Ce n'est pas un article récent,mais il vaut la peine d'être lu...comme ça vous connaitrez le vrai visage de ce journal(Ahdat Maghribia).
Ahdat Maghribia et ceux qui etablissent un parallele entre Amazighs et sionistes
Ecœurement et nausée. C'est tout qu'on ressent à la lecture de l'article, publié par le quotidien «Ahdath Maghribia» dans son édition de lundi 13 août dernier sur les mouvements amazighs. L'article en question nourrit la prétention de fournir une réflexion sur la question amazigh mais, en réalité, il n'est qu'un fatras, un assemblage insipide de mensonges racistes.
Que prétend donc l'auteur de l'article en question dont on observera par ailleurs qu'il ne semble briller ni par sa santé mentale ni par son courage puisqu'il a préféré signer ses élucubrations du pseudonyme Abou Mahdi?
Dans sa volonté de discréditer les Amazighs par tous les moyens, il commence par prétendre que «certains Marocains se sentaient éthniquement proches du colonisateur français et ce sont ceux-là que l'on nomme Amazighs qui étaient dispensés du travail obligatoire durant la période coloniale et c'est parmi eux que la France a choisi les chioukh, les caïds, les pachas… tandis que les autres couches sociales étaient les serviteurs et même les esclaves des deux parties, la France et les Amazighs».
Si ces divagations n'avaient pas été publiées par «Ahdath maghribia», on aurait cru qu'elles ont été proférées par le pensionnaire d'un quelconque asile psychiatrique.
Apparemment, Abou Mahdi n'a jamais entendu parler des batailles d'Anoual, d'El Herri, de Bougafer ni du soulèvement des Aït Baamrane. Pas plus qu'il n'a jamais soupçonné l'existence d'El Hansali, Mohamed Smiha, Zaïd ou Hmad, Brahim Roudani, Lahcen ou Idder et tant d'autres. Et ce grand spécialiste du Maroc colonial ignore que le colonialisme a nommé des caïds et pachas dans les régions amazighophones et des caïds et pachas arabophones dans les grandes villes et les plaines du Gharb, de la Chaouia, du Tadla, des Doukkala, des Sraghna, des Rhamna, des Abda, des Chiadma. De quelle planète débarque-t-il donc ?
Ayant magistralement étalé son ignorance de l'histoire de notre pays, il aborde les questions de l'enseignement et, après des banalités vieilles comme le monde, il dévoile la logique totalitaire qui l'anime. Pour lui, «la question amazigh est le produit d'un enseignement sous-développé qui n'a pas réussi à extirper les séquelles négatives d'esprits juvéniles devant conduire la société vers le progrès, vers l'âge de l'Etat moderne où les tendances étroites se sont éteintes». Décrypté, ce discours signifie tout simplement que l'enseignement aurait prouvé son efficience s'il avait conduit à un lavage des cerveaux pour effacer tout attachement des Marocains à la culture de leurs ancêtres. Mais notre grand penseur ignore certainement que des Etats modernes comme ceux de la France, du Canada, de Belgique, de Grande-Bretagne, de Suisse… ont pris des mesures pour assurer la pérennité des langues régionales et des cultures de leurs différentes éthnies.
Le délire atteint son paroxysme quand Abou Mahdi interroge les Imazighen sur les critères scientifiques susceptibles de prouver la pureté de leur origine amazigh. Mais si l'on devait s'arrêter sur chaque porte ouverte défoncée par ce grand penseur, on n'en finirait pas. Passons donc au plus grave.
Pour Abou Mahdi, «le mouvement amazigh est un mouvement raciste abject qui ne se défférencie sur un nombre de ses fondements du mouvement sioniste même si les Imazighen ignorent cela ou veulent l'ignorer». Pour étayer ses dires, il avance que les Imazighen désignent les bruns ou les noirs par assouki, l'Arabe par izikr. Mais personne ne saura jamais où il a été cherché l'assertion selon laquelle la culture amazigh préconise la méfiance à l'égard de l'Arabe et cette autre selon laquelle le mouvement amazigh interdit le mariage avec une femme ou un homme non amazigh.
