les Etats arabistes en Afrique du Nord continuent leur politique d'effacement de l'amazighophonie. Et comme le Mouvement Culturel Amazigh en Algérie comme au Maroc commence à reconquérir des espaces stratégiques comme les universités, alors les dinausaures au pouvoir sentent la frayeur. Ils opèrent des changements afin de garder le pouvoir et éloigner ces Amazighs de plus en plus dérangeants.
En Algérie, le pouvoir a jeté l'os après la fameuse grève du cartable; il a reconnu la langue amazighe comme langue nationale comme si elle en avait besoin, puis il a autorisé un minuscule commissariat esclave de la politique de soumission.
L'integration de la langue amazighe était le slogan répété depuis des années. quant aux réalisations, il n'y a rien à évoquer sauf quelques cours d'amazigh dans le Pays Kabyle, cours assurés par des volontaires ayant été formés par des militants et des combattants de l'amazighité.
L'Etat lui n'a cessé de freiner ce mouvement en arabisant et en polluant la vie culturelle et politique.
Au Maroc, après avoir constaté que la jeunesse amazighe commençait à dépasser l'élité makhzenienne et les tenants de la pacification culturelle, le pouvoir malicieux et manipulateur prépara son plan politique d'asservissement des Amazighs. Il conçut la petite école aux traîtres qu'il paya de la Royal Bank.
Ainsi, les missionnaires du pouvoir partirent à la conquête des associations fragilisées par la misère et l'appauvrissement. A coup de pognon royal, des têtes perdirent raison et rejoignirent la capital du décapitement de tamazight.
Pour inaugurer les méfaits, des énergumènes concoctèrent la soupe ircamienne désormais au logo Tifinagh-Ircam.
Alors que le terrain ne connaissait de cet alphabet que des slogans sur des banderoles et le caractère Z qui symbolisait la résistance avant de devenir banal.
Les militants, les poètes et les responsables associatifs se vendaient en coulisses. Le partenariat avec le Makhzen fait la une des journaux et des sites.
L'amazighité retrouve sa case départ comme au début des années 80.
Des pseudo sessions de formation sont soigneusement caricaturées; elles servainet à ridiculiser des enseignants ignorants en la matière.
Comment un enseignant pourrait-il enseigner une langue dans laquelle il n'a aucune formation antérieure?
Un enseignant qui sait à peine épeler des lettres qu'il vient de découvrir pourra-t-il enseigner tamazight.
Apprendre tamazight en 4 jours, c'est possible?
C'est de cette façon que les pouvoirs confirment leur mépris des Amazighs et de leur langue interdite et maudite.
quelques militants ont trouvé assez d'indépendance loin de leur pays; il y ont créé des associations culturelles et continué la lutte. Des créations malgré leur rareté ont vu le jour.
elles étaient écrites en caractères latins. En France, par exemple, il y avait l'organisation annuelle du bac facultatif d'amazigh. Une equipe de l'Inalco s'en preoccupe non sans dénigrements de la part de l'Etat jacobin.
La bonne nouvelle cette fois nous vient de la Catalogne, où des groupes politiques démocrates ont affirmé et confirmé leur soutien aux Amazighs très nombreux dans leur pays. Ainsi, des cours de formation ont été organisés au profit d'enseignants amazighs; et des ecoles catalanes ont ouvert leur portes à l'enseignement de l'amazigh.
Mais comme l'expérience est toute fraîche, des cercles de reflexion ont mené à l'organisation d'un colloque sur la standardisation de la langue amazighe.
Comme la Catalogne est devenu un pays autonome et libre, des Amazighs y ont trouvé l'espace necessaire à la recherche et à l'activité serieuse.
le moment choisi est Tafsut ou le Printemps. Et la notation du Mouvement Culturel Amazigh est bien entendu latine.
Poursuivant les travaux dejà entamés, les organisateurs du colloque ont prévu la réunion des spécialistes et des praticiens.
Voici le programme de ces journées:
Colloque sur la standardisation de Tamazight, en Catalogne
La standardisation de la graphie latine : un Etat des lieux. Barcelone, du 26 au 28 avril 2007
Standardisation de la langue amazighe : la graphie latine.
Jeudi 26.04. :
18.00-19.00 : Séance d’ouverture
- Mr. Antoni Mir, directeur de la Casa de les Llengües
- Représentant de l’Agraw
- Carles Castellanos
Communications introductives :
- 19.00-19.30 : M. Taifi : Le système triomphe de toutes les dérives des locuteurs !
