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Les choses vont très mal à l'Université Mouloud Mammeri à Imtighren (Tamazgha occidentale).
Des militants arabistes, appelés basistes (peudo-communistes)se sont attaqué violemment à des étudiants du mouvement culturel amazigh en faisant usage d'armes blanches. Plusieurs étudiants ont été gravement blessés.
Tout laisse à croire que la police marocaine est complice dans l'affaire ! En effet, la monarchie qui a investi dans la domestication du mouvement amazigh n'hésitera pas à faire appel à l'intimidation et à la violence pour faire taire des voix indépendantes.
Il y a quelques mois, c'est M'barek Taous, militant de l'association Tilelli de Goulmima, qui a fait les frais de la violence des services de renseignements marocains (DST).
Tamazgha dénonce la barabarie dont sont victimes les étudiants d'Imteghren dans une déclaration que nous publions dans son intégralité.
[size=medium][color=0000FF]COMMUNIQUÉ DE L'ASSOCIATION TAMAZGHA[/color][/size]
Le 23 décembre 2003 à l'Université Mouloud Mammeri [1] à Imteghren [2], des étudiants amazighs ont été victimes d'une agression perpétrée par un goupe hétéroclite composé principalement d'étudiants pseudo-marxistes et d'extra-universitaires. Il semblerait que cette agression se serait déroulée avec la complicité des services de renseignements marocains ainsi que de certains fonctionnaires de l'administration de l'Université.
Là sont les faits. Venons-en aux interrogations :
Ne sont agressés que des militants ou sympathisants du Mouvement culturel amazigh (MCA). Pourquoi ? Que dire des agresseurs qui appelaient "à faire la peau à ces sales Chleuhs" ? Pourquoi les agresseurs, dont certains sont extra-universitaires, circulent librement dans l'enceinte universitaire ? Pourquoi cherche-t-on à arrêter des étudiants du MCA, pourtant victimes, alors que ce sont les arabo-pseudo marxiste, auteur desagressions, qui devaient être arrêtés ? ….
Tamazgha, oragnisation de défense des intérêts des Imazighen à travers le monde, dénonce :
l'agression dont ont été victimes les militants amazighs de l'Université Mouloud Mammeri à Imteghren ;
l'implication des services marocains (DST) dans ces actes sordides ;
la politique du régime de Mohamed VI qui, d'un côté, crée l'IRCAM, organisme de domestication de l'amazighité et d'un autre laisse sa police politique réprimer toute initiative amazighe autonome.
Nous apportons notre soutien aux étudiants amazighs agressés à l'Université d'Imteghren ainsi qu'à toutes celles et tous ceux qui luttent pour la réhabilitation pleine et entière de l'identité amazighe.
Nous appelons l'ensemble des organisations internationales (ONG, ligues de défense de droits de l'Homme,…) à prendre acte des agressions dont ont été victimes les étudiants amazighs d'Imteghren avec la complicité des autorités marocaines.
Nous appelons les militants du MCA à redoubler de vigilance afin de déjouer les manœuvres des services marocains et pour sauvegarder le capital du Mouvement amazigh qui est destiné à être l'artisan de toutes les luttes démocratiques et de la réhabilitation de l'identité et la langue amazighes.
Paris, le 27 décembre 2003.
Tudert i Tmazight
Des militants arabistes, appelés basistes (peudo-communistes)se sont attaqué violemment à des étudiants du mouvement culturel amazigh en faisant usage d'armes blanches. Plusieurs étudiants ont été gravement blessés.
Tout laisse à croire que la police marocaine est complice dans l'affaire ! En effet, la monarchie qui a investi dans la domestication du mouvement amazigh n'hésitera pas à faire appel à l'intimidation et à la violence pour faire taire des voix indépendantes.
Il y a quelques mois, c'est M'barek Taous, militant de l'association Tilelli de Goulmima, qui a fait les frais de la violence des services de renseignements marocains (DST).
Tamazgha dénonce la barabarie dont sont victimes les étudiants d'Imteghren dans une déclaration que nous publions dans son intégralité.
[size=medium][color=0000FF]COMMUNIQUÉ DE L'ASSOCIATION TAMAZGHA[/color][/size]
Le 23 décembre 2003 à l'Université Mouloud Mammeri [1] à Imteghren [2], des étudiants amazighs ont été victimes d'une agression perpétrée par un goupe hétéroclite composé principalement d'étudiants pseudo-marxistes et d'extra-universitaires. Il semblerait que cette agression se serait déroulée avec la complicité des services de renseignements marocains ainsi que de certains fonctionnaires de l'administration de l'Université.
Là sont les faits. Venons-en aux interrogations :
Ne sont agressés que des militants ou sympathisants du Mouvement culturel amazigh (MCA). Pourquoi ? Que dire des agresseurs qui appelaient "à faire la peau à ces sales Chleuhs" ? Pourquoi les agresseurs, dont certains sont extra-universitaires, circulent librement dans l'enceinte universitaire ? Pourquoi cherche-t-on à arrêter des étudiants du MCA, pourtant victimes, alors que ce sont les arabo-pseudo marxiste, auteur desagressions, qui devaient être arrêtés ? ….
Tamazgha, oragnisation de défense des intérêts des Imazighen à travers le monde, dénonce :
l'agression dont ont été victimes les militants amazighs de l'Université Mouloud Mammeri à Imteghren ;
l'implication des services marocains (DST) dans ces actes sordides ;
la politique du régime de Mohamed VI qui, d'un côté, crée l'IRCAM, organisme de domestication de l'amazighité et d'un autre laisse sa police politique réprimer toute initiative amazighe autonome.
Nous apportons notre soutien aux étudiants amazighs agressés à l'Université d'Imteghren ainsi qu'à toutes celles et tous ceux qui luttent pour la réhabilitation pleine et entière de l'identité amazighe.
Nous appelons l'ensemble des organisations internationales (ONG, ligues de défense de droits de l'Homme,…) à prendre acte des agressions dont ont été victimes les étudiants amazighs d'Imteghren avec la complicité des autorités marocaines.
Nous appelons les militants du MCA à redoubler de vigilance afin de déjouer les manœuvres des services marocains et pour sauvegarder le capital du Mouvement amazigh qui est destiné à être l'artisan de toutes les luttes démocratiques et de la réhabilitation de l'identité et la langue amazighes.
Paris, le 27 décembre 2003.
Tudert i Tmazight