Abou Mahdi est un extrémiste de la pire espèce qui, avec une prétention aussi grande que son ignorance, cherche à développer des thèses négationistes avec quelques relents de ce baathisme primaire que l'on retrouve chez quelques éléments prétendant détenir le savoir et cherchant, leur intolérance aidant, à les imposer par tous les moyens.
S'il avait quelques connaissances élémentaires de la société à laquelle il affirme appartenir, il aurait su que l'on dit au Maroc «Aarab izikr» comme on dit «Chelh Laqroufi, Laaroubi Lkhou-magui, Jebli Lkaffouhi, Lfassi Laqraâ…», que dans toutes les régions du Maroc, des épithètes et qualificatifs sont adressés par telle tribu à telle autre. Remontant à l'époque où des querelles éclataient pour un pâturage ou un point d'eau, ces pratiques ne retiennent plus que l'attention de ceux qui, comme Abou Mahdi, n'ont rien d'intéressant à dire mais tiennent malgré tout à pérorer sur des questions qui les dépassent.
Ce ne sont pas les associations amazigh qui sont dangereuses pour le Maroc car, à travers des préoccupations qui leur sont spécifiques, elles œvrent pour une vaste prise en charge de tout le patrimoine culturel national. Ceux qui présentent un réel danger, ce sont les gens comme Abou Mahdi qui n'hésitent pas à proférer des mensonges grossiers, des propos insultants parce qu'ils militent pour on ne sait quelle cause étrangère à notre pays.
Le plus étrange dans l'affaire, c'est que le quotidien «Ahdath Maghribia» ait ouvert ses colonnes à des propos aussi viles. La liberté d'opinion et d'expression n'arrive pas à excuser ni à expliquer les excès. Doit-on alors penser que le quotidien cherche à déclencher une bataille épistolaire sur la question ? Avec des intervenants comme Abou Mahdi présentant un faible coefficient mental et se distinguant par leur immense ignorance, cette bataille serait perdue d'avance.
Mimoun Habriche
Al Bayane,
Ahdat Maghribia et ceux qui etablissent un parallele entre Amazighs et sionistes
Ecœurement et nausée. C'est tout qu'on ressent à la lecture de l'article, publié par le quotidien «Ahdath Maghribia» dans son édition de lundi 13 août dernier sur les mouvements amazighs. L'article en question nourrit la prétention de fournir une réflexion sur la question amazigh mais, en réalité, il n'est qu'un fatras, un assemblage insipide de mensonges racistes.
Que prétend donc l'auteur de l'article en question dont on observera par ailleurs qu'il ne semble briller ni par sa santé mentale ni par son courage puisqu'il a préféré signer ses élucubrations du pseudonyme Abou Mahdi?
Dans sa volonté de discréditer les Amazighs par tous les moyens, il commence par prétendre que «certains Marocains se sentaient éthniquement proches du colonisateur français et ce sont ceux-là que l'on nomme Amazighs qui étaient dispensés du travail obligatoire durant la période coloniale et c'est parmi eux que la France a choisi les chioukh, les caïds, les pachas… tandis que les autres couches sociales étaient les serviteurs et même les esclaves des deux parties, la France et les Amazighs».
Si ces divagations n'avaient pas été publiées par «Ahdath maghribia», on aurait cru qu'elles ont été proférées par le pensionnaire d'un quelconque asile psychiatrique.
Apparemment, Abou Mahdi n'a jamais entendu parler des batailles d'Anoual, d'El Herri, de Bougafer ni du soulèvement des Aït Baamrane. Pas plus qu'il n'a jamais soupçonné l'existence d'El Hansali, Mohamed Smiha, Zaïd ou Hmad, Brahim Roudani, Lahcen ou Idder et tant d'autres. Et ce grand spécialiste du Maroc colonial ignore que le colonialisme a nommé des caïds et pachas dans les régions amazighophones et des caïds et pachas arabophones dans les grandes villes et les plaines du Gharb, de la Chaouia, du Tadla, des Doukkala, des Sraghna, des Rhamna, des Abda, des Chiadma. De quelle planète débarque-t-il donc ?
