Agraw_n_Bariz said:Il y a deux films chleuhs en compétition officielle du festival du cinéma amazigh de Telmcen ( Algérie ) :
« Tuf Tanirt» de Abdellah Dari et « Tilila» de Mohamed Mernich Outaleb .
Pour ceux qui les ont vus, vous en pensez quoi de ces films ?
Agraw_n_Bariz said:J’avais lu quelque part que, depuis les années 90, le nombre de films produits chaque année par les amazighs du Souss était largement supérieur à ce qui est produit, non seulement dans le reste du Maroc, mais également en Algérie et en Tunisie !
Il est vrai qu’à ses débuts, la qualité n’y était pas, mais depuis quelque temps, le cinéma soussi commence à être pris très au sérieux. Même les journaux tunisiens en parlent, avec étonnement !
Agraw_n_Bariz said:Avez-vous remarqué que, sur l’affiche officielle du Festival du Film Amazigh, organisé sous « le Haut patronage de Monsieur Abdelaziz Bouteflika », la version des Tifinaghs adoptée est celle de l’IRCAM, l’Istitut Royal de la Culture Amazighe ? !
C'est, tout de même, surprenant ! vous trouvez pas ?
agerzam said:Y a une faute, ils marquent Tafasqa au lieu de Tafaska![]()
J'ai aussi regardé le début, franchement il serait temps de passer à autre chose, j'ai l'impression de voir toujours les mêmes films avec la même histoire, la même musique et le même décor.
Je trouve que la façon de filmer est complètement dépassée (la caméra s'attarde très longtemps sur l'activité ou le déplacement d'un personnage).
Il faudrait qu'ils regardent un peu vers le cinéma iranien, asiatique, etc pour progresser.
Une bonne façon serait de les regarder sans le son, on en apprend beaucoup sur la mise en scène de cette façon.
Commentaire d'un lecteur de Tel-Quel :
Tilila, pourquoi ?
Mardi soir, la soirée cinéma (sur 2M) était dédiée à Tilila, annoncé comme “le premier film en amazigh”. Quelle déception. Alors que le cinéma marocain nous offre depuis quelque temps des films d’assez bonne facture, voici qu'on nous présente ici un film simplet, des acteurs qui se contentent de réciter leur texte, des invraisemblances à n’en pas finir, un sous-titrage français bourré de fautes, etc. Dommage.
Marie Omari, Marrakech.