Aarafat entre l'agonie et la mort!

Takfarinas

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Annonces puis démentis de la mort de Yasser Arafat
LEMONDE.FR | 04.11.04 | 18h49 • MIS A JOUR LE 04.11.04 | 19h20


La direction palestinienne a tenu jeudi une réunion d'urgence à Ramallah alors que l'armée israélienne était placée en état d'alerte à la suite des informations sur l'état de santé "critique" du chef de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat.
L'état de santé du président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat, était très incertain jeudi soir 4 novembre. La deuxième chaîne de télévision israélienne (privée) et la radio militaire israélienne ont tout d'abord annoncé que Yasser Arafat était mort dans la région parisienne.




Ces deux médias israéliens, qui ont des correspondants à Paris, ont cité des "sources françaises", sans donner plus de précisions. La correspondante de la radio militaire a précisé qu'elle avait obtenu confirmation de la mort de Yasser Arafat "de source française" mais que l'annonce officielle du décès du président de l'Autorité palestinienne devrait être faite par les Palestiniens eux-mêmes.

Le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, a également annoncé la mort de M. Arafat en fin d'après-midi, vers 17 h 45, indiquant qu'elle avait eu lieu "il y a quinze minutes". Puis il a retiré son annonce.

"Que Dieu ait son âme", a déclaré le président George Bush, interrogé lors d'une conférence de presse sur les informations faisant état de la mort de Yasser Arafat.

Mais les démentis concernant la mort de Yasser Arafat ont ensuite fusé.

Tout d'abord côté palestinien. Le premier ministre palestinien, Ahmed Qoreï, a démenti que M. Arafat soit cliniquement mort. Azzam Al-Ahmad, ministre des communications palestinien, a pour sa part déclaré : "C'est faux, si le président était mort, tout le monde le saurait, mais il est vrai qu'il est dans un état très critique."

Le porte-parole militaire à l'hôpital Percy a également démenti la mort du président de l'Autorité palestinienne. "M. Arafat n'est pas décédé", a déclaré le docteur Christian Estripeau à la presse devant l'hôpital. "L'état de santé du patient demande des traitements appropriés qui ont nécessité son transfert, mercredi 3 novembre dans l'après-midi, dans un service adapté à sa pathologie", a-t-il expliqué. "La situation clinique des premiers jours suivant l'admission est devenue plus complexe", a souligné le docteur Estripeau. Il a précisé que le communiqué médical sur Yasser Arafat avait été "établi dans le respect de la discrétion exigé par son épouse", Souha Arafat.

Une source médicale française a précisé jeudi en début de soirée l'état dans lequel se trouve le président palestinien. Selon cette source, M. Arafat est dans un état de "mort cérébrale" et est plongé dans un "coma très profond de stade IV". M. Arafat n'est "pas décédé" et il est maintenu en vie "par des machines" , a indiqué à l'AFP cette source médicale. Le coma de stade IV est le niveau de coma le plus profond. Cet état entre la vie et la mort peut être "prolongé pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines grâce aux machines", a expliqué cette source.

"UN SIGNE D'UNE EXTRÊME GRAVITÉ"

Le président de l'Autorité palestinienne est dans le coma depuis jeudi 4 novembre à l'hôpital militaire Percy et se trouvait "au plus mal", avec peu d'espoir de rétablissement, avait affirmé, plus tôt dans la journée, une autre source médicale française. Cette source, parlant sous le couvert de l'anonymat, avait fourni la première appréciation indépendante sur l'état du chef historique de la cause palestinienne, âgé de 75 ans.

Preuve de cet état critique du leader historique des Palestiniens, des médecins avaient pratiqué jeudi un électro-encéphalogramme sur le président palestinien, "un signe d'une extrême gravité", avait déclaré une source médicale française.

Nabil Abou Roudeina, son principal conseiller, avait reconnu à Paris que le président de l'Autorité palestinienne était dans "un état critique". Selon lui, Yasser Arafat souffrait d'une "anomalie sanguine" qui se traduit par la destruction de ses globules blancs, et son premier bulletin médical avait également cité des difficultés de ses fonctions digestives.