- 19.30-20.00 : M. Tilmatine : Graphie latine. Un état des lieux
21.00 Dîner
Vendredi 27.04. :
TRAVAIL EN ATELIERS
9.00 - 12.00 : Aspects graphiques (F. Bentolila /C.Castellanos, rapporteurs) (Discussion du système phonologique berbère, de son inventaire et son applicabilité aux différentes variantes dialectales, faut-il réviser le principe : « un son, une lettre », l’usage de certains graphèmes comme le `ayn, les digraphes, introduction de certains autres comme le « P », le « V » dans certains cas ?, etc.
- 9.00-9.30 : A. El-Mountassir : Vers un modèle de l’identification des signes graphiques en berbère
- 9.30-10.00 : M. Serhoual : Graphie latine : le cas du rifain à l’exemple du dictionnaire rifain-français
-10.00-10.30 : M. Chacha : Ecrire en rifain
- 10.30-11.30 : Débats
- 11.30- 12.00 : Pause Café
12.00- 14.30 : Aspects orthographiques (El Mountassir /Carles Murcía. rapporteurs)
(Traitement des assimilations dans la chaîne, règles de transcription des « variantes régionales », des exceptions, etc.)
- 12.00 - 12.30 : C. Castellanos : Les aspects graphiques et orthographiques de l’écriture : de quelques difficultés
-12.30 - 13.00 : A. Allati : Transcription et variation dialectale : le Rifain
- 13.00 - 13.30 : Boudinar : L’expérience de la pratique en Kabylie - 13.30 - 14.30 : Débats
-14.30-16.00 : Déjeuner
16.00-18.00 : Aspects divers de la transcription (P. Pognan/Allati, rapporteurs) (Comme le traitement des toponymes, des noms propres, des abréviations, alphabet, nom des lettres, Sigles, Toponymes amazighes et étrangers etc.).
- 16.00-16.30 : M.A. Salhi : L’expérience des auteurs-compositeurs kabyles
- 16.30-17.00 : F. Bentolila/Pognan : Regard sur certaines pratiques et expériences similaires : les langues slaves ( ?)
- 17.00-17.30 : H. Smail : La graphie latine à l’épreuve de la pratique : l’expérience de l’Inalco et du bac berbère en France.
- 17.30 - 18.30 : Débats
- 21.00 : Dîner
Samedi 28.04.
- 9.30-12.00 : Présentation et discussion des rapports des trois ateliers
- 12.00-12.30 : Pause
- 12.30-14.30 : Discussion de l’idée de La création d’un Réseau International pour l’Aménagement de la Langue Amazighe
15.00 : Déjeuner
En Algérie, le pouvoir a jeté l'os après la fameuse grève du cartable; il a reconnu la langue amazighe comme langue nationale comme si elle en avait besoin, puis il a autorisé un minuscule commissariat esclave de la politique de soumission.
L'integration de la langue amazighe était le slogan répété depuis des années. quant aux réalisations, il n'y a rien à évoquer sauf quelques cours d'amazigh dans le Pays Kabyle, cours assurés par des volontaires ayant été formés par des militants et des combattants de l'amazighité.
L'Etat lui n'a cessé de freiner ce mouvement en arabisant et en polluant la vie culturelle et politique.
Au Maroc, après avoir constaté que la jeunesse amazighe commençait à dépasser l'élité makhzenienne et les tenants de la pacification culturelle, le pouvoir malicieux et manipulateur prépara son plan politique d'asservissement des Amazighs. Il conçut la petite école aux traîtres qu'il paya de la Royal Bank.
Ainsi, les missionnaires du pouvoir partirent à la conquête des associations fragilisées par la misère et l'appauvrissement. A coup de pognon royal, des têtes perdirent raison et rejoignirent la capital du décapitement de tamazight.
Pour inaugurer les méfaits, des énergumènes concoctèrent la soupe ircamienne désormais au logo Tifinagh-Ircam.
Alors que le terrain ne connaissait de cet alphabet que des slogans sur des banderoles et le caractère Z qui symbolisait la résistance avant de devenir banal.
Les militants, les poètes et les responsables associatifs se vendaient en coulisses. Le partenariat avec le Makhzen fait la une des journaux et des sites.
L'amazighité retrouve sa case départ comme au début des années 80.
Des pseudo sessions de formation sont soigneusement caricaturées; elles servainet à ridiculiser des enseignants ignorants en la matière.
Comment un enseignant pourrait-il enseigner une langue dans laquelle il n'a aucune formation antérieure?
Un enseignant qui sait à peine épeler des lettres qu'il vient de découvrir pourra-t-il enseigner tamazight.
Apprendre tamazight en 4 jours, c'est possible?