Ayant magistralement étalé son ignorance de l'histoire de notre pays, il aborde les questions de l'enseignement et, après des banalités vieilles comme le monde, il dévoile la logique totalitaire qui l'anime. Pour lui, «la question amazigh est le produit d'un enseignement sous-développé qui n'a pas réussi à extirper les séquelles négatives d'esprits juvéniles devant conduire la société vers le progrès, vers l'âge de l'Etat moderne où les tendances étroites se sont éteintes». Décrypté, ce discours signifie tout simplement que l'enseignement aurait prouvé son efficience s'il avait conduit à un lavage des cerveaux pour effacer tout attachement des Marocains à la culture de leurs ancêtres. Mais notre grand penseur ignore certainement que des Etats modernes comme ceux de la France, du Canada, de Belgique, de Grande-Bretagne, de Suisse… ont pris des mesures pour assurer la pérennité des langues régionales et des cultures de leurs différentes éthnies.
Le délire atteint son paroxysme quand Abou Mahdi interroge les Imazighen sur les critères scientifiques susceptibles de prouver la pureté de leur origine amazigh. Mais si l'on devait s'arrêter sur chaque porte ouverte défoncée par ce grand penseur, on n'en finirait pas. Passons donc au plus grave.
Pour Abou Mahdi, «le mouvement amazigh est un mouvement raciste abject qui ne se défférencie sur un nombre de ses fondements du mouvement sioniste même si les Imazighen ignorent cela ou veulent l'ignorer». Pour étayer ses dires, il avance que les Imazighen désignent les bruns ou les noirs par assouki, l'Arabe par izikr. Mais personne ne saura jamais où il a été cherché l'assertion selon laquelle la culture amazigh préconise la méfiance à l'égard de l'Arabe et cette autre selon laquelle le mouvement amazigh interdit le mariage avec une femme ou un homme non amazigh.
Abou Mahdi est un extrémiste de la pire espèce qui, avec une prétention aussi grande que son ignorance, cherche à développer des thèses négationistes avec quelques relents de ce baathisme primaire que l'on retrouve chez quelques éléments prétendant détenir le savoir et cherchant, leur intolérance aidant, à les imposer par tous les moyens.
S'il avait quelques connaissances élémentaires de la société à laquelle il affirme appartenir, il aurait su que l'on dit au Maroc «Aarab izikr» comme on dit «Chelh Laqroufi, Laaroubi Lkhou-magui, Jebli Lkaffouhi, Lfassi Laqraâ…», que dans toutes les régions du Maroc, des épithètes et qualificatifs sont adressés par telle tribu à telle autre. Remontant à l'époque où des querelles éclataient pour un pâturage ou un point d'eau, ces pratiques ne retiennent plus que l'attention de ceux qui, comme Abou Mahdi, n'ont rien d'intéressant à dire mais tiennent malgré tout à pérorer sur des questions qui les dépassent.
Ce ne sont pas les associations amazigh qui sont dangereuses pour le Maroc car, à travers des préoccupations qui leur sont spécifiques, elles œvrent pour une vaste prise en charge de tout le patrimoine culturel national. Ceux qui présentent un réel danger, ce sont les gens comme Abou Mahdi qui n'hésitent pas à proférer des mensonges grossiers, des propos insultants parce qu'ils militent pour on ne sait quelle cause étrangère à notre pays.
Le plus étrange dans l'affaire, c'est que le quotidien «Ahdath Maghribia» ait ouvert ses colonnes à des propos aussi viles. La liberté d'opinion et d'expression n'arrive pas à excuser ni à expliquer les excès. Doit-on alors penser que le quotidien cherche à déclencher une bataille épistolaire sur la question ? Avec des intervenants comme Abou Mahdi présentant un faible coefficient mental et se distinguant par leur immense ignorance, cette bataille serait perdue d'avance.
Mimoun Habriche
Al Bayane,