Hospitalisé à Clamart, près de Paris, après avoir été assiégé durant près de trois ans par l'armée israélienne dans son QG de Ramallah, le président de l'Autorité palestinienne avait été admis dans une unité de soins intensifs le 29 octobre à Percy. Un premier bulletin de santé diffusé par le ministère de la défense français avait exclu mardi le diagnostic d'une leucémie.


RÉUNION D'URGENCE DE L'OLP

Le Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) s'est réuni d'urgence à Ramallah sous la présidence du secrétaire général de l'OLP, Mahmoud Abbas, l'ancien premier ministre palestinien.

Ahmed Qoreï va, quant à lui, se rendre vendredi dans la bande de Gaza pour y rencontrer les responsables chargés de la sécurité, a indiqué un haut responsable palestinien. Il préside le Conseil national de sécurité palestinien en l'absence de Yasser Arafat, hospitalisé près de Paris. Ce déplacement est considéré comme un signe de l'inquiétude de l'Autorité palestinienne de voir la bande de Gaza sombrer dans le chaos avec le risque d'affrontements entre différents groupes armés en cas de décès du chef historique palestinien.

Côté israélien, les forces armées en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ainsi qu'à la frontière libanaise ont été placées en état d'alerte, les permissions étant supprimées, a-t-on appris de source sécuritaire. Cette décision a été prise après une réunion à Tel-Aviv du ministre de la défense, Shaoul Mofaz, avec les responsables des différents services de renseignement. Lors de cette réunion, M. Mofaz a demandé au commandement militaire de suivre "très attentivement" l'évolution de la situation, selon cette source.

Le chef d'état-major, Moshe Yaalon, a pour sa part réuni les commandants chargés des zones palestiniennes pour discuter de mesures destinées à prévenir d'éventuels affrontements avec la population palestinienne en cas d'annonce du décès de M. Arafat.

Le bureau du premier ministre a donné pour consigne aux responsables israéliens de s'abstenir de tout commentaire sur la succession possible de M. Arafat et a réaffirmé l'opposition d'Israël à ce que celui-ci soit inhumé à Jérusalem.

Avec AFP
 
Le leader palestinien a peut être rendu son dernier souffle, du moins pour ce qui est de certaines de ses responsabilités qui ont été transférées à Ahmed Qoreî.
Le premier des soucis, qui risquerait de causer d'extrêmes affronts, serait la confirmation du décès de Arafat, mais surtout du maintien du refus Israélien à son inhumation à Jérusalem, ce qui était son dernier souhait:
Selon le monde "Le bureau du premier ministre (Israélien ) a [..] réaffirmé l'opposition d'Israël à ce que celui-ci soit inhumé à Jérusalem.
Le deuxième soucis, et qui sera de taille, sera la succession à Arafat, qui des figures de proue sera en mesure de maintenir un gouvernement fragilisé par la politique israélienne, l’insouciance américaine, et le penchement vers un extrémisme qui ne serait peut être pas la meilleur des solutions?
Ahmed Qorei, semble être le successeur désigné, mais les palestiniens reconnaîtront ils en lui, une figure emblématique et un leader à suivre?
Qu'en est il des conflits palestiniens internes?
Quelles seront l'implication, et surtout la réaction, du Hamas?
Que pensez vous, de la situation vers laquelle se dirige la Palestine?
Faut il voir en la mort de Arafat un semblant de calme après la tempête de son décès, de son inhumation? Faut il s'attendre à ce que Israël, ayant toujours refuser de converser avec un leader jugé parrain de l'extrémisme, change de politique et adopte une approche plus diplomate?
Qu'en est il des états unis, la réélection de Bush, ne vient elle pas à point pour re-ouvrir la feuille de route avec un nouveau leader palestinien?
Quelle sera la marge laissée à Sharon, surtout après sa trahison à Bush au sujet de la colonisation promise?
Enfin quelle sera la position du gouvernement Bush II ?
 
