affaire de pornographie au Maroc

aksel

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Agoram a écrit: [ " Le probleme des islamistes c'est qu'ils reflechissent hors des realités historiques et sociales...dés qu'un fait les derange ils l'ignorent tout simplement (cela me rappelle les theorisiens pseudo scientitiques de classement des races).....certains guerrisseurs charlatans pretendent vendre des remedes contres toutes les maladies,les marabouts africains distribuent de la pub où ils annoncent guerrir tous les maux de l'ame et du corps avec resultat garantis...les islamistes sont de cette meme veine, des charlatans politiques vendeurs de reves et de chimeres.
Si les remedes islamistes avaient une quelconque efficacité alors plus un pays applique strictement leur doctrine et plus le bonheur social sera elevé dans cet etat ,moins on l'applique et plus le malheur et la misere regneront......la realité dit exactement le contraire.....l'integriste est inapte à la remise en cause et à l'analyse,devant l'echec de sa doctrine (soudan,afghanistan,arabie etc...),il ne remettra pas en cause celle ci mais ils remetrra en cause la lacheté des hommes et exigera qu'on applique encore davantage celleci meme si il faut pour cela expurger la societé des faibles qui pour lui empechent le succes de sa pensé (pensé venu de dieu ,hors dieu est parfait ,donc l'echec de la societé integriste est dù à une frange de la societé....il faut donc purger le mal...et c'est là qu'on voit que l'islamisme est un fashisme,un nihilisme destructeur)" ]

Excellente réponse, Agoram. Le danger le plus grave qui menace notre société c'est l'extrémisme et la bêtise dus à l'ignorance et à la peur sans limites d'une frange de la population.

Si la prostitution, le vol, la corruption sont des maux qui existent depuis la nuit des temps et qui touchent tous les peuples, le faschisme et l'extrémisme religieux n'ont conduit toujours qu'à la catastrophe et au malheur du plus grand nombre.
Les intégristes sont des gens qui désirent guérir un bouton sur la main en coupant tout le bras.
C'est par l'éducation, l'alphabétisation dans notre langue maternelle, le développement des services sociaux et sanitaires, le développement professionnel et économique que nous aiderons notre société à mieux vivre et à donner à nos enfants une chance de s'en sortir.
L'islamisme n'est pas une religion, c'est une opinion politique opportuniste rétrograde, barbare, qui éloigne de Dieu qui est Amour , bonté et paix. ( Atanane )
 
aksel a écrit :

C'est par l'éducation, l'alphabétisation dans notre langue maternelle, le développement des services sociaux et sanitaires, le développement professionnel et économique que nous aiderons notre société à mieux vivre et à donner à nos enfants une chance de s'en sortir.
L'islamisme n'est pas une religion, c'est une opinion politique opportuniste rétrograde, barbare, qui éloigne de Dieu qui est Amour , bonté et paix. ( Atanane )


Rien à redire....parfait.

A quand la mise en place alors ?
L'ont-ils compris là-bas ? ce qu'il leur faut et ce qu'il leur manque ??
Veulent-ils s'en sortir ?
Quelle couche, classe de la société marocaine sera à même de s'occuper des futurs générations en mettant ces idées en place (éducation, dvp sociaux et éco...) ?
Les imazighenes de là-bas disent quoi ? font quoi ?
 
Meriam,

Avant de juger de la perfection des arguments de certains libertins, essaye plutôt de les analyser en profondeur…et en tant qu’économiste, je peux te dire que ses arguments ne sont que coquille vide.

1°)Si on doit attendre qu’un pays en voie de développement comme le Maroc, développe les services évoqués par nôtre grand expert de la Banque Mondiale alias « Aksil », pour que la prostitution se limite d’elle-même…eh bien tu peux toujours attendre ! Ses affirmations montrent bien son ignorance totale de l’histoire économique et de la socio-économie.
Non seulement la période à attendre est gigantesque, et suffira pour que le pourcentage de filles dévergées et humiliées au Maroc sera supérieur à 95% de la population….mais pire que ça, le développement n’aura jamais lieu si on ne réprime pas ce phénomène de la manière la plus sévère possible. Et ce pour plusieurs raisons.

