Agraw_n_Bariz
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Le Ministre de l’Education Nationale a décidé de mettre en place un enseignement de berbère dans les lycées, à destination des élèves qui préparent l’épreuve de berbère au baccalauréat, et a chargé l’Inalco d’assurer la préparation de cette épreuve dans tous les lycées qui en font la demande. Il faut rappeler que l’Inalco a, depuis de nombreuses années, assuré l’élaboration des sujets de baccalauréat, ainsi que la correction des copies.
Il est important de signaler que cette décision concerne l’ensemble des établissements de France, dès lors que des lycéens manifestent leur volonté de suivre des cours de langue berbère.
En mars dernier, ce sont près de 2 500 candidats qui se sont présentés l’épreuve de langue berbère, dont
40% pour l’épreuve de kabyle
40% pour l’épreuve de chleuh
20% pour l’épreuve de rifain.
Ces derniers chiffres marquent une évolution étonnante dans la mesure où les kabyles, numériquement les plus nombreux en France, ne constituent plus la majorité des candidats à l’épreuve de berbère. Cette nouvelle réalité mérite d’être étudiée et analysée pour en comprendre les causes et s’adapter à cette nouvelle demande.
La réussite de cette introduction de l’enseignement du berbère au sein des établissements scolaires et de son développement passe non seulement par une volonté des pouvoirs publics mais aussi par la mobilisation des berbères de France. En effet, ces derniers ont à jouer un rôle essentiel en matière de diffusion de l’information dans la mesure où nombre d’élèves ignorent l’existence même de cette épreuve et le droit qu’ils ont d’exiger sa préparation dans leur lycée.
La diffusion de cette nouvelle doit se faire dans les familles, les associations, mais aussi dans les établissements scolaires, aussi bien auprès des chefs d’établissements que des enseignants. L’enseignement du berbère dans les lycées est l’une des revendications de la Coordination des Berbères de France. Sa concrétisation est le résultat d’un long travail de mobilisation et de pédagogie politiques.
Rappel historique...
- Le 7 Décembre 2003, Monsieur Jean-François COPE, porte parole du gouvernement s’engage au cours d’une rencontre préparatoire aux assises nationales des Berbères de France, organisée par la CBF, à favoriser l’introduction de l’enseignement du berbère..
- Le 12 Janvier 2004, devant près d’un millier de personnes, réunies à l’occasion du Yennayer (nouvel an berbère), Monsieur Jean-François COPE réitère son engagement.
Rentrée scolaire 2004-2005 : le Ministère de l’Education Nationale met en place une expérience au lycée Lavoisier, dans des conditions polémiques, le ministère ayant écarté l’Inalco de cette expérience. Finalement, face à cette situation, le Ministère recule et renonce à la mise en place de cette expérience..
La Coordination des Berbères de France est alors de nouveau intervenue auprès des pouvoirs publics pour le respect des engagements pris.
Source : cbf.fr
Il est important de signaler que cette décision concerne l’ensemble des établissements de France, dès lors que des lycéens manifestent leur volonté de suivre des cours de langue berbère.
En mars dernier, ce sont près de 2 500 candidats qui se sont présentés l’épreuve de langue berbère, dont
40% pour l’épreuve de kabyle
40% pour l’épreuve de chleuh
20% pour l’épreuve de rifain.
Ces derniers chiffres marquent une évolution étonnante dans la mesure où les kabyles, numériquement les plus nombreux en France, ne constituent plus la majorité des candidats à l’épreuve de berbère. Cette nouvelle réalité mérite d’être étudiée et analysée pour en comprendre les causes et s’adapter à cette nouvelle demande.
La réussite de cette introduction de l’enseignement du berbère au sein des établissements scolaires et de son développement passe non seulement par une volonté des pouvoirs publics mais aussi par la mobilisation des berbères de France. En effet, ces derniers ont à jouer un rôle essentiel en matière de diffusion de l’information dans la mesure où nombre d’élèves ignorent l’existence même de cette épreuve et le droit qu’ils ont d’exiger sa préparation dans leur lycée.
La diffusion de cette nouvelle doit se faire dans les familles, les associations, mais aussi dans les établissements scolaires, aussi bien auprès des chefs d’établissements que des enseignants. L’enseignement du berbère dans les lycées est l’une des revendications de la Coordination des Berbères de France. Sa concrétisation est le résultat d’un long travail de mobilisation et de pédagogie politiques.
Rappel historique...
- Le 7 Décembre 2003, Monsieur Jean-François COPE, porte parole du gouvernement s’engage au cours d’une rencontre préparatoire aux assises nationales des Berbères de France, organisée par la CBF, à favoriser l’introduction de l’enseignement du berbère..
- Le 12 Janvier 2004, devant près d’un millier de personnes, réunies à l’occasion du Yennayer (nouvel an berbère), Monsieur Jean-François COPE réitère son engagement.
Rentrée scolaire 2004-2005 : le Ministère de l’Education Nationale met en place une expérience au lycée Lavoisier, dans des conditions polémiques, le ministère ayant écarté l’Inalco de cette expérience. Finalement, face à cette situation, le Ministère recule et renonce à la mise en place de cette expérience..
La Coordination des Berbères de France est alors de nouveau intervenue auprès des pouvoirs publics pour le respect des engagements pris.
Source : cbf.fr