Agraw_n_Bariz
New Member
Communiqué de Ahmed Assid.
----------------------------------
Le journal " Al Mich3al " a publié, dans sa 35ème édition, un entretien que je lui ai accordé et qui a porté sur le Mouvement Amazigh et l'IRCAM, ainsi que sur d'autres questions que le débat actuel autour de l'amazighité soulève, comme celles de la constitutionnalisation de Tamazight et de son enseignement.
Mais j'ai été surpris de voir qu'en première page de ce journal, on m'attribue la phrase suivante : " nous n'avons pas besoin d'une constitutionnalisation de Tamazight en ce moment ".
Etant donné que je n'ai jamais prononcé cette phrase lors de cet entretien, d'autant plus que son contenu va totalement à l'encontre de mes positions politiques et des principes que je n'ai cessé de défendre dans mes différentes déclarations, comme il va à l'encontre des principes tenus par le mouvement amazigh dans son ensemble, je déclare à l'opinion publique ce qui suit :
- que le journaliste qui a recueilli mes propos les a déformés à sa guise, comme il s'est permis de titrer mon entretien d'une manière tendancieuse et fantaisiste. Tout celà, dans le but de faire croire à l'idée que les membres de l'IRCAM ont tous tourné le dos aux principes fondateurs du mouvement amazigh, une idée que j'avais pourtant battue en brèche lors de cet entretien.
- que la revendication de la constitutionnalisation de Tamazight, comme langue officiele et comme identité nationale, est unanimement tenue, par l'ensemble des militants amazighs, que ce soit à l'intérieur ou en dehors de l'IRCAM, comme une revendication dont la satisfaction doit être immédiate et sans délai.
- qu'au sein du mouvment amazigh, la divergence concernant la contitutionnalisation de Tamazight ne porte pas sur le principe lui-même, dans la mesure où les deux seules tendances existantes sont les suivantes :
* la première tient une position radicale, en considérant que la reconnaissance constitutionnelle de Tamazight, doit être un préalable à toute chose.
* la seconde, plus réaliste, considère que le refus de toute action institutionnelle visant à introduire Tamazight dans l'enseignement et les media, sous pretexte d'une reconnaissance constitutionnelle préalable, n'est pas une postion politique saine.
Car nous devons continuer à lutter pour arracher cette reconnaissance constitutionnelle, sans pour autant renoncer au travail institutionnel, en dépit de toutes les entraves que celui-ci peut rencontrer.
Ceci, dans la mesure où ce travail institutionnel ne fait que préparer Tamazight, en tant que langue et culture, à l'éventualité d'une reconnaissance constitutionnelle.
- que je dénonce les procédés véreux de certains organes de presse, qui ne visent que le sensationnel en trafiquant les propos d'autrui, tout en saluant ceux qui accomplissent un travail journalistique propre.
Ahmed Assid.
---------------------------------------------------------------------------------------
Ma traduction n'est peut-être pas parfaite. Ahmed Assid m'en excusera j'espère.
[ Edité par Agraw_n_Bariz le 30/7/2005 17:59 ]
----------------------------------
Le journal " Al Mich3al " a publié, dans sa 35ème édition, un entretien que je lui ai accordé et qui a porté sur le Mouvement Amazigh et l'IRCAM, ainsi que sur d'autres questions que le débat actuel autour de l'amazighité soulève, comme celles de la constitutionnalisation de Tamazight et de son enseignement.
Mais j'ai été surpris de voir qu'en première page de ce journal, on m'attribue la phrase suivante : " nous n'avons pas besoin d'une constitutionnalisation de Tamazight en ce moment ".
Etant donné que je n'ai jamais prononcé cette phrase lors de cet entretien, d'autant plus que son contenu va totalement à l'encontre de mes positions politiques et des principes que je n'ai cessé de défendre dans mes différentes déclarations, comme il va à l'encontre des principes tenus par le mouvement amazigh dans son ensemble, je déclare à l'opinion publique ce qui suit :
- que le journaliste qui a recueilli mes propos les a déformés à sa guise, comme il s'est permis de titrer mon entretien d'une manière tendancieuse et fantaisiste. Tout celà, dans le but de faire croire à l'idée que les membres de l'IRCAM ont tous tourné le dos aux principes fondateurs du mouvement amazigh, une idée que j'avais pourtant battue en brèche lors de cet entretien.
- que la revendication de la constitutionnalisation de Tamazight, comme langue officiele et comme identité nationale, est unanimement tenue, par l'ensemble des militants amazighs, que ce soit à l'intérieur ou en dehors de l'IRCAM, comme une revendication dont la satisfaction doit être immédiate et sans délai.
- qu'au sein du mouvment amazigh, la divergence concernant la contitutionnalisation de Tamazight ne porte pas sur le principe lui-même, dans la mesure où les deux seules tendances existantes sont les suivantes :
* la première tient une position radicale, en considérant que la reconnaissance constitutionnelle de Tamazight, doit être un préalable à toute chose.
* la seconde, plus réaliste, considère que le refus de toute action institutionnelle visant à introduire Tamazight dans l'enseignement et les media, sous pretexte d'une reconnaissance constitutionnelle préalable, n'est pas une postion politique saine.
Car nous devons continuer à lutter pour arracher cette reconnaissance constitutionnelle, sans pour autant renoncer au travail institutionnel, en dépit de toutes les entraves que celui-ci peut rencontrer.
Ceci, dans la mesure où ce travail institutionnel ne fait que préparer Tamazight, en tant que langue et culture, à l'éventualité d'une reconnaissance constitutionnelle.
- que je dénonce les procédés véreux de certains organes de presse, qui ne visent que le sensationnel en trafiquant les propos d'autrui, tout en saluant ceux qui accomplissent un travail journalistique propre.
Ahmed Assid.
---------------------------------------------------------------------------------------
Ma traduction n'est peut-être pas parfaite. Ahmed Assid m'en excusera j'espère.
[ Edité par Agraw_n_Bariz le 30/7/2005 17:59 ]