Alhamdoullillah, le Maroc est devenu arabe

waggag

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L'économiste sait bien que les chiffres du régime colonialiste de Rabat ne sont nullement crédibles ( pour les raisons que l'on connaît), mais cela ne l'empêche pas de les utiliser pour distiller son idéologie merdique de la darijasisation totale du Maroc. Lisez quand même attentivement le dit article, vous allez remarquer les contradictions de la petite journaliste qu'elle l'avait commis. Sans sourciller. Sans aucune pudeur. Quelle grosse *** !

Beaucoup d'Amazighs sont polyglottes, il est certain qu'ils ont été comptabilisés comme des Arabes. C'est certainement mon cas. Puisque je parle l'arabe classique, il est certain que pour les colonialistes arabes de Rabat, je ne peux qu'être un parfait arabe alors que franchement je n'en ai rien à foutre ni de la culture arabe ni des Arabes. Affirmer que le Maroc est arabe en manipulant grossièrement les chiffres relève du terrorisme, arabe bien évidemment. C'est malheureusement le pire des terrorismes...

Moins d’un Marocain sur trois parle le berbère
Le français a de beaux jours devant lui



• 8,4 millions, seulement, parlent l’une des trois langues berbères

• 4 millions ne lisent et n’écrivent que l’arabe




Malgré toute la visibilité politique acquise au cours de ces dernières années, les berbérophones, ne sont «que» 8,4 millions. Le chiffre, issu du recensement, va certainement provoquer une belle polémique: 28,4% «seulement» des Marocains ont pour première langue soit le tarifit, soit le tachelhit ou encore le tamazight). Et 21,3 millions des Marocains parlent seulement l’arabe marocain, c’est-à-dire la darija.




Mais, attention aux interprétations sur ces sujets aussi polémiques. Il s’agit bien dans le recensement de «première langue parlée», on ne sait pas combien de personnes passent d’une langue à l’autre. Nul ne sera surpris de découvrir que la «berbérité» est un phénomène essentiellement rural: 57% de berbérophones vivent à la campagne. Mais il n’est pas un phénomène majoritaire puisque 63% des ruraux parlent seulement darija. Bien sûr, la carte des langues montre des différences, mais il faut aller très loin dans le détail pour arriver à voir des zones distinctes.




En ville, 78% ne parlent que le marocain soit 12,7 millions de personnes, et 3,6 millions d’urbains, 22%, parlent l’amazigh, l’une des trois langues.




On s’en souvient, la recherche de ces données linguistiques avait créé moult débats dans les couloirs de Rabat: pas besoin d’être grand clerc pour deviner quels usages politiques on peut faire de ces données, au-delà des attentes purement culturelles.




En 1960, pour le premier recensement de l’Indépendance, quand le Maroc comptait 11 millions d’habitants, il y avait 18% de berbérophones, ne parlant que le berbère. S’y ajoutent 14% de gens qui parlaient à la fois le berbère et l’arabe. Aujourd’hui, cette précision concernant le bilinguisme n’existe pas. Donc, cinquante ans après, la part des berbérophones reste, grosso modo, stable, ce qui, en valeur absolue, représente un triplement de la population.




Si on veut se faire comprendre de la majorité des gens, il faudra utiliser la darija, en dépit de tous les tabous qui pèsent sur la langue commune, face au crédit dont jouit l’arabe classique, qui, il faut le reconnaître a été aussi un enjeu politique.




Du côté de l’écrit, la situation des Marocains est tout aussi compliquée que pour l’oral.