Takfarinas, je te souhaite bon courage en publiant ce sujet sur souss.
Takfarinas a écrit :
Le leader palestinien a peut être rendu son dernier souffle, du moins pour ce qui est de certaines de ses responsabilités qui ont été transférées à Ahmed Qoreî.
Le premier des soucis, qui risquerait de causer d'extrêmes affronts, serait la confirmation du décès de Arafat, mais surtout du maintien du refus Israélien à son inhumation à Jérusalem, ce qui était son dernier souhait:
Selon le monde "Le bureau du premier ministre (Israélien ) a [..] réaffirmé l'opposition d'Israël à ce que celui-ci soit inhumé à Jérusalem.
Le deuxième soucis, et qui sera de taille, sera la succession à Arafat, qui des figures de proue sera en mesure de maintenir un gouvernement fragilisé par la politique israélienne, l’insouciance américaine, et le penchement vers un extrémisme qui ne serait peut être pas la meilleur des solutions?
Ahmed Qorei, semble être le successeur désigné, mais les palestiniens reconnaîtront ils en lui, une figure emblématique et un leader à suivre?
Qu'en est il des conflits palestiniens internes?
Quelles seront l'implication, et surtout la réaction, du Hamas?
Que pensez vous, de la situation vers laquelle se dirige la Palestine?
Faut il voir en la mort de Arafat un semblant de calme après la tempête de son décès, de son inhumation? Faut il s'attendre à ce que Israël, ayant toujours refuser de converser avec un leader jugé parrain de l'extrémisme, change de politique et adopte une approche plus diplomate?
Qu'en est il des états unis, la réélection de Bush, ne vient elle pas à point pour re-ouvrir la feuille de route avec un nouveau leader palestinien?
Quelle sera la marge laissée à Sharon, surtout après sa trahison à Bush au sujet de la colonisation promise?
Enfin quelle sera la position du gouvernement Bush II ?
 
en occident pour changer de dirigeant on organise des elections comme aux etats-unis hier;dans les pays arabes c'est la mort qui se charge de ça,le trepas est le suffrage universel du monde arabes...à quand des elections anticipées dans le reste de monde arabe?
 
Un sacré boulet pour la paix israélo-palestinienne est sur le point de disparaitre...

Celui qui a détourné les aides financières internationales à son compte et qui été destiné au peuple Palestinien, ne les embarquera pas avec lui dans sa tombe.

Paix à son âme !
 
toufitri a écrit :
Takfarinas, je te souhaite bon courage en publiant ce sujet sur souss.
Takfarinas a écrit :
Le leader palestinien a peut être rendu son dernier souffle, du moins pour ce qui est de certaines de ses responsabilités qui ont été transférées à Ahmed Qoreî.
Le premier des soucis, qui risquerait de causer d'extrêmes affronts, serait la confirmation du décès de Arafat, mais surtout du maintien du refus Israélien à son inhumation à Jérusalem, ce qui était son dernier souhait:
Selon le monde "Le bureau du premier ministre (Israélien ) a [..] réaffirmé l'opposition d'Israël à ce que celui-ci soit inhumé à Jérusalem.
Le deuxième soucis, et qui sera de taille, sera la succession à Arafat, qui des figures de proue sera en mesure de maintenir un gouvernement fragilisé par la politique israélienne, l’insouciance américaine, et le penchement vers un extrémisme qui ne serait peut être pas la meilleur des solutions?
Ahmed Qorei, semble être le successeur désigné, mais les palestiniens reconnaîtront ils en lui, une figure emblématique et un leader à suivre?
Qu'en est il des conflits palestiniens internes?
Quelles seront l'implication, et surtout la réaction, du Hamas?
Que pensez vous, de la situation vers laquelle se dirige la Palestine?
Faut il voir en la mort de Arafat un semblant de calme après la tempête de son décès, de son inhumation? Faut il s'attendre à ce que Israël, ayant toujours refuser de converser avec un leader jugé parrain de l'extrémisme, change de politique et adopte une approche plus diplomate?
Qu'en est il des états unis, la réélection de Bush, ne vient elle pas à point pour re-ouvrir la feuille de route avec un nouveau leader palestinien?
Quelle sera la marge laissée à Sharon, surtout après sa trahison à Bush au sujet de la colonisation promise?
Enfin quelle sera la position du gouvernement Bush II ?
Je t'ai bien dit bon courage, ces salopards ne respectent même pas les agonisants, en fait ils doivent se detester eux mêmes, je ne vois pas qui peut échapper à leur mauvaise haleine.
Vous ne pouvez pas arriver à la cheville de ce Grand Monsieur, car la paix pour lui ne veux pas dire capitulation totale. Je vais mettre la puce à l'oreille des sionistes de ce site, le déterminisme de l'histoire est un aspect ineluctable de la déstinée des peuples.
Vive la lutte du peuple palestinien. Arafat est un leader, comme l'a été Mandella pendant des années. L'état palestinien n'étant pas encore proclamé on ne peut pas dire qu'il a abusé d'un pouvoir qu'il a jamais eu vu qu'il a été enfermé pendant presque 3 ans dans un rudiment.
Mandella le fut aussi. Ce sont des prix nobel aller parler de Driss Basri ça vaudra mieux la peine.
Votre mauvaise haleine ne dépasse pas votre nez, il y aura du boulot si vous voulez liberer souss de cette manière. Il faut d'abord vous libérervous même ( de la haine gratuite, arafat n'a rien fait aux berbères, seul les sionistes du site l'insultent)
Je t'ai prévenu Takfarinas, que ce sujet que tu as publié avec de bonnes intentention allait etre balayé par les sionistes du site.
Ce n'est pas le cas sur l'autre site. Ben laissons les gamins s'amuser et se défouler.
 
