L¹Observatoire marocain des prisons (OMP) appelle à l¹instauration de «peines alternatives non privatives de liberté» par le biais d¹une réforme du Code pénal et du Code de procédure pénale et à la «mise en pratique» des commissions provinciales de contrôle tout en en élargissant les prérogatives afin de renforcer ses pouvoirs décisionnels.
Dans son rapport annuel 2006, rendu public mercredi, l¹ONG souligne la nécessité d¹«harmoniser» la législation nationale avec les traités internationaux de droits humains et particulièrement les normes minimales de traitement de détenus qui bannissent toutes formes de discrimination, violence, torture et traitements dégradants.
Tout en plaidant pour une révision de la législation organisant les établissements pénitentiaires, le document recommande d¹une part, une hausse du budget alloué à l¹administration pénitentiaire afin de lui permettre de «procurer aux personnes détenues des conditions de vie dignes et conformes aux traités internationaux sur les droits humains», et d¹autre part l¹adoption d¹une «approche globale en matière de réinsertion, y compris la création d¹institutions ouvertes multi services pour les délinquants mineurs, en particulier».
Par ailleurs, l¹OMP défend l¹amélioration des conditions matérielles et morales des fonctionnaires de l¹administration pénitentiaire afin de leur permettre de «mener à bien leurs tâches d¹encadrement et d¹éducation dans des circonstances conformes aux conventions internationales relatives aux droits humains»
Abordant les cas de «décès suspects, de maltraitance, de torture ou de brutalité, de transferts abusifs, corruption ou trafic de stupéfiants», l¹OMP appelle à l¹ouverture d¹une «enquête indépendante urgente», comme il soutient l¹«élargissement et la mise en pratique» des prérogatives du juge d¹exécution de peines et aussi des directives du code des prisons et articles relatifs au contrôle des prisons provinciales.
Dans son nouveau rapport, l¹OMP, qui plaide pour l¹ouverture des établissements pénitentiaires à la société civile, appelle à l¹adoption d¹un «projet Prison santé» pour lutter contre les maladies graves ou infectieuses très fréquentes chez les détenus, et à «intégrer une stratégie de gestion des établissements pénitentiaires dans un plan régional que les instances élues prendraient en charge conformément à leur engagement financier, social et éducatif».
Source;Al-bayane
Dans son rapport annuel 2006, rendu public mercredi, l¹ONG souligne la nécessité d¹«harmoniser» la législation nationale avec les traités internationaux de droits humains et particulièrement les normes minimales de traitement de détenus qui bannissent toutes formes de discrimination, violence, torture et traitements dégradants.
Tout en plaidant pour une révision de la législation organisant les établissements pénitentiaires, le document recommande d¹une part, une hausse du budget alloué à l¹administration pénitentiaire afin de lui permettre de «procurer aux personnes détenues des conditions de vie dignes et conformes aux traités internationaux sur les droits humains», et d¹autre part l¹adoption d¹une «approche globale en matière de réinsertion, y compris la création d¹institutions ouvertes multi services pour les délinquants mineurs, en particulier».
Par ailleurs, l¹OMP défend l¹amélioration des conditions matérielles et morales des fonctionnaires de l¹administration pénitentiaire afin de leur permettre de «mener à bien leurs tâches d¹encadrement et d¹éducation dans des circonstances conformes aux conventions internationales relatives aux droits humains»
Abordant les cas de «décès suspects, de maltraitance, de torture ou de brutalité, de transferts abusifs, corruption ou trafic de stupéfiants», l¹OMP appelle à l¹ouverture d¹une «enquête indépendante urgente», comme il soutient l¹«élargissement et la mise en pratique» des prérogatives du juge d¹exécution de peines et aussi des directives du code des prisons et articles relatifs au contrôle des prisons provinciales.
Dans son nouveau rapport, l¹OMP, qui plaide pour l¹ouverture des établissements pénitentiaires à la société civile, appelle à l¹adoption d¹un «projet Prison santé» pour lutter contre les maladies graves ou infectieuses très fréquentes chez les détenus, et à «intégrer une stratégie de gestion des établissements pénitentiaires dans un plan régional que les instances élues prendraient en charge conformément à leur engagement financier, social et éducatif».
Source;Al-bayane