Les puristes arabisants, qui n’exploitent que cette langue (écrite et lue) ne sont que 4,1 millions (population de plus de dix ans), soit 17,3%. Les polémiques politiques des années 70 et 80, qui voulaient «éradiquer» le français, langue coloniale, ont donc largement échoué: les Marocains sont majoritairement bilingues. Plus, grâce ou à cause de la croissance démographique, ils sont de plus en plus nombreux à être bilingues. Au moment de la globalisation triomphante… nul ne s’en plaindra. La darija, autour de laquelle ont commencé des débats identitaires, s’épanouit mais reste orale. La carte de l’écrit est floue: 10,1 millions de Marocains de plus de dix ans ne lisent pas et n’écrivent aucune langue: ce sont les analphabètes recensés (43%). Sur les 21 millions de Marocains qui ne savent que «drrej» (parler en marocain), seuls 13,5 millions (de plus de 10 ans) lisent et écrivent l’arabe classique...




Autre distinction significative: les garçons sont 2,6 millions à utiliser l’arabe seul, soit 1 million de plus que les filles (1,5 million), qui quand elles savent lire et écrire sont plus bilingues que leurs camarades. Quid des autres langues étrangères, en particulier cette langue universelle qu’est l’anglais? Pas grand-chose, pauvre résultat… seulement 15% des Marocains de plus de 10 ans lisent et écrivent une autre langue que le français et l’arabe...






Les bilingues plus nombreux que les arabisants




La langue française, langue de travail par excellence, n’est plus le reliquat de l’histoire coloniale, elle est devenue la langue des affaires. Et aussi la seule «connexion» à la globalisation, vu la très faible part de l’anglais. Ce, en dépit des lobbys «arabisants «, et en dépit de la période de «l’arabisation» de l’Education nationale.




Lire les caractéristiques de n’importe quelle machine se fait en anglais, en français, en chinois peut-être… mais très rarement en arabe. Aussi, selon le recensement, 7,17 millions de Marocains lisent et écrivent les deux langues seulement: arabe et français. Seulement 4 millions lisent et écrivent l’arabe seul. En fait, après les analphabètes (43%) les bilingues dominent le paysage linguistique (lire et écrire).






Ecrit: Polyglottes les ‘Rocains?




Si l’on en croit les données du recensement, environ 2 millions de Marocains de plus de dix ans lisent et écrivent une autre langue (anglais, espagnol, etc.) en plus de l’arabe et du français, un peu plus les garçons que les filles (respectivement 1,24 million et 920.000), soit 15% de la population concernée. Ce qui est très peu pour un pays qui se dit ouvert.




Mais probablement, n’a-t-on pas compté ceux qui, avec leur système D, s’imprègnent de langues étrangères, à l’intuition, sans jamais les avoir étudiées. Il n’empêche qu’il faudra sans doute faire un effort pour satisfaire la Vision 2010 du tourisme: les visiteurs ne seront pas tous francophones…






En 1960…




Le recensement de 1960, le premier du Maroc indépendant, distinguait les Marocains musulmans, les Marocains israélites et les étrangers. Chez les «Marocains musulmans», dans un contexte où 83% étaient analphabètes, 12% des hommes seulement écrivaient et parlaient l’arabe seul, 0,9% le français seul, et 8,5% l’arabe et le français. En cinquante ans, l’école publique a bien changé ces données, même si on peut lui reprocher de n’avoir pas soigné la qualité. Chez les femmes, l’analphabétisme atteignait 95%! Seules quelques privilégiées étaient lettrées: 1,9% des femmes «marocaines musulmanes» lisaient et écrivaient l’arabe seul, 0,7% le français, et 3% l’arabe et le français. En 1960, le Maroc comptait 11 millions d’habitants.





L'Economiste
 
Il est clair que cet article est orienté idéologiquement, d'ailleurs, peut-on espérer una analyse neutre de la part d'un organe de presse au Maroc ?

Quand on publie des chiffres, on se contente d'abord de les afficher, puis de les commenter.

Quand on écrit directement :

8,4 millions, seulement, parlent l’une des trois langues berbères

Cela dénote déjà la vision et le parti-pris de la journaliste. C'est une rmarque des plus subjectives, même si ce chiffre était vrai, cela voudrait dire que 1/3 des Marocains parlent berbère,....c'est seulement ça ?

