Sidi Ifni : Anarchie immobilière
Naguère le front de mer de Sidi Boulafdayle à Aglou est l’objet de convoitise des prédateurs immobiliers. Une somme de turpitudes en cache une autre. En partie, le voile de pratiques suspectes n¹a plus de secret pour personne. Au lieu dit Sidi Bouarzeg, des paysans pauvres ont manifesté leur ire et sont opposés farouchement à la spoliation de leur patrimoine qui serait cédé illégalement par des intrus à un quarteron de spéculateurs de Tiznit dirigé par un parlementaire dont l¹objectif n¹est pas de servir les citoyens, mais ses propres intérêts. Lorsque les agents du cadastre ont débarqué avec leur attirail, ils ont été pris d¹assaut par des habitants qui ont fait opposition à cette opération saugrenue. Les préposés ont quitté le site laissant derrière eux les antagonistes en proie aux voies de fait et autres coups et blessures.
En effet, le prix en vaut la chandelle. Le projet était d¹effectuer le bornage des centaines, voire des milliers, d¹hectares cosmiques vue sur mer. Comme l¹opération a échoué, des sbires se sont déployés et se sont heurtés aux paysans. Quelques blessés sont à déplorer. L¹alerte a été donnée et une section des forces auxiliaires mobiles est intervenue pour ramener le calme, mais la situation est toujours explosive. Par miracle, une mini-guerre civile a été évitée de justesse. L¹affaire des Ouled Khalifa du Gharb (Kénitra) des années 70 est encore vivace dans tous les esprits : il y avait eu des morts et blessés lorsque la troupe chargea.
Consciente de la gravité de la situation, la direction de l¹Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie a dépêché sur le lieu de l¹incident une commission ad hoc pour constater le litige.
Enfin, d¹un commun accord, le gouverneur de la province de Tiznit et le Directeur général de l¹ANFCC ont convenu de surseoir à toute opération cadastrale ou immatriculation foncière sur le front de mer jusqu¹à nouvel ordre. La région Aït Baâmrane est très sensible, et les pouvoirs publics doivent être très vigilants et ouverts au dialogue constructif pour parer à tout problème. Affaire à suivre.
http://www.souss.com/Sidi-Ifni-Anarchie-immobiliere.html
Naguère le front de mer de Sidi Boulafdayle à Aglou est l’objet de convoitise des prédateurs immobiliers. Une somme de turpitudes en cache une autre. En partie, le voile de pratiques suspectes n¹a plus de secret pour personne. Au lieu dit Sidi Bouarzeg, des paysans pauvres ont manifesté leur ire et sont opposés farouchement à la spoliation de leur patrimoine qui serait cédé illégalement par des intrus à un quarteron de spéculateurs de Tiznit dirigé par un parlementaire dont l¹objectif n¹est pas de servir les citoyens, mais ses propres intérêts. Lorsque les agents du cadastre ont débarqué avec leur attirail, ils ont été pris d¹assaut par des habitants qui ont fait opposition à cette opération saugrenue. Les préposés ont quitté le site laissant derrière eux les antagonistes en proie aux voies de fait et autres coups et blessures.
En effet, le prix en vaut la chandelle. Le projet était d¹effectuer le bornage des centaines, voire des milliers, d¹hectares cosmiques vue sur mer. Comme l¹opération a échoué, des sbires se sont déployés et se sont heurtés aux paysans. Quelques blessés sont à déplorer. L¹alerte a été donnée et une section des forces auxiliaires mobiles est intervenue pour ramener le calme, mais la situation est toujours explosive. Par miracle, une mini-guerre civile a été évitée de justesse. L¹affaire des Ouled Khalifa du Gharb (Kénitra) des années 70 est encore vivace dans tous les esprits : il y avait eu des morts et blessés lorsque la troupe chargea.
Consciente de la gravité de la situation, la direction de l¹Agence nationale de la conservation foncière du cadastre et de la cartographie a dépêché sur le lieu de l¹incident une commission ad hoc pour constater le litige.
Enfin, d¹un commun accord, le gouverneur de la province de Tiznit et le Directeur général de l¹ANFCC ont convenu de surseoir à toute opération cadastrale ou immatriculation foncière sur le front de mer jusqu¹à nouvel ordre. La région Aït Baâmrane est très sensible, et les pouvoirs publics doivent être très vigilants et ouverts au dialogue constructif pour parer à tout problème. Affaire à suivre.
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