Rencontre à Agadir sur l'enseignement de l'histoire
Agadir, 02/12/04- Une rencontre nationale sur "l'enseignement de l'histoire et de la civilisation du Maroc : bilan et perspectives", organisée par l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) en collaboration avec la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Ibn Zohr, s'est ouverte mardi à Agadir.
A cette occasion, le président de l'Université, M. Abdelfadel Bennani, a estimé que cette rencontre est d'autant plus importante qu'elle permet de "relire l'histoire", de faire la lumière sur ses différentes facettes et de faire des recherches sur les fondements de la culture et la pensée marocaines basées sur la diversité.
Dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général de l'IRCAM, le recteur de cette institution rappelle que cette rencontre s'inscrit dans le cadre des activités initiées par l'IRCAM en vue de promouvoir la culture nationale conformément aux missions qui lui sont dévolues et qui consistent à développer la culture amazighe et à l'intégrer dans l'environnement socio-économique et éducatif.
Cette rencontre, qui aborde un sujet vital, en l'occurrence celui de l'enseignement en général et de l'histoire en particulier, sera marquée par la participation d'académiciens et d'éminents chercheurs et enseignants d'histoire, ce qui contribuera sans doute à l'élaboration d'importantes recommandations et de solutions pour développer l'enseignement de l'histoire et de la civilisation du Maroc, ajoute-t-il.
De son côté, le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines d'Agadir, M. Hassan Benhlima, a estimé que cette rencontre constitue une occasion de rechercher les moyens de compléter la connaissance en matière d'histoire du Maroc car, en dépit du progrès réalisé par l'école d'histoire du Maroc, beaucoup d'archives stockés dans des bibliothèques étrangères n'ont pas encore été étudiés.
Le directeur du centre de l'IRCAM pour les études de l'histoire et de l'environnement Mohamed Hamam a, quant à lui, noté que les réformes du système de l'enseignement, vilainçues pour suivre les nouveautés en matière pédagogiques, n'ont permis ni d'accompagner le flot des nouveautés de la recherche scientifique, ni les nouvelles lectures, ni de répondre aux besoins de l'environnement économique, social et culturel.
La rencontre, dédiée au chercheur marocain feu Ali Sidki Azaykou, a pour objectif d'approcher la réalité de l'enseignement de l'histoire sur la base de données objectives et de proposer des solutions pour réaliser les nobles objectifs de l'enseignement de cette matière.
Elle s'articulera autour de trois axes. Le premier abordera le développement historique de l'enseignement de l'histoire, du protectorat à nos jours, à travers les orientations officielles et les manuels scolaires. Le deuxième permettra d'analyser le contenu des manuels d'histoire en cours alors que le troisième permettra d'étudier le côté pédagogique et didactique, notamment la méthodologie du cours d'histoire dans l'enseignement élémentaire, secondaire, universitaire et dans les écoles de formation des cadres.
MAP
Agadir, 02/12/04- Une rencontre nationale sur "l'enseignement de l'histoire et de la civilisation du Maroc : bilan et perspectives", organisée par l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) en collaboration avec la faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Ibn Zohr, s'est ouverte mardi à Agadir.
A cette occasion, le président de l'Université, M. Abdelfadel Bennani, a estimé que cette rencontre est d'autant plus importante qu'elle permet de "relire l'histoire", de faire la lumière sur ses différentes facettes et de faire des recherches sur les fondements de la culture et la pensée marocaines basées sur la diversité.
Dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général de l'IRCAM, le recteur de cette institution rappelle que cette rencontre s'inscrit dans le cadre des activités initiées par l'IRCAM en vue de promouvoir la culture nationale conformément aux missions qui lui sont dévolues et qui consistent à développer la culture amazighe et à l'intégrer dans l'environnement socio-économique et éducatif.
Cette rencontre, qui aborde un sujet vital, en l'occurrence celui de l'enseignement en général et de l'histoire en particulier, sera marquée par la participation d'académiciens et d'éminents chercheurs et enseignants d'histoire, ce qui contribuera sans doute à l'élaboration d'importantes recommandations et de solutions pour développer l'enseignement de l'histoire et de la civilisation du Maroc, ajoute-t-il.
De son côté, le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines d'Agadir, M. Hassan Benhlima, a estimé que cette rencontre constitue une occasion de rechercher les moyens de compléter la connaissance en matière d'histoire du Maroc car, en dépit du progrès réalisé par l'école d'histoire du Maroc, beaucoup d'archives stockés dans des bibliothèques étrangères n'ont pas encore été étudiés.
Le directeur du centre de l'IRCAM pour les études de l'histoire et de l'environnement Mohamed Hamam a, quant à lui, noté que les réformes du système de l'enseignement, vilainçues pour suivre les nouveautés en matière pédagogiques, n'ont permis ni d'accompagner le flot des nouveautés de la recherche scientifique, ni les nouvelles lectures, ni de répondre aux besoins de l'environnement économique, social et culturel.
La rencontre, dédiée au chercheur marocain feu Ali Sidki Azaykou, a pour objectif d'approcher la réalité de l'enseignement de l'histoire sur la base de données objectives et de proposer des solutions pour réaliser les nobles objectifs de l'enseignement de cette matière.
Elle s'articulera autour de trois axes. Le premier abordera le développement historique de l'enseignement de l'histoire, du protectorat à nos jours, à travers les orientations officielles et les manuels scolaires. Le deuxième permettra d'analyser le contenu des manuels d'histoire en cours alors que le troisième permettra d'étudier le côté pédagogique et didactique, notamment la méthodologie du cours d'histoire dans l'enseignement élémentaire, secondaire, universitaire et dans les écoles de formation des cadres.
MAP