Primo, l’ordre de grandeur du coût d’opportunité du capital humain, de toutes ces générations qui seront littéralement broyées suffira pour que nôtre pays accuse un retard économique qui sera tel, qu’on aura plus d’autre choix que d’écarter les jambes pour survivre (D’autant que ce fléau s’auto-alimente à une vitesse incroyable !)

Deuxièmement, les fonds publics qu’il faudra mobiliser pour combattre ce fléau grandissant seront tels que le Maroc n’aura d’autre choix que de le laisser se développer. Le Maroc est un pays sous-développé, fort endetté,…et sa situation ne faisant qu’empirer, il faudrait être un âne pour penser qu’il disposera des moyens financiers pour freiner ce phénomène.

Troisièmement, ne pense pas que les attentats du 16 mai ne vont pas se reproduire, si on laisse faire ce phénomène s’amplifier. Et puisque le Maroc a décidé d’investir dans le tourisme, son PIB sera extrêmement volatile…au premier attentat, le Maroc plongera dans la misère jusqu’à ce que la confiance des touristes soit rétablie…ne parlons même pas des conséquences potentiels d’attentats répétitifs !!!

Il ne s’agit là que d’arguments économiques, et non religieux. Car apparemment, certains membres du site font plus confiance à la Raison de la créature qu’à celle du Créateur!

2°) De plus, le lien de causalité implicite entre le développement des services évoqués par l’éminent expert « Aksil » et la prostitution, est loin d’être évident.
En effet, il existe des régions au Maroc où la pauvreté est extrême, alors que la prostitution est peu présente, alors que certaines villes, où le produit régional par habitant est relativement élevé, connaissent un taux de prostitution très élevé.(pas besoin de citer les régions)


Bref, essayer investir dans le développement de nôtre pays est une mesure louable mais complémentaire à l’instauration du code pénal musulman, mais il ne pourra jamais s’y substituer. Tout d’abord, parce que nous n’avons pas les moyens suffisants, et que le laps de temps à attendre risque de nous plonger le Maroc dans un sous-développement durable.
Mais aussi, parce que développement ne rime pas toujours avec mœurs correctes…


L’homme a besoin par nature d’une carotte et d’un bâton…et quand on pas les moyens de s’acheter une carotte, on est contraint d’utiliser le seul moyen qu’il nous reste, qui est le bâton, sinon il n’avancera pas, et la c’est catastrophique.
De plus, le « bâton » n’est utilisé qu’à titre dissuasif…de plus il devra être utilisé non pas dans la sphère privée, mais bien dans celle de la sphère de la juridiction publique, càd là où les actions des individus ont des conséquences néfastes sur le reste de la société, comme c’est le cas pour la prostitution. J’ai assez insisté comme ça sur les externalités négatives de ce phénomène.

Il ne s’agit pas d’instaurer un régime taliban, ni saoudien,…mais bel et bien un Etat Musulman moderne, démocratique, respectueux des croyances de ses citoyens, et où la liberté d’expression sera de mise. Mais sa caractéristique principale sera l’application du code pénal musulman, qui est le code qui minimise les actes répréhensibles tout en étant juste. Ce qui n’est pas étonnant, car il émane de celui qui nous a créé, et dont un de ses attributs est justement « Le Juste ».
 
certains libertins

Là tu deviens vraiment ridicule désolé !
Quelqu'un t'expose ses arguments et c'est tout ce que tu trouves à dire, je suppose que c'est le nouveau mot que tu as trouvé pour taxer quelqu'un d'islamophobe et d'impie quand il dit qqc avec laquelle tu n'es pas d'accord...
 