Qui est Yasser ARAFAT?

ARAFAT, Yasser
Mohammed Abd el-Rahman Abd el-Raouf Arafat, homme politique palestinien né au Caire le 24 août 1929, d'une famille de notables de Jérusalem, les Husseini. Egalement connu sous son nom de guerre, Abou Ammar.

Il participe aux combats en Palestine en 1948 puis se réfugie à Gaza avant de retourner au Caire où il poursuit des études d'ingénieur civil. Président de l'union des étudiants palestiniens de 1952 à 1956, il participe ensuite à la guerre de 1956 avec le grade de sous-lieutenant dans l'armée égyptienne. Plusieurs fois arrêté pour ses activités politiques en Egypte, il s'installe au Koweit où il fonde le Fatah en 1959 - avec Salah Khalaf (Abou Iyad), Khalil al-Wazir (Abou Jihad), Mahmoud Abbas (Abou Mazen) et Farouk Kaddoumi (Abou Loutof). Du fait du nombre important de Palestiniens aisés vivant dans l'émirat et de la liberté dont ils bénéficient, le Fatah devient rapidement la première organisation politique palestinienne.

Après la défaite arabe de 1967 et l'intégration dans l'OLP rénovée des mouvements de fedayins qui se sont créés en dehors d'elle, Arafat devient président du Comité Exécutif désigné par le Conseil National Palestinien (CNP) tenu en février 1969 et est élu président de l'organisation. Il a alors modifié le cap de l'OLP pour, d'un mouvement pan-arabe, en faire un mouvement qui se consacre à la cause nationale palestinienne. En 1973, il est désigné Commandant en chef de toutes les forces combattantes palestiniennes.

Il s'est fait le porte-parole d'une approche pacifiste depuis l'adoption par l'OLP en juin 1974 du principe de création d'un Etat palestinien sur toute portion du territoire palestinien qui sera libérée. Il s'adresse à l'Assemblée Générale des Nations unies à New-York en novembre 1974 et appelle, à cette occasion, toutes les parties à rechercher une solution pacifique pour la Palestine, admettant par là-même implicitement l'existence d'Israël.

En 1983, en pleine guerre du liban, il est forcé de quitter Beyrouth, assiégée par l'armée israélienne, pour Tunis où les quartiers-généraux de l'OLP sont alors installés. En novembre 1988, il proclame l'indépendance de la Palestine, fait adopter une motion politique reconnaissant toutes les résolutions des Nations unies et demandant l'ouverture de négociations directes avec Israël. Il est élu par le CNP Président de l'Etat de Palestine en avril 1989. En dépit d'une position officiellement neutre, son refus de prendre ses distances avec l'Irak de Saddam Hussein durant la crise du Golfe en 1990 lui vaudront une perte de crédibilité sur la scène internationale.

