Une grève de la faim pour l'équivalence des diplômes

omasst

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Une commission ministérielle des équivalences devait statuer sur le diplôme du doctorat unique délivré par les universités françaises depuis la réforme de l'enseignement supérieur en 1984. Les concernés ont été recrutés en tant que maîtres-assistants en attendant de statuer sur l'équivalence de leur diplôme.
La dernière réunion entre le Bureau national du SNEsup et le ministre de tutelle n'a pas permis de dissiper les craintes sur le dossier des enseignants-chercheurs, titulaires du doctorat français, recrutés dans le cadre du statut de l'enseignant-chercheur du 17 octobre 1975. Il s'agit du reversement des enseignants-chercheurs titulaires du doctorat français en grade de professeur habilité, à partir de l'année 2002, puis leur promotion au grade de professeur de l'enseignement supérieur après concours à partir de 2006.
Pour l'Amecluf, la proposition du ministère "vise à dépouiller les concernés de leur ancienneté acquise ; ce qui est démontré par le choix de la date du reversement 2002 et 2006. Elle compte réduire l'enveloppe budgétaire allouée à 0 DH; ce qui privera les concernés des rappels qui leur reviennent de droit après résolution du problème".
Un communiqué signé par Mohamed Mahassine, président de l'Amecluf avertit que la seule solution acceptable n'est autre que celle qui "transite par la révision de la situation administrative des enseignants-chercheurs, en garantissant inconditionnellement leur intégration dans le grade de professeur de l'enseignement supérieur (PES) après quatre années comptabilisées dans le grade de maître de conférence, tout en conservant l'intégralité de leur ancienneté acquise depuis le recrutement à l'instar de leurs collègues titulaires du doctorat et du PH.D des pays d'Europe, d'Amérique, du Canada, de Russie et autres…".
Il précise que "les enseignants concernés ne peuvent renoncer à cette action de protestation que si le gouvernement honore ses engagements vis-à-vis de ce dossier, en préservant l'accord de partenariat autour duquel il y a eu un consensus avec le ministre de l'Enseignement supérieur le 26 mars 2004".
A noter que 1.797 professeurs-chercheurs titulaires du doctorat français, toutes disciplines universitaires confondues, sont concernés par ce problème. Ils s'estiment être injustement privés de leur statut scientifique.


LE MATIN
 
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