Troisièmement, ne pense pas que les attentats du 16 mai ne vont pas se reproduire, si on laisse faire ce phénomène s’amplifier


Dernières nouvelles, les attentats de Casa sont dus à la prostitution !



L’homme a besoin par nature d’une carotte et d’un bâton

Pas besoin de nous rappeller comment les islamistes réfléchissent, en général ils préfèrent le bâton...

Encoe et toujours la même démagogie, tu crois qu'il y a quelqu'un sur ce site qui est pour la prostitution ?!!

Toi, le seul remède que tu vois c'est la chariaâ (qui n'est pas la parole de Dieu).

La plupart des pays du monde réglemente ou interdisent fortement la prositution ou du moins essaie de la contenir, car c'est un phénomène sociale qui ne se résoud pas avec des ba^tons !

Toujours ce même stéréotype islamiste de vouloir tout régler par la violence.
 
Mazigh est parti fâché, mais Timmuzgha est toujours là ! Ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau !

Mais y a une nuance quand même, le second se veut plus "démocrate" et plus "tolérant" :
Là où Mazigh parle de Chariâ, Timmuzgha parlera de "code pénal musulman" !

Bref, Timmuzgha se veut politiquement correct ! alors que son ... était un peu brutal ;-)
 
ameghnas a écrit :
Mazigh est parti fâché, mais Timmuzgha est toujours là ! Ils se ressemblent comme deux gouttes d'eau !

Mais y a une nuance quand même, le second se veut plus "démocrate" et plus "tolérant" :
Là où Mazigh parle de Chariâ, Timmuzgha parlera de "code pénal musulman" !

Bref, Timmuzgha se veut politiquement correct ! alors que son ... était un peu brutal ;-)

Contrairement à Mazigh, Timmuzgha ne défend plus l'Amazighité, mais se consacre à sa religion et à la promotion de la langue sacrée(arabe);-)
 
Tu es vraiment un malade mental...Je te propose un autre pseudo qui colle à ta nouvelle vocation: Abou Dahdah ou abou Terroriste....

Tu es vraiment pathétique!
 
malheuresement je viens d'ecrire de dixaines de lignes que j'ai tout perdu en un simple clic un erreur est survenu.je resume, mr waggag ma traité de narcissique lui qui m'a jamais connu avant de pres ou de loin mais il lui suffit d'entendre le mot islam qui le gène tellement,c'est que ce type ont des opinions catégorique qu'ils projétent selon un une liste de préjugées sur tous ceux qui éspère voir l'islam(qui est la religion de la majoritée de peuple marocain y compris bien sur les amazighs )appliquer sans hypocriser ni en adoptant les "demi-solutions".peut etre ce rejet peut etre expliquer par la confusion fait entre islam qui est bien entendue une religion rien avoir avec la race et l'arabe qui est une langue,n'aie pas peur l'islam que l'on souhaite voir appliquer est celui qui respecte l'appartenance sociale et identitaire des sujets.
tamazight est ma langue je défend l'officialisation de la langue originalle de ce pays mais aussi l'islam et ma religion cette religion n'accepte pas l'hypocrisie et les formes de discimination préparées je voudrais tout simplement etre un bon amazigh musulman prtiquant et j'y vois aucune contradiction.
 
la pornographie n'est pas un phénoméne nouveau au maroc , bien avant l'affaire qui reveillé les esprit endormis ( Lhaj tabbat) en 1992 (environs) les marocains se sont révéillés avec des caméras dans les HAMAMS des femmes , Sacré tabbat :-D Quelle audace :-D .

Quia un article sur cette affaire ?
 