C'est de cette façon que les pouvoirs confirment leur mépris des Amazighs et de leur langue interdite et maudite.
quelques militants ont trouvé assez d'indépendance loin de leur pays; il y ont créé des associations culturelles et continué la lutte. Des créations malgré leur rareté ont vu le jour.
elles étaient écrites en caractères latins. En France, par exemple, il y avait l'organisation annuelle du bac facultatif d'amazigh. Une equipe de l'Inalco s'en preoccupe non sans dénigrements de la part de l'Etat jacobin.
La bonne nouvelle cette fois nous vient de la Catalogne, où des groupes politiques démocrates ont affirmé et confirmé leur soutien aux Amazighs très nombreux dans leur pays. Ainsi, des cours de formation ont été organisés au profit d'enseignants amazighs; et des ecoles catalanes ont ouvert leur portes à l'enseignement de l'amazigh.
Mais comme l'expérience est toute fraîche, des cercles de reflexion ont mené à l'organisation d'un colloque sur la standardisation de la langue amazighe.
Comme la Catalogne est devenu un pays autonome et libre, des Amazighs y ont trouvé l'espace necessaire à la recherche et à l'activité serieuse.
le moment choisi est Tafsut ou le Printemps. Et la notation du Mouvement Culturel Amazigh est bien entendu latine.
Poursuivant les travaux dejà entamés, les organisateurs du colloque ont prévu la réunion des spécialistes et des praticiens.
Voici le programme de ces journées:
Colloque sur la standardisation de Tamazight, en Catalogne
La standardisation de la graphie latine : un Etat des lieux. Barcelone, du 26 au 28 avril 2007
Standardisation de la langue amazighe : la graphie latine.
Jeudi 26.04. :
18.00-19.00 : Séance d’ouverture
- Mr. Antoni Mir, directeur de la Casa de les Llengües
- Représentant de l’Agraw
- Carles Castellanos
Communications introductives :
- 19.00-19.30 : M. Taifi : Le système triomphe de toutes les dérives des locuteurs !
- 19.30-20.00 : M. Tilmatine : Graphie latine. Un état des lieux
21.00 Dîner
Vendredi 27.04. :
TRAVAIL EN ATELIERS
9.00 - 12.00 : Aspects graphiques (F. Bentolila /C.Castellanos, rapporteurs) (Discussion du système phonologique berbère, de son inventaire et son applicabilité aux différentes variantes dialectales, faut-il réviser le principe : « un son, une lettre », l’usage de certains graphèmes comme le `ayn, les digraphes, introduction de certains autres comme le « P », le « V » dans certains cas ?, etc.
- 9.00-9.30 : A. El-Mountassir : Vers un modèle de l’identification des signes graphiques en berbère
- 9.30-10.00 : M. Serhoual : Graphie latine : le cas du rifain à l’exemple du dictionnaire rifain-français
-10.00-10.30 : M. Chacha : Ecrire en rifain
- 10.30-11.30 : Débats
- 11.30- 12.00 : Pause Café
12.00- 14.30 : Aspects orthographiques (El Mountassir /Carles Murcía. rapporteurs)
(Traitement des assimilations dans la chaîne, règles de transcription des « variantes régionales », des exceptions, etc.)
- 12.00 - 12.30 : C. Castellanos : Les aspects graphiques et orthographiques de l’écriture : de quelques difficultés
-12.30 - 13.00 : A. Allati : Transcription et variation dialectale : le Rifain
- 13.00 - 13.30 : Boudinar : L’expérience de la pratique en Kabylie - 13.30 - 14.30 : Débats
-14.30-16.00 : Déjeuner
16.00-18.00 : Aspects divers de la transcription (P. Pognan/Allati, rapporteurs) (Comme le traitement des toponymes, des noms propres, des abréviations, alphabet, nom des lettres, Sigles, Toponymes amazighes et étrangers etc.).
- 16.00-16.30 : M.A. Salhi : L’expérience des auteurs-compositeurs kabyles
- 16.30-17.00 : F. Bentolila/Pognan : Regard sur certaines pratiques et expériences similaires : les langues slaves ( ?)
- 17.00-17.30 : H. Smail : La graphie latine à l’épreuve de la pratique : l’expérience de l’Inalco et du bac berbère en France.
- 17.30 - 18.30 : Débats
- 21.00 : Dîner
Samedi 28.04.
- 9.30-12.00 : Présentation et discussion des rapports des trois ateliers
- 12.00-12.30 : Pause
- 12.30-14.30 : Discussion de l’idée de La création d’un Réseau International pour l’Aménagement de la Langue Amazighe
15.00 : Déjeuner