ameghnas a écrit :
Mazigh a écrit :
Dans la vie de tous les jours(lorsque nous n'agissons pas de manière impulsive), nous appliquons comme critères éthiques des règles secondaires: nous suivons nos sentiments moraux, nous respectons les normes de politesse et de bienséance, nous nous référons aux lois coutumières amazighes,...Ces règles nous disent que c'est interdit de voler, de mentir, de tuer,...sans que nous ayons besoin de recourir à une doctrine éthique clairement énoncée.
Mais ces règles ou critères secondaires sont nombreux; et ils peuvent donc entrer en conflit les uns avec les autres. En cas de famine, par exemple, l'obligation de sauver des vies peut entrer en conflit avec l'obligation de respecter la propriété. On est donc obligé donc d'avoir recourt à un critère plus élevé pour les départager. On pourrait à la limite, dans l'exemple que je viens de vous donner, pour arbitrer entre le droit à la vie et le droit à la propriété, avoir recourt au critère du "maintien de l'ordre public". Ce critère peut à son tour se révéler inapplicable; on doit dans ce cas faire appel à un critère encore plus élevé. Le critère ultime est le dernier dans la liste, celui face auquel il n' y a plus de recourt, celui qui se trouve au plus haut de l'échelle. C'est ce qu'on appele le critère suprême, ou de façon plus méthaphorique de "pierre de touche".
La mauvaise foi et l'opportunisme des islamistes est sans limite !!!!!!
Lorsque cela les arrange, ils ne se gènent pas de composer leur rhétorique en piochant dans des registres appartenant en propre à la modernité ( ici à la philosophie morale la plus contemporaine ).
En revanche, lorsqu'il s'agit de registres comme celui des droits humains ( droits de l'homme et de la femme ) appartenant également à la pensée moderne, ils ne se gèneront pas de les zaper !
Quel culot !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
[ Edité par ameghnas le 14/5/2005 14:30 ]
[ Edité par ameghnas le 14/5/2005 14:33 ]