Le problème au Maroc c'est que l'on reste au stade cachez moi ce sein que je ne saurais voir. A chaque affaire c'est la même chose et l'on stigmatise deux trois affaires de prostitutions ou de pornographie. Les réactionnaires crient au scandale et demandent que l'on sorte les bâches pour cacher ces femmes marocaines. Les islamistes inhibés se déchaînent.
La misère pousse à la prostitution et les premiers à en profiter sont les marocains. Quand je pense à l'article de telquel sur les passes à 10 dhs dans des endroits sordides ou à tous les témoignages de ces petits fonctionnaires qui vont chercher la viande fraîche pour tromper l'ennui du lit conjugal, cela me révulse.
de toute manière, l'ordre sexuel est un ordre d'hommes au maroc et les plus virulent refusent toute liberté et toute égalité. la femme doit être vierge mais pas l'homme. la femme doit se cacher mais pas l'homme.
C'est de la grande hypocrésie qui mène droit au totalitarisme religieux qui passe toujours par le contrôle des corps.
 
Quia un article sur cette affaire ?

tabit1.jpg


Le procès du commissaire maudit a été un montage politico- judiciaire
L’affaire Tabit rebondit

Il fallait éliminer ce pervers sexuel doublé d’un maître chanteur qui consignait soigneusement les orgies du gotha politico-militaire. En toile de fond, une guerre des services qui ne disait pas son nom.

Enquête de T. Chadi
et A. El Azizi




Le 2 février 1993, sans crier gare, les éléments de la gendarmerie royale effectuent une perquisition à la garçonnière de Tabit. Quatre jours après, ils arrêtent le commissaire des RG.



L’affaire Tabit, qui a défrayé la chronique durant tout le mois de Ramadan en 1993, refait surface. Mohamed Mouatassim, conseiller du souverain, a repris le dossier en main, deux années après la grâce royale octroyée aux anciens collègues de l’ex-commissaire Mustapha Mohamed Tabit. Deux tâches attendent M. Mouatassim. Étudier d'abord la possibilité d’indemnisation ou de réintégration des officiers de police que le commissaire maudit avait entraînés dans sa chute et dont certains ont passé sept années dans les prisons de Kenitra et de Casablanca. L’autre tâche du conseiller du Roi sera de rechercher la vérité, dix ans après l’éclatement de l’affaire. En effet, plusieurs enquêtes ont été entreprises par les services de police pour définir les responsabilités des personnes impliquées, à tort ou à raison, dans ce scandale.

Machine

L’une de ces enquêtes avait été menée par le chef des Renseignements Généraux de la préfecture de police de Casablanca-Anfa, Ahmed Benabdillah, aujourd’hui à la retraite.
Les révélations contenues dans ce rapport sont restées dans les tiroirs. Ces données confidentielles seront d’une grande utilité pour l’enquête en cours. Elles devraient, confirmer la thèse de la manipulation de l’affaire Tabit par des services occultes.


• Le commissaire divisionaire Ahmed Ouachi.


Parce qu’à l’époque, la mafia politico-militaire qui a exploité l’affaire du commissaire véreux pour son propre compte était puissante. Ce goût d’inachevé qui reste après l’enterrement rapide de cette affaire est encore plus profond maintenant que les langues commencent à se délier. On savait également que l’affaire du commissaire violeur avait été instrumentalisée pour déstabiliser l’état major de la DGSN.
Mais on ne soupçonnait pas un seul instant que la mise en scène spectaculaire du phénomène Tabit masquait une situation tendue qui s’apparente à une véritable guerre des services.
Il s’agissait plus à l’époque de détourner l’attention d’une société marocaine au bord de l’implosion sous les effets d’une crise sociale que pour régler certains comptes personnels.


• Une vue du procès avec El Boussaïri au milieu.


