Rif :Caravane de solidarité pour Tamassint

Irsan

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Solidarité. Une caravane à Tamassint

Plusieurs associations, emmenées par l’AMDH et ATTAC, et autres personnalités indépendantes, ont décidé d’aller en caravane de solidarité, le samedi 28 et dimanche 29 juin, dans le Rif, au village de Tamassint. Après les affrontements dramatiques du 19 mai, une certaine accalmie a été enregistrée suite à la libération de 25 personnes détenues à tort. à l’hôpital d’Al Hoceima, on comptait par ailleurs une vingtaine de représentants des forces de l’ordre blessés par les jets de pierre des manifestants. Par ailleurs, 9 membres de l’association défendant le droit des sinistrés du village sont toujours recherchés par la gendarmerie. Le gouverneur d’Al Hoceïma a invité des militants d’Annahj à tenter une médiation avec les insurgés de Tamassint. Peine perdue. Aujourd’hui, si les habitants de la région sont solidaires de la cause des militants recherchés, c’est bien à cause des termes utilisés par les forces de l’ordre. "Aoubach", "fils de Abdelkrim" rappellent aux habitants de sinistres souvenirs datant de 1958.

Source Telque
 
les autorités de nador refuse autoriser la caravane vers al huceima!

c est officiel mnt le pacha de nador à refusé catégoriquement autoriser aux asociations de nador la caravane de solidarité prévu pour demain dimanche vers al huceima...
le pacha de nador à utilisé la necissité d obtenir une autorisation pour le bus qu allait louer les associations de nador pour arriver à al huceima.
jusqu a mnt rien n est féfinitif tt est reporté à la réunion de ce soir pour trouver une solution dont on parlent bcp de caravane de voitures pour substituer le choix du bus...




source de texte : www.nadorcity.com

[ Edité par Irsan le 28/5/2005 17:53 ]
 
