Le journaliste Lahcen Bazin relate ici une fait qui montre à quel point le plus misérable des Aroubis peut devenir un raciste fascisant. Le texte est écrit à l'origine en arabe, mais j'ai tenu à vous en traduire l'essentiel. Lisez donc....!
"Il y a quelques jours, j’étais faire mes coures dans mon commerce habituel. Et là, j’ai rencontré un ami amazigh qui m’a salué, comme il a coutume de le faire, avec la formule habituelle, « azul ». Ce qui n’était du goût d’un badaud qui s’était trouvé là, par le plus grand des hasards.
Tenez-vous bien, il a eu l’outrecuidance d’intimer à mon ami l’ordre d’être poli et de s’exprimer en arabe. Comment ose-t-on s’adresser à une personne que l’on ne connaît ni d’Adam ni d’Éve avec cette arrogance et en public en public en plus, pour lui demander de renoncer à sa langue et à sa culture ? C’est la haine dans sa parfaite illustration.
Ce à quoi mon ami, qui est resté très calme, a répondu que si on croit dans la diversité culturelle, c’est de son droit le plus absolu de s’exprimer dans la langue qu’il désire et quand il le désire d’autant plus que le tamazight est la langue mère de tous les Marocains. Ce qu’il ne faut jamais renier. S’ensuit alors une discussion absolument byzantine où le monsieur a tenu un discours absolument hallucinant où la connerie le dispute à la bêtise et à l’extrémisme le plus abject.
Supposons que mon ami s’est adressé à moi en français ou en anglais, est-ce que le monsieur en question aurait la même réaction ? Certainement pas. Parce que tout simplement c’est le tamazight qui est toujours visé."
Lahcen Bazin, bayane alyaoum.
"Il y a quelques jours, j’étais faire mes coures dans mon commerce habituel. Et là, j’ai rencontré un ami amazigh qui m’a salué, comme il a coutume de le faire, avec la formule habituelle, « azul ». Ce qui n’était du goût d’un badaud qui s’était trouvé là, par le plus grand des hasards.
Tenez-vous bien, il a eu l’outrecuidance d’intimer à mon ami l’ordre d’être poli et de s’exprimer en arabe. Comment ose-t-on s’adresser à une personne que l’on ne connaît ni d’Adam ni d’Éve avec cette arrogance et en public en public en plus, pour lui demander de renoncer à sa langue et à sa culture ? C’est la haine dans sa parfaite illustration.
Ce à quoi mon ami, qui est resté très calme, a répondu que si on croit dans la diversité culturelle, c’est de son droit le plus absolu de s’exprimer dans la langue qu’il désire et quand il le désire d’autant plus que le tamazight est la langue mère de tous les Marocains. Ce qu’il ne faut jamais renier. S’ensuit alors une discussion absolument byzantine où le monsieur a tenu un discours absolument hallucinant où la connerie le dispute à la bêtise et à l’extrémisme le plus abject.
Supposons que mon ami s’est adressé à moi en français ou en anglais, est-ce que le monsieur en question aurait la même réaction ? Certainement pas. Parce que tout simplement c’est le tamazight qui est toujours visé."
Lahcen Bazin, bayane alyaoum.