omasst
New Member
La région connaît un déficit annuel de 233 mm3
Une rencontre nationale sur l'eau au niveau du bassin hydraulique de Souss-Massa a clos, mercredi à Agadir, ses travaux avec la participation d'experts, de chercheurs, d'élus, de représentants des partis politiques et d'acteurs de la société civile.
Lors de cette rencontre, tenue en présence du ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement, Mohamed El Yazghi, le wali de la région Souss-Massa-Drâa, Rachid Filali a indiqué que le débat sur l'eau au niveau du bassin de Souss-Massa constitue un prolongement au débat national qui favorise la concertation et la gestion décentralisée des ressources hydrauliques.
Le wali a mis l'accent également sur la stratégie élaborée par le conseil régional pour protéger les ressources souterraines au niveau du bassin, ajoutant qu'un comité a été créé pour garantir une exploitation durable et une gestion rationnelle des ressources en eau.
Le président du conseil régional de Souss-Massa-Drâa, Aziz Akhannouch a indiqué que le conseil a adopté une convention-cadre ayant pour objectifs la sauvegarde et le développement des ressources hydriques. La situation préoccupante qui règne dans la région vu le déficit annuel en matière d'eau (233 Mm3) a présidé à l'élaboration de cette convention, a précisé M. Akhannouch, rappelant que celle-ci ambitionne de créer un certain équilibre entre l'offre et la demande à travers une panoplie de mesures portant notamment sur la mobilisation des eaux de surface, la valorisation de cette denrée vitale à travers l'introduction du système de goutte-à-goutte en matière d'irrigation et la promotion de la recherche scientifique.
En effet, le caractère pressant et actuel du problème de la pénurie d'eau dans la zone d'intervention de l'Agence du bassin du Souss-Massa, le place au centre des préoccupations des institutions publiques et privées et en fait un sujet de prédilection pour les chercheurs et les universitaires.
Cet intérêt reflète le rôle majeur de l'eau dans l'économie de la région du Souss-Massa-Drâa (SMD) qui connaît un essor économique important et qui risque d'être compromis par l'insuffisance des ressources phréatiques locales, sachant que le SMD est le 2e pôle économique national.
La région relevant de la zone d'intervention de l'Agence compte, selon les données de celle-ci, 1,7 million d'habitants, des terres arables estimées à 138.844 hectares, une capacité touristique de 26.000 lits (30% de la capacité d'accueil nationale) et dispose du premier port national de pêche maritime. Elle est également leader en matière de production et d'exportation des légumes et des primeurs.
Pour répondre aux besoins en eau d'une région de cette importance, seuls huit barrages réalisant un taux de remplissage de 465 millions m3.
Le volume des eaux utilisées dans le secteur agricole (9.516 exploitions agricoles) est estimé à 693 millions m3 alors que l'alimentation en eau potable et l'industrie totalisent 36 millions m3, d'où le déséquilibre entre l'offre et la demande ayant engendré un déficit annuel de 228 millions m3 au niveau du Souss et 58 m3 à Chtouka, une situation qui perdure depuis les années 1970, exception faite de l'année 1996 qui avait connu des précipitations importantes.
La sécheresse, devenue un phénomène structurel, a aggravé la situation et imposé aux acteurs locaux de recourir aux nappes souterraines pour répondre aux besoins croissants en matière d'eau dans le secteur agricole, ce qui a entraîné une baisse notoire de la nappe phréatique estimée à 30 mètres au niveau de Souss Al-Alia, 75m à Souss Al-ousta et 27m à Souss Assoufla.
Plusieurs facteurs affectent également les ressources en eau de la région dont les rejets domestiques et agricoles, l'accroissement des besoins en eau dans les périmètres urbains, la non généralisation du procédé du goutte-à-goutte en matière d'irrigation et l'insuffisance du volume des eaux de surface mobilisées.
------------------------------------------------
Des solutions plus efficaces
L'Agence hydraulique du Souss-Massa table sur l'élaboration d'une stratégie pour protéger le domaine hydraulique publique et le mettre au service du développement économique et démographique de la région.
Des mesures ont été prises à cet effet dont l'assistance et l'encadrement des usagers agricoles des eaux souterraines, la promotion du projet d'irrigation par goutte-à-goutte qui bénéficie du soutien financier et technique de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) dans le cadre du projet d'amélioration de la gestion des ressources en eau au niveau du bassin versant de Souss-Massa (SIWM).
Le projet d'irrigation de 10.000 hectares dans la région d'El Guerdan (Taroudant), dont la gestion a été déléguée au groupe Omnium Nord-Africain (ONA, 1er groupe privé du Maroc) et qui s'étale sur une trentaine d'année abonde dans le même sens. Ce projet, unique du genre au niveau mondial, porte sur l'acheminement des eaux d'irrigation de la région d'Aoulouz (90 km) pour un coût global variant entre 600 et 700 millions dirhams.
