Outroudant
New Member
J'ai toujours regretté ces néologismes sauvages ou ces emprunts aux autres langues amazigh que certains militants emploient aujourd'hui dans leurs écrits en tacelh'it sans avoir fait les recherches qui s'imposaient dans notre héritage culturelle (poèmes, proverbes...etc.)
Aujourd'hui j'ai encore eu la confirmation que la recherche dans nos propres productions poétiques pouvaient enrichir considérablement le vocabulaire de la tacelh'it avant de faire quelque néologisme ou emprunt à une autre langue amazigh.
En relisant le texte de la chanson de H'emmu Unamir interprété par 3umar Wahruc (www.imurig.net) j'ai trouvé le terme utilisé pour dire le nombre 35: "krat' timrawin d smmus" donc pour 20 on aurait "snat timrawin", pour 50 "smust timrawin...etc.
Jusqu'à 100 (timid'i), 200 (snat tmad'), 300 (krat' tmad')...etc.
Jusqu'à 1000 (ifd'), 2000 (sin wafd'an), 3000 (krad' wafd'an)...etc.
Comme quoi la valorisation de nos vieux poèmes nous enrichis toujours, rien que pour ce texte de 3umar Wahruc j'ai pu retrouvé des dizaines de termes complètement inusité aujourd'hui tel "azawar" pour la dispute ou encore "war" ou "tar" pour "sans" (le "bla" arabe qu'on utilise aujourd'hui en tacelh'it)
Aujourd'hui j'ai encore eu la confirmation que la recherche dans nos propres productions poétiques pouvaient enrichir considérablement le vocabulaire de la tacelh'it avant de faire quelque néologisme ou emprunt à une autre langue amazigh.
En relisant le texte de la chanson de H'emmu Unamir interprété par 3umar Wahruc (www.imurig.net) j'ai trouvé le terme utilisé pour dire le nombre 35: "krat' timrawin d smmus" donc pour 20 on aurait "snat timrawin", pour 50 "smust timrawin...etc.
Jusqu'à 100 (timid'i), 200 (snat tmad'), 300 (krat' tmad')...etc.
Jusqu'à 1000 (ifd'), 2000 (sin wafd'an), 3000 (krad' wafd'an)...etc.
Comme quoi la valorisation de nos vieux poèmes nous enrichis toujours, rien que pour ce texte de 3umar Wahruc j'ai pu retrouvé des dizaines de termes complètement inusité aujourd'hui tel "azawar" pour la dispute ou encore "war" ou "tar" pour "sans" (le "bla" arabe qu'on utilise aujourd'hui en tacelh'it)