Alors que le processus de paix entamé à Madrid ne donnait aucun résultat, il a mené depuis 1992 des négociations secrètes avec Israël qui ont mené à la signature de la Déclaration de Principes entre l'OLP et Israël en septembre 1993 (voir processus de paix d'Oslo). Depuis lors, il négocie avec Israël, dans le cadre de ces accords, l'avenir de l'autonomie palestinienne. Invité par le Parlement européen en décembre 1993 (il avait déjà été reçu au sein du Parlement en octobre 1988, mais à titre non-officiel), il insiste sur le rôle que l'Europe doit jouer dans le processus de paix. En décembre 1994, il reçoit en même temps qu'Yitzhak Rabin et Shimon Peres le Prix Nobel de la Paix.

En juillet 1994, dans la foulée des Accords d'Oslo, il retourne à Gaza où il met sur pied et dirige l'Autorité Nationale Palestinienne (ANP). Critiqué pour ses tendances autocratiques, il a malgré tout été élu président de l'ANP avec 87,1% des voix lors des premières élections générales tenues, sous contrôle d'observateurs internationaux, dans les territoires palestiniens en janvier 1996.

La question de sa succession est en principe réglée: sa charge devrait être, dans l'attente d'une nouvelle élection présidentielle, reprise par le président du Conseil législatif palestinien, actuellement Ahmed Koreï (Abou Ala). D'aucuns supputent cependant qu'un coup de force pourrait amener au pouvoir Jibril Rajoub ou Mohammed Dahlan, les chefs des Forces de Sécurité Préventives de Gaza et de Cisjordanie. Concernant strictement l'OLP, c'est vraisemblablement Mahmoud Abbas (Abou Mazen), Secrétaire général de l'OLP, qui devrait lui succéder.

L'échec des négociations de Camp David sur le " statut définitif " en juillet 2000 a considérablement terni l'image de Yasser Arafat, accusé de ne pas répondre positivement aux propositions israéliennes. Ces dernières, présentées par le Premier ministre Barak et son ministre de l'Intérieur Shlomo Ben-Ammi n'envisageaient pourtant, de source israélienne, que la rétrocession de 80% de la Cisjordanie et 100% de la Bande de Gaza, tandis que l'origine du problème des réfugiés et sa résolution, le statut de Jérusalem et celui des colonies faisait l'objet d'un profond désaccord. Enfin, l'Etat palestinien était composé de deux enclaves en Cisjordanie coupées du monde extérieur. (Voir Dossier spécial: Que s'est-il passé à Camp David?).

La reprise ultérieure de négociations à Taba aboutit, semble-t-il, à un accord plus équilibré entre Israéliens et Palestiniens sur tous les points de désaccord, sauf celui des réfugiés. La délégation palestinienne ne signa pas l'accord car le Premier ministre Barak ne disposait plus depuis septembre 2000 que d'une majorité de 40 députés sur 120, tandis que les sondages le donnaient perdant à 2 contre 1 contre le candidat du Likoud Ariel Sharon.

Depuis l'éclatement de la deuxième Intifada (Intifada Al-Aqsa), l'avenir de Yasser Arafat est incertain. Vertement critiqué par des troupes qu'il ne semble plus pouvoir canaliser, son pouvoir est menacé par une stratégie israélienne majoritairement concentrée sur la destruction ou la neutralisation des infrastructures de sécurité palestiniennes et de certains dirigeants palestiniens. Il est emprisonné dans son quartier général à Ramallah depuis décembre 2001, assiégé à plusieurs reprises par l’armée israélienne en 2002. En décembre 2001, Sharon le déclare « insignifiant » et refuse de traiter avec lui. Il tente également de convaincre la communauté internationale de le boycotter. En juin 2002, le Président américain Georges Bush a appelé les Palestiniens à choisir un autre dirigeant, qualifiant Arafat d’ « obstacle à la paix ». Cet appel a été rejeté par l'ensemble des dirigeants arabes et européens. En février 2003, sous d’intenses pressions internationales, notamment des Etats-Unis et de l’UE, le leader palestinien a été contraint d’accepter de créer le poste de Premier Ministre et de partager son pouvoir. Le Conseil législatif palestinien (CLP, parlement) a approuvé la création de ce nouveau poste à une écrasante majorité, reflétant son désir de réformer l’Autorité Palestinienne. L’arrangement permet à Arafat de garder le contrôle de la sécurité et de la politique extérieure, alors que le Premier Ministre est chargé de l’Intérieur et de la formation du gouvernement.