La montée de l’islamisme menaçait le Maroc, déjà en proie à une crise économique et sociale aiguë. L’année 1993, c’était aussi la première tentative avortée de l’alternance politique. Il était donc nécessaire et urgent de trouver un dérivatif susceptible de détourner l’attention de l’opinion publique.
Le tout puissant ministre de l’Intérieur de l’époque, Driss Basri, était tout indiqué pour accomplir cette besogne. Il est chargé notamment de superviser l’ensemble des opérations destinées à assainir l’administration de la sûreté nationale, entre autres.
Les tribulations immorales du commissaire Tabit sont venues à point nommé. Elles donneront matière à enquêtes policières et poursuites judiciaires de même qu’elles occuperont l’opinion publique pendant plusieurs semaines. La presse, toutes tendances confondues, s’en est donné à cœur joie. Tabit était devenu un anti-héros chargé de tous les maux.
“Ce gardien de la loi qui la viole éhontément " qui avait été condamné le 18 février 1993 pour “attentat à la pudeur, défloration, viol avec violence, rapt et séquestration d’une femme mariée, actes de barbarie, incitation à la débauche entre autres”, n’est pas une victime, loin de là. Au contraire, l’odieux personnage au moment de son arrestation avait déjà les mains pleines de sang et la conscience tout aussi chargée.

Tribulations

En 1980, il était déjà impliqué dans une affaire de tentative de suicide d’une jeune fille qu’il avait violée à Beni Mellal à l’époque où il était en poste dans cette ville. L’affaire avait été étouffée bien que la jeune fille en question soit la fille d’un caïd encore en fonction. Plus grave encore, en 1990, le commissaire des Renseignements Généraux (RG) avait été traîné devant la justice par une femme qui l’accusait de viol avec séquestration et violence. Le parquet avait alors cédé à des pressions en haut lieu pour classer l’affaire.
On parle souvent du rôle important du contrôleur de police Hassan Sefrioui qui faisait office de protecteur de Tabit. Accusations que l’ancien patron des RG récuse avec force.
Il s’est avéré que la version officielle de l’affaire Tabit orchestrée selon un timing bien établi n’avait rien à voir avec la réalité. L’histoire remonte effectivement à cet hiver de l’année 1993 qui a été le théâtre de ce feuilleton ramadanesque.
Les deux filles par qui le scandale est arrivé ont été présentées comme d’innocentes étudiantes tombées dans le piège du commissaire doublé d’un obsédé sexuel. En fait les deux jeunes dames, Sofia Bensouda et Loubna Kamouri Alami avaient des relations professionnelles avec un certain M.F, proxénète notoire qui fournissait les grosses huiles de Rabat en “dame de compagnie”. Malgré leur statut d’étudiantes à la faculté de médecine de Casablanca, les deux filles n’étaient pas inconnues du milieu de la prostitution de luxe.
D’ailleurs, Tabit qui avait leurs dossiers en main avait décidé de s’en servir à des fins personnelles. Il passe alors à l’action. Pour recouper les renseignements qu’il avait sous la main, Tabit suit au pas les deux jeunes femmes durant quelques jours. Il finit par consigner les lieux et le statut élevé de leurs clients. Une belle découverte !

