Organisé du 17 au 26 juillet au théâtre de Verdure d'Agadir, le Prix Tabaâmrant de la chanson amazighe est une nouvelle manière de rendre hommage à la mémoire vivante de la culture amazighe à travers la promotion et l'encouragement de jeunes talents appelés à prendre le relais et devenir les ambassadeurs de ce patrimoine musical, pas seulement national, mais universel. Le créateur et directeur général du projet, Nasser Bouqssim explique les objectifs de cette première édition.
Le Matin : D'abord, qu'est ce qui vous a motivé à créer un Prix dédié à la musique amazighe ?
Nasser Bouqssim L'idée, qui nous est venue à partir de l'année dernière, répond à plusieurs objectifs. Le prix Tabaâmrant de la chanson amazighe s'inscrit dans le sillage de cette effervescence que connaît la culture amazighe sur tout le territoire national et dans le monde entier à travers ce que véhiculent les chaînes internationales de télévision. Il est certain que les jeunes contribuent énormément à cette renaissance de la chanson amazighe. C'est la raison pour laquelle nous avons pensé à créer un prix d'une nouvelle dimension bien réfléchie.
Pourquoi l'appellation du Prix Tabaâmrant et non pas un autre nom, tel Ammouri M'barek, Raiss Belaid ou Outaleb Lmzoudi qui sont aussi très célèbres…
Il est vrai que cette question nous a été posée à maintes reprises par plusieurs intervenants dans le tissu associatif de la ville. Il reste que Fatima Tabaâmrant est considérée comme étant le symbole de la chanson amazighe contemporaine. Elle était parmi les premiers à encourager cette initiative par sa présence constante pour assurer le suivi de ces jeunes talents. Elle compte aussi composer et donner les paroles au premier gagnant.
Quelle est la valeur réelle de ce Prix et que deviendront les gagnants après la fin de cette première édition ?
Notre objectif est de continuer à faire le suivi de ces jeunes talents et de les encourager en leur donnant l'occasion de créer. Nous voulons devenir leur parrain. Chaque édition connaîtra la sortie d'une promotion au nom des autres grands artistes de la chanson amazighe. Autrement dit, la prochaine édition rendra hommage à un vétéran de la chanson amazighe à travers la sortie d'une promotion de gagnants qui portera son nom. Fatima Tabaâmrant restera bien sûr membre créateur de ce projet.
Comment est conçue cette première édition ?
Elle est conçue sous forme de compétitions éliminatoires avec des séances d'entraînement des participants. Cette année, le Prix Tabaâmrant de la chanson amazighe regroupe pour sa première édition pas moins de 200 jeunes artistes, âgé de 18 à 35 ans, venus de toutes les provinces du Royaume et répartis en deux catégories : catégorie chanson et catégorie création poétique. Trois Prix seront décernés pour la chanson et pour la création lors de la soirée de clôture prévue pour le 26 juillet au théâtre de Verdure.
Nous avons relevé que le Prix porte le nom d'une femme. Seulement la participation féminine est très réduite. Comment expliquez-vous cette donne ?
Comme vous en doutez, cela revient à l'environnement général dans lequel vit la femme marocaine en général et la femme amazighe en particulier. Et puis, cette première édition est une première. Nous tablons sur sa forte présence, l'année prochaine.
Entretien réalisé par El Mahjoub Rouane | LE MATIN du Makhzen colonialiste
Le Matin : D'abord, qu'est ce qui vous a motivé à créer un Prix dédié à la musique amazighe ?
Nasser Bouqssim L'idée, qui nous est venue à partir de l'année dernière, répond à plusieurs objectifs. Le prix Tabaâmrant de la chanson amazighe s'inscrit dans le sillage de cette effervescence que connaît la culture amazighe sur tout le territoire national et dans le monde entier à travers ce que véhiculent les chaînes internationales de télévision. Il est certain que les jeunes contribuent énormément à cette renaissance de la chanson amazighe. C'est la raison pour laquelle nous avons pensé à créer un prix d'une nouvelle dimension bien réfléchie.
Pourquoi l'appellation du Prix Tabaâmrant et non pas un autre nom, tel Ammouri M'barek, Raiss Belaid ou Outaleb Lmzoudi qui sont aussi très célèbres…
Il est vrai que cette question nous a été posée à maintes reprises par plusieurs intervenants dans le tissu associatif de la ville. Il reste que Fatima Tabaâmrant est considérée comme étant le symbole de la chanson amazighe contemporaine. Elle était parmi les premiers à encourager cette initiative par sa présence constante pour assurer le suivi de ces jeunes talents. Elle compte aussi composer et donner les paroles au premier gagnant.
Quelle est la valeur réelle de ce Prix et que deviendront les gagnants après la fin de cette première édition ?
Notre objectif est de continuer à faire le suivi de ces jeunes talents et de les encourager en leur donnant l'occasion de créer. Nous voulons devenir leur parrain. Chaque édition connaîtra la sortie d'une promotion au nom des autres grands artistes de la chanson amazighe. Autrement dit, la prochaine édition rendra hommage à un vétéran de la chanson amazighe à travers la sortie d'une promotion de gagnants qui portera son nom. Fatima Tabaâmrant restera bien sûr membre créateur de ce projet.
Comment est conçue cette première édition ?
Elle est conçue sous forme de compétitions éliminatoires avec des séances d'entraînement des participants. Cette année, le Prix Tabaâmrant de la chanson amazighe regroupe pour sa première édition pas moins de 200 jeunes artistes, âgé de 18 à 35 ans, venus de toutes les provinces du Royaume et répartis en deux catégories : catégorie chanson et catégorie création poétique. Trois Prix seront décernés pour la chanson et pour la création lors de la soirée de clôture prévue pour le 26 juillet au théâtre de Verdure.
Nous avons relevé que le Prix porte le nom d'une femme. Seulement la participation féminine est très réduite. Comment expliquez-vous cette donne ?
Comme vous en doutez, cela revient à l'environnement général dans lequel vit la femme marocaine en général et la femme amazighe en particulier. Et puis, cette première édition est une première. Nous tablons sur sa forte présence, l'année prochaine.
Entretien réalisé par El Mahjoub Rouane | LE MATIN du Makhzen colonialiste