La désignation de Mahmoud Abbas (Abou Mazen) à ce poste était soutenue par le « Quartet » (Etats-Unis, Russie, Union Européenne, et ONU), qui l’estimaient capable de réformer l’AP en réduisant les pouvoirs d’Arafat, et de reprendre les négociations de paix. Après sa nomination le 29 avril 2003, les Etats-Unis ont procédé à la publication de la feuille de route rédigée par le "Quartet" et les négociations entre Israël et l'Autorité Nationale Palestinienne ont recommencé. Néanmoins, suite à un conflit de pouvoir avec Yasser Arafat autour de la question du contrôle des forces de sécurité et du refus de ce dernier de lui conférer des vrais pouvoirs, Mahmoud Abbas a renoncé à son poste le 7 septembre 2003. Il a été remplacé par Ahmad Qorei (Abou Alaa), qui, après des semaines de désaccord avec Arafat, a finalement cédé à la nomination de Hakam Balaoui au poste de Ministre de l’Intérieur au lieu de son propre choix, Nasser Youssef.

Suite à la démission de Mahmoud Abbas, Israël a menacé d’expulser Arafat, provoquant des manifestations à travers les Territoires Occupés et suscitant l’opposition de la communauté internationale. Plus récemment, Arafat a également été menacé de mort, une mesure qu’Israël a déjà appliqué contre le Cheikh Ahmad Yassine, le leader spirituel du Hamas, et son successeur, Abdel Aziz ar-Rantissi. Paradoxalement, Arafat a regagné beaucoup de soutien de la part de la population palestinienne grâce aux tentatives israéliennes de le marginaliser. La question de sa succession est en principe réglée: sa charge devrait être, dans l'attente d'une nouvelle élection présidentielle, reprise par Ahmed Koreï (Abou Ala), le Premier Ministre actuel.

http://www.medea.be/?page=2&lang=fr&doc=20
 
j pense que sa disparition serai fatale a la Palestine et ne ferai que renforcer le pouvoir des islamistes radicaux en divisant les palestiniens ,et ce pr la + grande joie des Sionistes.Sharon et ses fideles doivent s en rejouir et pr tous la paix s'eloigne.
 
florida20 a écrit :
Sharon et ses fideles doivent s en rejouir et pr tous la paix s'eloigne.

Sharon et ses fidèles comme tu dis, sont les seuls aui ont voulu faire avancer le processus de paix.

Pendant que l'armée isréaelienne tentent d'éviter le maximum de victime chez les Palestiniens, les kamikazes continuent toujours à tuer des innocents...

La TV palestinienne appelle tous les jours au génocide de Juifs, bien entendu les médias français amis des Arabes n'en parlent jamais...
 
c fou comme la haine de larabe peut rendre aveugle. Depuis qd cette armee epargne des vies? certes les poseurs de bombe ne vont pas vers la paix et crois moi japprouve pas du tout mais te laisser dire ke larmee et le gvt israelien font tout pr faire avancer les negociations de paix c incensé. Aurais tu la meme opinion si les Palestiniens n'etaient pas des arabes? :-?
 
florida20 a écrit :
Aurais tu la meme opinion si les Palestiniens n'etaient pas des arabes? :-?

Oui.

La propagande anti-israelienne est forte, très forte.

Une spécialité arabe !

Arabes qui ont collaborré avec Hitler pour exterminer les Juifs.

Les Palestiniens ne sont pas blanc, loin de là...
 
Waryac a écrit :
Sharon et ses fidèles comme tu dis, sont les seuls aui ont voulu faire avancer le processus de paix.

Pendant que l'armée isréaelienne tentent d'éviter le maximum de victime chez les Palestiniens, les kamikazes continuent toujours à tuer des innocents...

La TV palestinienne appelle tous les jours au génocide de Juifs, bien entendu les médias français amis des Arabes n'en parlent jamais...

quelle débilité
quand on ne maitrise pas un sujet on ferait mieux de se taire.