Manipulation

Le 5 janvier 1993, Tabit met à exécution son plan. Il voulait utiliser ces dames dans une vaste opération de chantage dans laquelle elles serviraient aussi bien d’appât que d’objet de jouissance pour la machine sexuelle qu’il était.
L’après-midi de la même journée, elles sont draguées par le commissaire félon et acceptent dans la joie l’invitation à accompagner ce client, bien sous tous rapports, à sa garçonnière sise au No 36 du boulevard Abdellah Ben Yassine à Casablanca.
Après avoir mis leurs corps au service de Tabit, comme elles le font régulièrement dans leur exercice du plus vieux métier du monde, les deux jeunes frimousses ont été priées de quitter les lieux sans pouvoir toucher un kopeck. Mieux, Tabit exhibant une cassette vidéo les met devant le fait accompli. Non seulement, il tient une copie de leurs ébats coupables, mais il s’offre même le luxe de leur jeter à la figure des informations privées comme le numéro de leurs cartes d’identité nationale, ou encore leurs adresses précises.
Sans oublier, une description au scalpel de leur agenda rose.
Terrifiées, Loubna et Sofia avisent leur proxénète qui panique. Celui-ci n’hésite pas à alerter et mobiliser ses contacts au niveau de Rabat. Il met au parfum son protecteur, Ahmed Reda Guédira, principal conseiller de feu S.M le Roi Hassan II. L’opération Tabit est désormais lancée.
L’ensemble des appareils sécuritaires du pays est mis à contribution. Mais c’est la gendarmerie de Hosni Benslimane qui aura les premiers rôles.
Au ministère de la Justice, un homme est désigné pour gérer la procédure judiciaire: Abdelhak Doumou, directeur des affaires pénales. L’inspection générale de la police est tout bonnement écartée du processus d’instruction.
Le général Hosni Benslimane charge, à son tour, son homme de confiance à Casablanca le lieutenant-colonel Abdellatif Dinar de prendre en main le dossier en collaboration avec les colonels major Bennouna et Serbout. Le commandant régional de la gendarmerie à Casa, Mohamed Hajoui suit de près l’enquête.
Le 2 février 1993, sans crier gare, les éléments de la gendarmerie royale effectuent une perquisition à la garçonnière de Tabit. Quatre jours après, ils arrêtent le commissaire des RG. 118 cassettes vidéo ont permis ainsi d’identifier plus de 518 femmes et nombre de personnalités, du monde politique et financier, qui se sont subitement retrouvées dans de beaux draps. On en verra très peu au cours du procès. Il fallait bien préserver la virginité de tout ce beau monde. Dès lors, il fallait éliminer ce pervers sexuel doublé d’un maître chanteur qui consignait soigneusement les orgies du gotha politico-militaire.
En toile de fond, une guerre des services qui ne disait pas son nom.
C’est ce qui explique les nombreux vices de forme dans le procès, la précipitation à juger Tabit, la précipitation également à l’exécuter et la manipulation des médias pour maintenir le zoom sur le monstre du sexe. Sur le terrain, les scènes cocasses se multiplient. On verra donc les deux jeunes dames être accompagnées au tribunal par un des chauffeurs personnels de Réda Guedira.
Un des substituts du procureur siégeant dans le procès n’est autre que Noureddine Riahi. Un jeune premier de la magistrature qui se retrouvera comme par hasard à la tête de ses paires dans la fameuse campagne d’assainissement déclenchée par Driss Basri en 1996.
Celui-ci fera valoir toutes ses prérogatives de ministre de tutelle pour faire porter le chapeau au patron de la sûreté nationale, le général Aziz Ouazzani, limogé quelques mois après.
D’autres hauts gradés de la police connaîtront le même sort.
Dans le lot, on retrouvera entre autres, le directeur de cabinet du général Aziz Ouazzani, Ali Bentahila, le préfet de police de Casablanca, Ali Belkacem et Hassan Sefrioui, jugés “peu coopératifs". Ils ne seront pas, pour autant, incarcérés.