Une rencontre nationale sur l'eau au niveau du bassin hydraulique de Souss-Massa a clos, mercredi à Agadir, ses travaux avec la participation d'experts, de chercheurs, d'élus, de représentants des partis politiques et d'acteurs de la société civile.
Lors de cette rencontre, tenue en présence du ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Eau et de l'Environnement, Mohamed El Yazghi, le wali de la région Souss-Massa-Drâa, Rachid Filali a indiqué que le débat sur l'eau au niveau du bassin de Souss-Massa constitue un prolongement au débat national qui favorise la concertation et la gestion décentralisée des ressources hydrauliques.
Le wali a mis l'accent également sur la stratégie élaborée par le conseil régional pour protéger les ressources souterraines au niveau du bassin, ajoutant qu'un comité a été créé pour garantir une exploitation durable et une gestion rationnelle des ressources en eau.
Le président du conseil régional de Souss-Massa-Drâa, Aziz Akhannouch a indiqué que le conseil a adopté une convention-cadre ayant pour objectifs la sauvegarde et le développement des ressources hydriques. La situation préoccupante qui règne dans la région vu le déficit annuel en matière d'eau (233 Mm3) a présidé à l'élaboration de cette convention, a précisé M. Akhannouch, rappelant que celle-ci ambitionne de créer un certain équilibre entre l'offre et la demande à travers une panoplie de mesures portant notamment sur la mobilisation des eaux de surface, la valorisation de cette denrée vitale à travers l'introduction du système de goutte-à-goutte en matière d'irrigation et la promotion de la recherche scientifique.
En effet, le caractère pressant et actuel du problème de la pénurie d'eau dans la zone d'intervention de l'Agence du bassin du Souss-Massa, le place au centre des préoccupations des institutions publiques et privées et en fait un sujet de prédilection pour les chercheurs et les universitaires.
Cet intérêt reflète le rôle majeur de l'eau dans l'économie de la région du Souss-Massa-Drâa (SMD) qui connaît un essor économique important et qui risque d'être compromis par l'insuffisance des ressources phréatiques locales, sachant que le SMD est le 2e pôle économique national.
La région relevant de la zone d'intervention de l'Agence compte, selon les données de celle-ci, 1,7 million d'habitants, des terres arables estimées à 138.844 hectares, une capacité touristique de 26.000 lits (30% de la capacité d'accueil nationale) et dispose du premier port national de pêche maritime. Elle est également leader en matière de production et d'exportation des légumes et des primeurs.
Pour répondre aux besoins en eau d'une région de cette importance, seuls huit barrages réalisant un taux de remplissage de 465 millions m3.
Le volume des eaux utilisées dans le secteur agricole (9.516 exploitions agricoles) est estimé à 693 millions m3 alors que l'alimentation en eau potable et l'industrie totalisent 36 millions m3, d'où le déséquilibre entre l'offre et la demande ayant engendré un déficit annuel de 228 millions m3 au niveau du Souss et 58 m3 à Chtouka, une situation qui perdure depuis les années 1970, exception faite de l'année 1996 qui avait connu des précipitations importantes.
La sécheresse, devenue un phénomène structurel, a aggravé la situation et imposé aux acteurs locaux de recourir aux nappes souterraines pour répondre aux besoins croissants en matière d'eau dans le secteur agricole, ce qui a entraîné une baisse notoire de la nappe phréatique estimée à 30 mètres au niveau de Souss Al-Alia, 75m à Souss Al-ousta et 27m à Souss Assoufla.
Plusieurs facteurs affectent également les ressources en eau de la région dont les rejets domestiques et agricoles, l'accroissement des besoins en eau dans les périmètres urbains, la non généralisation du procédé du goutte-à-goutte en matière d'irrigation et l'insuffisance du volume des eaux de surface mobilisées.
------------------------------------------------
Des solutions plus efficaces
L'Agence hydraulique du Souss-Massa table sur l'élaboration d'une stratégie pour protéger le domaine hydraulique publique et le mettre au service du développement économique et démographique de la région.
Des mesures ont été prises à cet effet dont l'assistance et l'encadrement des usagers agricoles des eaux souterraines, la promotion du projet d'irrigation par goutte-à-goutte qui bénéficie du soutien financier et technique de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) dans le cadre du projet d'amélioration de la gestion des ressources en eau au niveau du bassin versant de Souss-Massa (SIWM).
Le projet d'irrigation de 10.000 hectares dans la région d'El Guerdan (Taroudant), dont la gestion a été déléguée au groupe Omnium Nord-Africain (ONA, 1er groupe privé du Maroc) et qui s'étale sur une trentaine d'année abonde dans le même sens. Ce projet, unique du genre au niveau mondial, porte sur l'acheminement des eaux d'irrigation de la région d'Aoulouz (90 km) pour un coût global variant entre 600 et 700 millions dirhams.