Maroc : la répression comme seule réponse au désarroi
>
> Depuis le séisme du 24 février 2004 qui a sévèrement frappé la province
> d'Alhocema dans la région du Rif (nord du Maroc), des centaines de
> familles, notamment dans les zones rurales, vivent à ce jour, dans le
> plus grand dénuement, sous des tentes légères non adaptées à la rigueur
> des conditions climatiques de la montagne, exposées aux intempéries et
> aux plus dures conditions de vie. Pourtant l'aide humanitaire
> internationale a été massive et les promesses gouvernementales n'ont pas
> manqué.
>
> Cette situation d'extrême précarité qui perdure et le sentiment
> d'abandon qui en a résulté, ont poussé les sinistrés à protester
> pacifiquement à maintes reprises afin d'exiger des autorités locales et
> nationales une contribution publique conséquente pour les aider à
> reconstruire leurs habitations, ce qui allégerait leur calvaire. Mais
> leurs appels de détresse répétés n'ont trouvé aucun véritable écho
> auprès des autorités marocaines.
>
> C'est pour rappeler cette pénible réalité et pour interpeller les plus
> hauts responsables gouvernementaux sur leurs responsabilités et leurs
> engagements non tenus, que l'association des citoyens de Tamassint,
> créée pour défendre les intérêts des sinistrés du séisme, a décidé d'une
> marche populaire prévue pour le 19 mai 2005, de la localité de Tamassint
> vers la wilaya d'Alhocema (40 km). Mais dès l'annonce de la nouvelle,
> les forces de l'ordre ont procédé à l'arrestation de trois responsables
> de cette association (Moatassim El Ghalbzouri, Salim Ghallit et Mohamed
> Aberkan, âgé de 70 ans) qui seront jugés le 26 mai 2005 par le tribunal
> d'Alhocema. En même temps, d'importantes forces de police ont été
> déployées, créant un climat de tension et de peur dans la région.
>
> Devant l'arbitraire de cette incarcération et malgré les intimidations,
> les citoyens de Tamassint ont maintenu leur initiative de marcher vers
> Alhocema le 19 mai pour réclamer leurs droits légitimes et exiger la
> libération de leurs camarades. La marche a démarré avec plus de 10 000
> manifestants et après une dizaine de kilomètres, elle fut brutalement
> stoppée par d'imposantes forces de sécurité qui se sont violemment
> attaquées aux manifestants, les frappant sauvagement et les poursuivant
> jusque dans la montagne. Les forces au sol ont été appuyées par des
> hélicoptères qui ont lancé des bombes lacrymogènes sur la population.
> Une vingtaine de personnes ont été arrêtées et plusieurs dizaines
> d'autres ont été blessées, dont des enfants.
>
> Cette répression aussi sauvage que disproportionnée a rappelé aux
> populations locales la sinistre période Hassanienne durant laquelle le
> Rif a connu une des périodes les plus noires de son histoire, faite de
> crimes, de persécutions et de marginalisation économique et sociale.
> C'est d'ailleurs ce qui a provoqué il y a quelques jours, le rejet par
> la population rifaine de la mascarade organisée par l'Instance Equité et
> Réconciliation (IER) qui consistait à auditionner et à indemniser
> quelques victimes du régime de Hassan-II, feignant d'oublier que c'est
> toute la région qui a subit l'exclusion, les violences et les privations
> pendant un demi siècle.
>
> Le Congrès Mondial Amazigh exprime toute sa sympathie et sa solidarité
> avec les victimes de l'agression policière de Tamassint et appelle
> l'ensemble du mouvement amazigh tant au Maroc qu'à l'échelle
> internationale à manifester d'une manière ou d'une autre, son soutien
> actif aux populations rifaines meurtries.
>
> Le CMA alerte également les ONG spécialisées dans la défense des droits
> humains ainsi que les instances compétentes des Nations Unies,
> particulièrement les organes de surveillance de l'application des
> conventions et traités internationaux, concernant notamment la lutte
> contre les arrestations et les détentions arbitraires et la protection
> des personnes contre la torture et autres peines ou traitements cruels,
> inhumains ou dégradants.
>
> Aux côtés des populations et de l'ensemble du mouvement citoyen amazigh
> de la région du Rif, le CMA exige:
>
> * la libération immédiate et sans conditions de tous les détenus de
> Tamassint,
> * la prise en charge par l'Etat des blessés de Tamassint,
> * l'arrêt de toute forme de répression et d'intimidation,
> * le jugement et la sanction exemplaire des gendarmes et policiers,
> auteurs et responsables de l'agression contre les marcheurs
> pacifiques de Tamassint,
> * la prise en charge totale des revendications légitimes des
> populations sinistrées,
> * la mise en œuvre d'un vaste plan de rattrapage économique de cette
> région délaissée.
>
>
>
>
> Paris, le 24 mai 2005
>
> Le Bureau du CMA
>
>
>
> Congrès Mondial Amazigh
>
> BP 60 – 75861 Paris cedex 18
>
> Web : www.congres-mondial-amazigh.org
>
> Email : congres.mondial.amazigh@w...
 
Tamassint-03.jpg




http://www.tamazgha.fr/article.php3?id_article=1345
 
Halte à la répression dans le Rif !


Le 19 mai dernier, les habitants de Tamassint et de villages alentours ont marchés en direction de la ville de Al Hoceima pour demander des comptes : d’une part il s’agissait de demander la libération des personnes emprisonnées (pour avoir revendiquer leurs droits) et d’autre part réclamer les aides dont les sinistrés ont besoin pour reconstruire de nouvelles habitations.
La réponse fut brutale : armée , police et gendarmerie ont fondu sur la foule tirant, matraquant, gazant par hélicoptère et arrêtant à tour de bras. On dénombre plus d’une cinquantaines de blessés dont beaucoup ne purent se présenter à l’hôpital peur de se faire arrêter. Depuis le village de Tamassint est en état de siège, les autorités pénètrent violemment dans les habitation à la recherche de gens ayant manifesté. Quel paradoxe quand on sait que cette année les autorités marocaines prônent la réconciliation nationale concernant « les années de plomb ».Non, le maghzen n’a pas perdu la main, pas dans la Rif en tout cas !

Conscient de cette situation :

-nous exigeons la libération de tous les militants et manifestants encore emprisonnés.
-nous exigeons des autorités marocaines que la lumière soit faite sur les violences lors de cette manifestation.
-nous dénonçons la politique répressive dans laquelle s’est enfermé le maghzen.
-nous souhaitons attirer l’attention de la France, pays des droits de l’homme, sur la politique de marginalisation que mène la pouvoir marocain dans la région du Rif.


Rassemblement le 00 /00/00 à 00h00* devant le consulat du Maroc à Toulouse et dans les autres villes


VENEZ NOMBREUX !
*en attente de propositions
 
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