Au bout du cinquième recensement, les Marocains sauront-ils combien de berbérophones il y a au sein de la population ?
Le questionnaire comporte pour la 2e fois une rubrique relative aux langues parlées et maternelles. En 1994, hélas, la question portant sur l’usage de l’amazigh a été surajoutée. Les résultats ne comportaient donc pas de proportions de berbérophones. Aujourd’hui, si les questions sont bien posées, si les réponses sont objectives et si le traitement est optimal, on aura une idée précise.
Avez-vous une estimation approximative a priori ?
À travers les méthodes de recoupement adoptées par les sociolinguistes, entre la carte des tribus et les statistiques officielles, on sait que les amazighophones représentent entre 45 et 55 % de la population rurale. Le chiffre officiel disponible est de 35%, mais vu la pesanteur de l’époque et les hésitations des gens à afficher leur identité, il n’est pas très fiable.
L’IRCAM a-t-il formulé des revendications pour arriver à un chiffre plus précis ?
Des personnes au sein de l’IRCAM et des associations culturelles ont fait part de leurs appréhensions. Au vu du questionnaire, les questions sur l’amazigh ne sont pas aussi approfondies que celles relatives à l’arabe et au français, où l’on ne cherche pas uniquement le nombre de locuteurs, mais aussi les domaines et les types d’usage. Pourquoi pas pour l’amazigh aussi ?.
Le questionnaire comporte pour la 2e fois une rubrique relative aux langues parlées et maternelles. En 1994, hélas, la question portant sur l’usage de l’amazigh a été surajoutée. Les résultats ne comportaient donc pas de proportions de berbérophones. Aujourd’hui, si les questions sont bien posées, si les réponses sont objectives et si le traitement est optimal, on aura une idée précise.
Avez-vous une estimation approximative a priori ?
À travers les méthodes de recoupement adoptées par les sociolinguistes, entre la carte des tribus et les statistiques officielles, on sait que les amazighophones représentent entre 45 et 55 % de la population rurale. Le chiffre officiel disponible est de 35%, mais vu la pesanteur de l’époque et les hésitations des gens à afficher leur identité, il n’est pas très fiable.
L’IRCAM a-t-il formulé des revendications pour arriver à un chiffre plus précis ?
Des personnes au sein de l’IRCAM et des associations culturelles ont fait part de leurs appréhensions. Au vu du questionnaire, les questions sur l’amazigh ne sont pas aussi approfondies que celles relatives à l’arabe et au français, où l’on ne cherche pas uniquement le nombre de locuteurs, mais aussi les domaines et les types d’usage. Pourquoi pas pour l’amazigh aussi ?.