Déstabilisation

Par contre, les commissaires Ahmed Ouachi, Abdeslam Bekkali, Mustapha Ben Maghnia, les officiers Aziz Sebbar, Abdellatif Abbad, Lahcen Jaafari, Zouhaïr Fikri, Aït Si Mustapha et les inspecteurs Sliman Jouhari, Selam Fedali, vont passer à la moulinette. Ainsi que les civils, Abdellatif Boussaïri, directeur d’école à Casablanca, Driss Lahlou, gynécologue de son état, Dou Naïm Abdelkader, Mohamed Rabii et Abdelahad Lamrini. Il y a en tout 16 personnes entraînées par Tabit dans sa chute.
Ahmed Ouachi, alors commissaire divisionnaire et chef de la sûreté de la préfecture de Hay Mohammadi-Aïn Sebâa, est puni pour ne pas “avoir sanctionné son subordonné". Bien que ce dernier eût à plusieurs reprises adressé des rapports à la direction de la DGSN pour dénoncer Tabit. Quant à Abdeslam Bakkali et Mustapha Ben Maghnia, ils ont été accusés de “destruction de documents publics, falsification, entrave à la justice, complicité dans un bris de scellés et non-dénonciation ".
Tous ces inculpés bénéficieront de la grâce royale, pendant l’année 2000. Sauf le commissaire Abdeslam Bekkali qui a décédé durant sa détention.
L’affaire Tabit aura été un vrai roman rose avec des détails croustillants et des chapitres indécents.
Et dire que dans un quartier banal de Casablanca, un underground sordide, où se mêlent sexe pouvoir et argent, un microcosme social se vautre dans la dépravation. Homosexualité, viol, sadisme, et autres relations contre-nature.
En gigolo expérimenté, Tabit avait mis la main sur des femmes de la haute société, mais il avait eu aussi le malheur de marcher sur des plates-bandes qui n’étaient pas les siennes. Dix ans après son exécution, compte tenu de la personnalité trouble du condamné, cette affaire restera à jamais gravée dans la mémoire des Marocains.
5 septembre 1993. Il est 5 heures du matin. Le quartier des condamnés à mort de la prison civile de Kénitra est particulièrement animé ce jour-là. Le commissaire Tabit fait sa prière. La dernière avant sa rencontre avec la mort. Un groupe de personnes prend place pour assister à l’exécution de la sentence. Il y a là, le général Hosni Benslimane, Ahmed Midaoui, devenu directeur général de la police depuis, Mohamed Lididi, directeur de l’administration pénitentiaire, le directeur de la prison, les avocats de l’accusé et des magistrats.
Face au peloton d’exécution, Tabit refuse de porter le bandeau noir sur les yeux. Dans un dernier sursaut, il lance d’une voix tremblante : “Je suis condamné pour ce que tout le monde fait. Mais les gars qui ont été condamnés avec moi n’ont rien à faire dans cette histoire… ! "
 
Terrifiées, Loubna et Sofia avisent leur proxénète qui panique. Celui-ci n’hésite pas à alerter et mobiliser ses contacts au niveau de Rabat. Il met au parfum son protecteur, [size=medium][color=0000FF]Ahmed Reda Guédira,[/color][/size] principal conseiller de feu S.M le Roi Hassan II.


Reda Guedira l'un des redacteurs de la constitution marocaine,constitution qui nie l'amazighité du Maroc.......quand je disais que le makhsen livrait notre pays à la prostitution culturelle je ne pensais pas etre si pres de la realité :-o :-o
 
Enquête. Pornographie et abus de confiance


(DR)
À Agadir, un touriste européen fait circuler des photos porno sans l’autorisation des figurantes. Plus de 80 femmes, toutes marocaines, seraient concernées. 7 sont déjà en prison, et le touriste a disparu. Enquête sur un scandale en passe de devenir national.


"Tout est parti de la plainte déposée par Samira*. S’il n’y avait pas eu de plainte, il n’y aurait pas eu d’affaire, ni de personnes jetées en prison" (ndlr : un homme, sept femmes dont la plaignante !). C’est une source très proche du dossier qui nous..


http://www.telquel-online.com/177/couverture_177_1.shtml
 
Je le répéterais jamais assez...à quand le retour aux vraies valeurs islamiques?!



[ Edité par Mazigh le 20/5/2005 23:30 ]
 
Facile de mettre ça sur le compte de la perte de pratique s religieux!

Pauvreté
Misere
Chomage

J'ai vu de mes propres yeux des faces de porcs des pays du moyen orient selectionner des filles assez jeunes pour passer de folles nuits.

Une main avec le chapelet et l'autre une biere!

Merci l'exemple!
 
Je crois que c’est un sujet qui ne nécessite pas autant d’intérêt, car la prostitution existe dans tous les pays du monde et c’est une affaire personnelle et de manque d’éducation et qui n’a rien avoir avec la pauvreté ou la situation économique d’un pays.
Et je pense que tant qu’il y aura des hommes qui peuvent payer des prostitués pour une nuit, la prostitution va demeurer pour l’éternité.
La plus ancienne profession du monde ne va pas disparaître du jour au lendemain !!
 
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