Je te conseil d'allez sur les sites sionniste (si c'est pas déjà le cas), la bas t'as une chnce de trouver un bon publique.

C'est allucinant ma parole. Tu fais tout pour te faire remarquer.
 
Sharon et ses fidèles comme tu dis, sont les seuls aui ont voulu faire avancer le processus de paix.

Pendant que l'armée isréaelienne tentent d'éviter le maximum de victime chez les Palestiniens, les kamikazes continuent toujours à tuer des innocents...

La TV palestinienne appelle tous les jours au génocide de Juifs, bien entendu les médias français amis des Arabes n'en parlent jamais...

SANS COMMENTAIRE SANS COMMENTAIRE SANS COMMENTAIRE!!!!

TT POUR FAIRA UN LIEN ENTRE LES aRABES LES MAUVAIS PR TOI! ET C ISRAELIENS LES BONS pr toiiiiiiiiii!

tu frais mieux de te terre !car la javoue ktu m'énerve avec t propos :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x
 
oultouarzazate à écrit
SANS COMMENTAIRE SANS COMMENTAIRE SANS COMMENTAIRE!!!!

TT POUR FAIRA UN LIEN ENTRE LES aRABES LES MAUVAIS PR TOI! ET C ISRAELIENS LES BONS pr toiiiiiiiiii!

tu frais mieux de te terre !car la javoue ktu m'énerve avec t propos :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x :-x


t'emportes pas parce que ça le fait jouir!

[size=medium][color=990000]Ignorer cet energumène est la meilleure des réponses![/color][/size]
 
Pour moi il est déjà mort, mais comme il faudra l’enterrer dans les 24h et que l’on ne connait pas encore l’endroit (Jérusalem refusé, il faut quand même un lieu symbolique), ils attendent pour annoncer sa mort.

En tout cas c’est un homme qui aura marqué l’histoire.

Ps : je me demande combien il faudra de temps avant que des rumeurs circulent comme quoi ce serait les juifs qui l’auraient éliminé ! (rumeurs du genre de celles du 11 septembre).

rePs : je me demande combien de temps Il faudra pour qu’on ait un boulevard Yasser Arafat à Agadir.


C'est bizarre, cette nuit j'ai rêvé que je le rencontrais, je lui ai serré la main et il m'a dis "aârbi !", je lui ai dis "non, berber" et l'as il m'a dis "pq vous n'aimez pas les Palestiniens ?", je lui ai répondu que ce n'était pas vrai.

Et j'ai aussi rêvé que les Israeliens l'extradient au Laos ! :-D

Mais qu'est-ce que j'ai fumé moi avant de dormir ?!
:p
 
oultouarzazate a écrit :
ET C ISRAELIENS LES BONS pr toiiiiiiiiii!

Les Israéliens sont démocrates comme moi...

Par contre, les Musulmans du proche-orient auront un jour à justifier leur crime anti-juifs pendant la seconde guerre mondiale.

Dieu merci, les Berbères Muz se sont battus contre le nazisme.
 
Waryac a écrit :
Les Israéliens sont démocrates comme moi...

Bravo pour ton analyse journalistique trés interessante.
Tu nous apprends pas mal de chose sur ce site. Sans toi on est des ignorants...

Réveilles tois, mais ton someil est tellement profond que tu n'es plus conscient de ce que tu racontes comme anneries.

Israel est démocratique, c'est bien ça, t'as du trop regarder BHL, Finkielkraut, Goldnadel et compagnie.
Le pays qui ne donne pas les mêmes droits à ses consitoyens celon leurs origines. Va dire ça un un juif sépharad.

Mais ca serai trop te demander, contentes toi de ce que l'on te raconte sur TF1 et compagnie.
 
Waryac a écrit :
Les Israéliens sont démocrates comme moi...

Par contre, les Musulmans du proche-orient auront un jour à justifier leur crime anti-juifs pendant la seconde guerre mondiale.

Dieu merci, les Berbères Muz se sont battus contre le nazisme.


:p :p :p :p :p :p
et les europééns dans l'histoire t'en fais quoi? Ou bien eux tu ne condamne pas leur crimes car ils ne sont ni arabe ni musulmans! pfffff tu me fais toujours autant pitié :-x :-x :-x :-x
 
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