Quant à ses chiffres de 1960, comment peut-elle croire qu'ils sont justes ? DEs chiifres publiés au sumum du panarabisme et en totale contradiction avec ceux publiés apr les Français 30 ans plus tôt ?

Enfin, le nombre n'est pas la question, cela relève d'esprits totalitaires, de se baser sur le chiffre pour légitimiser une demande populaire.

Même si les Amazighophones n'étaient plus que 1 millions, la question se poserait encore.
 
sondage

Je pense que ces chiffres refletent la realite. Ceux qui parlent quotidiennement le berbere ne doivent pas representer plus de 30%. En 50 ans il s'est arabise plus de 10 millions de berberes.
Tous les berberes des villes se sont totalement arabise plus des regions entieres du royaume comme le Zemmour le Guerouane, le Zayane, et les villes Beni Mellal, Khenifra, Ifrane, Sefrou, Melknes, Khemisset, les environs de Marakech, Berkane (Beni Iznassen), une grande partie d'Agadir et Taroudant

C'est le resultat amere de la politique d'arabisation irreversible
 
Je ne vois vraiment pas le problème, même avec ces chiffres minimaux, on ea 1/3 de la population ! La journaliste a beau employer "seulement, que, ...", il n'en demeure pas moins que cela concerne encore et toujours plusieurs millions de personnes.

La phrase "les berbérophones sont essentiellement ruraux : 57%", me fait bien rire, à 7% près on est à 50/50. Si il y avait eu un chiffre comme 70%, j'aurais compris la phrase.

Enfin, une petite anecdote pour révéler le sérieux de ces études :

Dans la montagne sur le chemin vers Tanant dans le Haut-Atlas, en venant de Beni-Mellal, on demande à un jeune si il parle Tamazight (on le fait en Tamazight).
Non seulement il a compris cequ'on lui disait, non seulement il nous répond qu'il ne parle que l'arabe, mais il le dit en Tamazight !

Cela pour dire, qu'il existe encore une réelle peur ou complexe chez certaines gens quand on vient leur demander si ils parlent Tamazight, a fortiori si c'est un agent de l'Etat.
 
agerzam a dit:
Je ne vois vraiment pas le problème, même avec ces chiffres minimaux, on ea 1/3 de la population ! La journaliste a beau employer "seulement, que, ...", il n'en demeure pas moins que cela concerne encore et toujours plusieurs millions de personnes.

La phrase "les berbérophones sont essentiellement ruraux : 57%", me fait bien rire, à 7% près on est à 50/50. Si il y avait eu un chiffre comme 70%, j'aurais compris la phrase.

Enfin, une petite anecdote pour révéler le sérieux de ces études :

Dans la montagne sur le chemin vers Tanant dans le Haut-Atlas, en venant de Beni-Mellal, on demande à un jeune si il parle Tamazight (on le fait en Tamazight).
Non seulement il a compris cequ'on lui disait, non seulement il nous répond qu'il ne parle que l'arabe, mais il le dit en Tamazight !

Cela pour dire, qu'il existe encore une réelle peur ou complexe chez certaines gens quand on vient leur demander si ils parlent Tamazight, a fortiori si c'est un agent de l'Etat.



La ville de Nador est constituée de 300000 amazighophones, la ville de Hoceima est constituée de 100000 amazighophones. Sans oublier les villes moyennes : Aaroui, Diouech, Midar, Kebdani, Arekman, Tiztoutine, Kassita, Ajdir, Imzouren...etc

A votre avis, au Rif, avec les deux villes Nador et Hoceima les habitants sont-ils des citadins ou des compagnards ?

Ce journaliste est menteur !
 
J'aime beaucoup cet article car est qualifié de LANGUE le rifain, le chleuh..etc et non pas considéré comme DIALECTE.

C'est avec ce genre de démarquation que l'on arrivera à fructifier le projet d'autonomie régionales DES peuples berbères.
 
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