arabe ou des Chrétiens syriaques ...), or hier j'ai lu que bien qu'il fut né sur le territorie actuel de l'Irak, il était originaire de la tribu KINDA qui est Yéménite et donc non arabe (Les Yéménites ne parlent l'arabe que depuis qu'ils ont été islamisés pour l'info).
 
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